Top 10 du jour : dédicace à Arthur Rimbaud, le poète jailblazer du 19ème siècle
Le 10 nov. 2015 à 09:36 par Giovanni Marriette
Place au Top 10 du jour avec une nouvelle chance pour vous de devenir incollable sur l’histoire de France puisque l’on parle aujourd’hui d’un certain Arthur Rimbaud, décédé le 10 novembre 1891 à l’âge de 37 ans. L’occasion donc de revenir sur un homme qui a peut-être inspiré beaucoup de joueurs NBA, de DeMarcus Cousins à Matt Barnes, en passant par Steven Adams ou Zach Randolph. Des poètes quoi.
Né en 1854, Jean Nicolas Arthur Rimbaud a un prénom très très très long, un genre de Luc Richard Mbah A Moute de l’ancien temps. Né à Charleville, presque comme Sebastien Cauet, autre poète des temps modernes, le jeune homme se fait remarquer très tôt en sautant une classe dès ses années collèges, sûrement peu intéressé par les “horse” dans la cour et préférant bouquiner pépouze à l’ombre des bouleaux. MVP de poésie à plusieurs reprises grâce à des triple-doubles comme Le Bateau Ivre ou Les Etrennes des Orphelins, il représente alors ce qui se fait de mieux dans le poésie game. Malheureusement, sa relation amoureuse mais surtout compliquée avec Javaris Verlaine va l’amener à craquer complet et un soir de juillet, son compagnon finit par lui tirer dessus pour une sombre histoire de paris dans un vestiaire du nord de la France. Un évènement qui amènera Arthur à publier Une Saison en Enfer.
A 19 ans, ses plus grands succès sont derrière lui et notre ami va connaître une descente aux enfers aussi longue qu’une année sans JaVale McGee. Finie la poésie, Arthur Rimbaud se fait désormais appeler Archie Rainbow et verse dans le trafic d’armes. Victime d’une tumeur au genou en 1891, il décèdera quelques semaines plus tard à l’âge de 37 ans, n’ayant pas la chance de bénéficier des mêmes soins qu’un Derrick Rose de nos jours.
37 ans et une vie bien remplie, faite de succès mais malheureusement de beaucoup de désillusions pour un astre devenu désastre.
Rendez-vous demain pour une nouvelle histoire, pour continuer de faire rimer NBA et culture générale. A vot’ service messieurs dames.
source image : TrashTalk
