Top 10 des pivots pour la TrashTalk Fantasy League : alors, plutôt maçons ou marsupiaux ?

Le 23 oct. 2015 à 19:45 par Bastien Fontanieu

Le jeu le plus attendu de la saison commence ici dans quelques jours, c’est donc le moment idéal pour regarder les hommes forts à sélectionner cette année, en commençant par les pivots dont la polyvalence peut parfois vendre un peu trop de rêve. Géants, debout, garde à vous !

Ils donnent souvent envie de les prendre en premier, car leur capacité à gober du rebond et planter des points facile avec un fort pourcentage de réussite touche un point sensible dans notre âme de joueur. Oui, les bûcherons qui habitent les raquettes de la NBA sont des proies généralement appréciées par les joueurs de Fantasy League, d’autant plus que les phénomènes actuels sont assez troublants en terme de vitesse et de polyvalence. Par conséquent, nous avons décidé de concocter un petit Top 10 des noms qu’il ne faudra surtout pas oublier tout au long de l’année, notamment lorsque certains d’entre eux iront rendre visite à des secteurs intérieurs assez faibles après une vilaine défaite gardée en tête. Un petit DeMarcus Cousins à Indiana ? La réception des Blazers par Rudy Gobert ? Le dîner romantique entre Andre Drummond et Orlando ? On sort les chaussures taille 56 et on déroule le Top 10 !

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# 10 : Al Jefferson
Statistiques 2014-15 : 16,6 points, 8,4 rebonds, 1,7 passe, 1,3 contre, 1 balle perdue, 48,1% au tir, 65,5% aux lancers.
Points forts : 18-10 les yeux fermés, peu de balles perdues.
Points faibles : les lancers et le plafond statistique.

Le pivot des Hornets nous doit une belle saison aux côtés de Kemba Walker, et il s’y est notamment préparé en perdant 10 bons kilos cet été. Pas vraiment le genre de stat qu’on prend en compte dans la TTFL, mais Jefferson pourrait du coup retrouver le plateau des 20 points et 10 rebonds à 50% de réussite, ce qui lui permettra d’être une assurance Fantasy tous les soirs. Bonus : c’est sa dernière année de contrat et dans l’algorithme mis en place ses faibles balles perdues font plaisir.

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# 9 : Nikola Vucevic
Statistiques 2014-15 : 19,3 points, 10,9 rebonds, 2,0 passes, 0,7 contre, 2 balles perdues, 52,3% au tir, 75% aux lancers.
Points forts : efficacité fatale, peu de surprises.
Points faibles : faible polyvalence, où chercher les points bonus ?

Dans un secteur intérieur désert et au sein duquel il passerait presque pour Patrick Ewing, le jeune phare d’Orlando est une solide carte à jouer à domicile. On le voit souvent terminer en 20-10 quand ses coéquipiers lui filent la gonfle, on passe généralement la soirée avec le sourire car sa propreté aux lancers comme au tir régalent les propriétaires du géant. Cependant, dans un mauvais soir où les filets ne tremblent pas, Niko peut vite décevoir à cause de son faible nombre de contres ou de passes, des goodies fondamentales pour grimper au classement.

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# 8 : Al Horford
Statistiques 2014-15 : 15,2 points, 7,2 rebonds, 3,2 passes, 1,3 contre, 1,3 balle perdue, 53,8% au tir, 75,9% aux lancers.
Points forts : Monsieur propre, et du bonus sur toute la ligne.
Points faibles : équipe ultra-collective, donc pas de soirée monstrueuse.

De la même façon qu’à San Antonio, une adresse réputée pour rendre fous les propriétaires de joueurs en Fantasy League, l’armée d’Atlanta se fout des grosses performances et préfère reposer ses cadres s’il le faut. Du coup, dans le cas d’Horford, même si l’intérieur est dans sa dernière année de contrat, vous n’êtes jamais à l’abris d’un pauvre 11-8 en pleine soirée hivernale alors que vous le sentiez bien. Pire encore, Mike Budenholzer peut le reposer certains soirs avec l’arrivée de Tiago Splitter. Par contre, les nuits où Horford est en mode beast ? Sa ligne le fait grimper sur le podium.

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# 7 : Dwight Howard
Statistiques 2014-15 : 15,8 points, 10,5 rebonds, 1,2 passe, 1,3 contre, 2,8 balles perdues, 59,3% au tir, 52,8% aux lancers.
Points forts : double-double en dormant, efficacité sous les arceaux.
Points faibles : les lancers, les balles perdues et la santé..?

Saison dernière à oublier pour le géant des Rockets, du moins concernant la régulière durant laquelle il a été forcé à devoir regarder ses copains pendant qu’il applaudissait en costard. En Playoffs, ce fût une toute autre histoire, mais Kevin McHale sait l’importance qu’a son pivot et il pourrait du coup faire exploser certains joueurs en faisant reposer Dwight à quelques minutes d’un coup d’envoi. Entre cette possibilité, sa réussite aux lancers et ses nombreuses pertes de balles, ça fait beaucoup pour l’ex-meilleur pivot de la NBA. Par contre, comme pour Horford, attention aux soirées où il s’énerve car un 30-15 à 80% de réussite au tir peut tomber un jeudi en antenne nationale…

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# 6 : Rudy Gobert
Statistiques 2014-15 : 8,4 points, 9,5 rebonds, 1,3 passe, 2,3 contres, 1,4 balle perdue, 60,4% au tir, 62,3% aux lancers.
Points forts : très peu de déchets, énorme temps de jeu.
Points faibles : dépendance des contres, difficile de scorer énormément.

