Top 10 des meneurs pour la TrashTalk Fantasy League : mais qui peut dominer ce poste ?

Le 27 oct. 2015 à 16:58 par Bastien Fontanieu

Le jeu le plus attendu de la saison commence ici ce soir, c’est donc le moment idéal pour regarder les hommes forts à sélectionner cette année, en terminant par la crème de la crème : les meneurs de jeu, bien évidemment. On galope, on distribue,  et on va chercher du point facile !

Depuis quelques années maintenant, la NBA est dominée par le poste de meneur qui regorge de joueurs talentueux dans chaque franchise et propose des phénomènes plus développés les uns que les autres. On pensait avoir tout vu en rencontrant l’ordinateur Chris Paul, on a fait un AVC en découvrant l’animal Russell Westbrook puis en analysant le magicien Stephen Curry. Ces trois hommes dominent encore leur groupe, cependant la bataille fait rage derrière eux et de nombreux petits soldats souhaitent intégrer la table des grands. Qu’en pensent John Wall, Damian Lillard, Eric Bledsoe et compagnie ? Il faudra moins perdre de balles et tirer avec plus d’efficacité, chers messieurs. Car comme on peut le voir sur le podium, les moyennes statistiques sont affolantes dans tous les compartiments. On passe à table ? On passe à table.

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# 10 : Ty Lawson
Statistiques 2014-15 : 15,2 points, 3,1 rebonds, 9,6 passes, 1,2 interception, 2,5 balles perdues, 43,6% au tir, 34,1% du parking, 73% aux lancers.
Points forts : libéré à Houston, très propre en gestionnaire.
Points faibles : pourcentages, joue aux côtés d’Harden.

Le transfert le plus sous-estimé de l’été ? Oui selon certains, car il y a encore un an le meneur formé à North Carolina tournait tout de même à près de 18 points et 9 passes de moyenne. Désormais habitant du Texas, le petit Lawson va devoir apprendre à donner la balle à son collègue barbu car il ne représentera plus l’option offensive numéro une de son équipe. Ceci apporte deux conséquences notables pour les joueurs de Fantasy League : moins de domination statistique, mais plus de propreté dans le jeu. En voyant Harden attirant autant de défenseurs, on n’a aucun problème à envisager une hausse dans tous les pourcentages de Ty, même si ses passes chuteront. Reggie Jackson aurait pu prendre ce poste, mais moins propre selon l’algorithme.

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# 9 : Goran Dragic
Statistiques 2014-15 : 16,3 points, 3,5 rebonds, 4,5 passes, 1 interception, 2,2 balles perdues, 50,1% au tir, 34,7% du parking, 77,4% aux lancers.
Points forts : pourcentages de rêve, peu de balles perdues.
Points faibles : avare en goodies, moins scoreur cette année.

Pour un meneur-scoreur comme Dragic qui adore jouer à pleine vitesse, son adaptation aux systèmes d’Erik Spoelstra sera intéressante à suivre du côté de Miami. On ne peut vraiment se baser sur la saison passée dans le sens où son partenaire numéro un, Chris Bosh, était absent, mais le dragster devrait tout de même continuer à nous régaler avec ses choix de tirs toujours aussi intelligents et sa capacité à s’infiltrer dans les défenses sans y laisser son corps. Moins de points prévus au scoring, par contre on valide toute l’année la hausse de passes décisives et toujours ces fabuleux 50% de réussite au tir.

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# 8 : Jeff Teague
Statistiques 2014-15 : 15,9 points, 2,5 rebonds, 7 passes, 1,7 interception, 2,8 balles perdues, 46% au tir, 34,3% du parking, 86,2% aux lancers.
Points forts : de plus en plus propre, quelques goodies.
Points faibles : évoluer à Atlanta, donc partager le croûton avec son voisin.

Obligation de commencer par mentionner le fait que Teague, eh oui, évolue chez les Hawks donc ne peut nous filer des soirées frissonnantes statistiquement parlant. Au mieux, un 20-10 maison avec des interceptions, mais la plupart du temps ? 16-5, sachant d’ailleurs que Schröder pousse dans la queue. On doit tout de même applaudir sa propreté qui est devenue exemplaire au fil des années, alors qu’il était bien dégueu à son arrivée dans la Ligue. Aujourd’hui, on peut obtenir une belle soirée Teague à l’extérieur, surtout face aux copains de l’Est.

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# 7 : Kyle Lowry
Statistiques 2014-15 : 17,8 points, 4,7 rebonds, 6,8 passes, 1,6 interception, 2,5 balles perdues, 41,2% au tir, 33,8% du parking, 80,8% aux lancers.
Points forts : des goodies à la pelle, du scoring par brouettes.
Points faibles : pourcentages, certaines soirées suicidaires.

Désormais leader et confortablement installé chez les Raptors, surtout que le bonhomme a perdu un nombre impressionnant de kilos cet été, Lowry est au sommet de son art et il devrait nous offrir une grosse saison à Toronto tous les soirs. Comme on l’a vu l’an passé, notamment chez les Clippers, le pitbull peut prendre feu et offrir des performances exceptionnelles au scoring, mais il pourra également se rattraper en frôlant un triple-double si les tirs ne rentrent pas. Attention cependant, comme son compère DeRozan aime le souligner, une soirée à 20% au tir n’est pas à exclure…

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# 6 : Eric Bledsoe
Statistiques 2014-15 : 17 points, 5,2 rebonds, 6,1 passes, 1,6 interception, 3,4 balles perdues, 44,7% au tir, 32,4% du parking, 80% aux lancers.
Points forts : ultra-polyvalent, prêt à exploser cette saison.
Points faibles : tenue de balle aléatoire, peut se rendre discret à l’occasion.

Enfin, ça y est, c’et fini. L’association avec Isaiah Thomas et Goran Dragic, merci bien mais c’était une expérience bien pourrave signée par le management des Suns. Aujourd’hui, Eric est prêt à justifier son joli contrat en nous offrant une grosse saison chez les Suns, avec cette polyvalence habituelle qui le rend chaque soir capable de frôler le triple-double, ou d’agresser le cercle pour aller chercher ses lancers. On peut prendre les chiffres de l’année derrière et les hausser, malheureusement les balles perdues aussi qui représentent le pêcher mignon du bulldog formé à Kentucky. Quoi qu’il en soit, ses matchs à domicile sont des valeurs sûres : 18-5-5 les yeux fermés, davantage si les filets tremblent.

couverture

# 5 : John Wall
Statistiques 2014-15 : 17,6 points, 4,6 rebonds, 10 passes, 1,7 interception, 3,8 balles perdues, 44,5% au tir, 30% du parking, 78,5% aux lancers.
Points forts : double-double assuré en dormant, déterminé cette année.
Points faibles : de la balle perdue comme s’il en pleuvait, une machine à turnover.

Oui, certains vont nous dire que John a annoncé qu’il allait payer son assistant un grec et deux boissons chaque fois qu’il perdra au moins 3 ballons par rencontres. Génial, super. On croit sérieusement en lui et surtout sa capacité à claquer des 20-10 en traînant des pompes, mais il faudra garder en tête ce souci de balles perdues car c’est bien ce qui empêche le meneur des Wizards d’intégrer le podium. De plus en plus polyvalent, avec la balle en main 80% du temps, Wall a dit qu’il voulait intégrer la discussion des MVP et il faudra lâcher des grosses performances tous les soirs pour ce faire. On est prêts, à lui de jouer.

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# 4 : Damian Lillard
Statistiques 2014-15 : 21 points, 4,6 rebonds, 6,2 passes, 1,2 interception, 2,7 balles perdues, 43,4% au tir, 34,3% du parking, 86,4% aux lancers.
Points forts : explosion offensive annoncée, attendu tous les soirs au tournant.
Points faibles : balles perdues en hausse, attention à ne pas tout vouloir faire tout seul.

S’il y a un joueur qui devrait rendre fou les statisticiens cette année en ayant perdu l’intégralité de son cinq majeur, c’est bien le meneur de Portland. Déjà très fort la saison dernière et responsabilisé au plus haut point par Terry Stotts, le numéro 0 devrait envoyer du sale tous les soirs en possédant environ 90% des tickets de tirs chez les Blazers. Son contrat pharaonique en poche, Lillard reste un formidable sniper qui dépassera assurément la barre des 40 points une fois par mois cette saison, donc il faudra observer ses moments d’énervement avec attention. Malheureusement, autant de responsabilités apporteront davantage de balles perdues et des pourcentages moins propres, mais sachant que le type va probablement tourner à 26 points de moyenne grand minimum…

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# 3 : Chris Paul
Statistiques 2014-15 : 19,1 points, 4,6 rebonds, 10,2 passes, 1,9 interceptions, 2,3 balles perdues, 48,5% au tir, 39,8% du parking, 90% aux lancers.
Points forts : la définition de la propreté, une assurance quotidienne.
Points faibles : bien entouré, moins de soirées hallucinantes.

Regardez à nouveau cette ligne statistique. Dans n’importe quelle ère, le meneur des Clippers serait assurément numéro 1 du classement et aurait droit au respect unanime des fans. Seulement, entre les résultats des Clippers et les deux monstres qui sont devant lui, Chris est un peu en retrait même si sa troisième place est plus que méritée. Les pourcentages sont tellement beaux qu’on a envie de verser une larme, son ratio passes/balles perdues est intouchable, son scoring reste élevé et il ira chercher des goodies au rebond ou à l’interception. Chaque soir est un bon soir pour prendre Paul, cependant attention à l’âge et ses coéquipiers : mieux entouré, CP3 réalisera moins de performances légendaires, donc il faudra bien choisir son soir de sélection.

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# 2 : Russell Westbrook
Statistiques 2014-15 : 28,1 points, 7,3 rebonds, 8,6 passes, 2,1 interceptions, 4,4 balles perdues, 42,6% au tir, 29,9% du parking, 83,5% aux lancers.
Points forts : Monsieur triple-double, rempli toute la feuille tous les soirs.
Points faibles : sélection de tirs, balles perdues.

Légendaire la saison dernière, le meneur du Thunder a créé une vague de RTT chez les statisticiens de la NBA en alignant les triple-doubles comme des pots de confitures et en noircissant la feuille de match au quotidien. C’est cette capacité hallucinante et presque surhumaine qui joue aussi des tours au numéro 0, car ses pourcentages au tir peuvent vite faire grincer des dents et ses balles perdues se comptent par brouettes de 5. Heureusement, Kevin Durant est de retour donc tout ceci se réglera rapidement, mais attention à bien réaliser son choix car RW est un de ces rares monstres capables de planter comme de sublimer votre Fantasy League : efficace et déterminé il vous mettra premier, croqueur et maladroit il vous enverra dans les profondeurs. C’est la loi de l’algorithme.

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# 1 : Stephen Curry
Statistiques 2014-15 : 23,8 points, 4,3 rebonds, 7,7 passes, 2 interception, 3,1 balles perdues, 48,7% au tir, 44,3% du parking, 91,7% aux lancers.
Points forts : pourcentages historiques, une soirée 100% Curry peut chambouler le classement.
Points faibles : capable de partager les munitions, attendu par les défenses cette année.

Certains mettront Chris Paul, d’autres Russell Westbrook, mais les simples pourcentages au tir de Curry mettent fin au débat. Tous les soirs, le pyromane est d’une propreté sans précédent et il peut surtout prendre feu en pleine mi-temps, ce qui réveille environ 90% de la planète basket. Ces soirées-là peuvent tout simplement terminer un classement, car 50 points de Curry à 80% au tir tout en ne perdant que 2 ballons, c’est dans son rayon. Une autre soirée à 25 points et 12 passes à quasiment 100% de réussite au tir aussi. Le MVP est attendu cette année, les défenses seront plus serrées, mais on ne peut que s’incliner devant le potentiel du meneur à pouvoir diriger tout un classement par sa seule décision.

Voilà pour le tour de piste des meneurs ! Si vous souhaitez vous renseigner sur les arrières, les ailiers-forts, les pivots ou les ailiers vous pouvez toujours le faire pendant ce début de saison qui promet quelques belles surprises d’entrée. Pour le reste, vous connaissez la chanson : faites tourner, on fait le point sur le classement dès demain !

Source image : Montage TrashTalk / FanSided


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