Laissez tomber les statistiques de la saison dernière, car elles prennent aussi en compte son début de campagne, lorsque le gentil Enes Kanter faisait encore la terreur du côté de Salt Lake. Cette année, Rudy devrait tourner sur du 13-13-3 sans le moindre problème, avec le même pourcentage et quelques goodies à la passe. Notre coeur s’emballe quand on sait que Gobert peut terminer des soirées avec plus de 20 rebonds et 5 contres, mais attention car ce phénomène est assez rare et il peut survenir à n’importe quel moment. Un mauvais jour en tête et c’est la cata, avec des fautes rapides et un 8-8 bien relou.

couverture

# 5 : DeAndre Jordan
Statistiques 2014-15 : 11,5 points, 15 rebonds, 0,7 passe, 2,2 contres, 1,3 balle perdue, 71% au tir, 39,7% aux lancers.
Points forts : du dunk et encore du dunk, du rebond et encore du rebond.
Points faibles : le roi de la brique, peu de passes.

Ce qu’il y a d’assez agréable au quotidien avec le pivot des Clippers, c’est qu’on se réveille en voyant qu’il a terminé une rencontre à 80 voire 100% de réussite au tir. Il est comme ça le DJ, il monte à l”arceau 9 fois sur 10 et termine souvent ses actions… avec la faute. Et c’est là que ça se complique dans l’algorithme de la TTFL, car le monstre est infernal aux lancers, son pourcentage faisant même effrayer DeMar DeRozan à mi-distance. Au final, on vous conseille de le prendre lorsqu’il est bien énervé ou qu’il a des comptes à régler, car son jeu est énormément drivé par ses émotions : Dallas et Golden State, on arrive.

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# 4 : Pau Gasol
Statistiques 2014-15 : 18,5 points, 11,8 rebonds, 2,7 passes, 1,9 contre, 2 balles perdues, 49,4% au tir, 80,3% aux lancers.
Points forts : très peu d’erreurs, ultra-polyvalent.
Points faibles : une année bien chargée, attention aux pivots athlétiques.

Après avoir offert une régulière fabuleuse pour sa première année chez les Bulls ainsi qu’un récital historique sur les terres de Villeneuve d’Ascq, le géant d’Espagne est très attendu par Fred Hoiberg et le nouvel entraîneur de Chicago a dit qu’il voulait régulièrement donner la gonfle au barbu. Toutes ces bonnes nouvelles sont à prendre, sauf qu’à 35 ans le gentil Pau n’est plus dans sa première année professionnelle et qu’il a montré quelques galères face aux intérieurs plus rapides et mobiles. Il faudra donc le prendre contre les peintures plus petites, comme l’année dernière où il avait planté 46 points face aux Bucks dans une balade de santé.

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# 3 : Andre Drummond
Statistiques 2014-15 : 13,8 points, 13,5 rebonds, 0,7 passe, 1,9 contre, 1,5 balle perdue, 51,4% au tir, 38,9% aux lancers.
Points forts : énormes double-doubles, plus de responsabilités.
Points faibles : aller sur la ligne, lâcher des caviars.

Plus de Greg Monroe ? Plus de Greg Monroe pour prendre de la place dans sa raquette, ainsi les Pistons devraient avoir droit à une saison XXL de la part de leur intérieur bondissant. Sachant que le bonhomme a envie de se taper un contrat max l’été prochain et qu’il devrait recevoir plus de balles au poste, n’importe quelle soirée où vous choisirez Dre devrait se terminer autour des 15-15-3 avec un fort pourcentage au tir. Malheureusement, son nouveau rôle pourrait aussi lui coûter de nombreux points aux lancers, et il peut prendre des fautes stupides par moments. Soyez donc intelligents et prenez-le à la maison face à une équipe petite, le 20-20 sera validé les yeux fermés.

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# 2 : Marc Gasol
Statistiques 2014-15 : 17,4 points, 7,8 rebonds, 3,8 passes, 1,6 contre, 2,2 balles perdues, 49,4% au tir, 79,5% aux lancers.
Points forts : trop régulier, trop polyvalent.
Points faibles : équipe qui distribue les parts, attention à la santé.

Récompensée par un nouveau contrat bien gras, la saison passée du géant espagnol était de toute beauté même si elle n’avait pu passer le stade des demi-finales. Cependant, Marc a reposé les jambes en ne rejoignant pas son frère au massacre de Villeneuve d’Ascq, ce qui pourrait lui permettre de jouer une nouvelle fois toute la saison. Attention aux Grizzlies, qui comme les Hawks, Spurs ou Celtics ont plutôt tendance à faire tourner le cuir plutôt qu’à tout bombarder sur le numéro 33. Mais dans un soir à domicile où tout va dans le sens de Marco ? Il peut offrir le meilleur score de la Ligue, car ses pourcentages sont fabuleux et son combo passes/contres généreux. L’assurance tout risque.

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# 1 : DeMarcus Cousins
Statistiques 2014-15 : 24,1 points, 12,7 rebonds, 3,6 passes, 1,7 contre, 4,3 balles perdues, 46,7% au tir, 78,2% aux lancers.
Points forts : monstre numérique, dominant même dans un mauvais soir.
Points faibles : balles perdues, gourmand au tir, problèmes de fautes.

On l’adore pour son caractère, sa détermination et sa capacité à marcher sur tout autre basketteur à l’heure actuelle. Même un soir où ses tirs ne rentrent pas ou s’il a du mal à se mettre en rythme, DeMarcus trouve toujours un moyen de noircir la feuille, avec du rebond, du contre, de l’interception et des lancers grattés à la pelle. Cependant, son type de jeu et sa liberté apportent un lot de conséquences notables en Fantasy League, comme ses nombreuses balles perdues ou des tirs tentés par wagons de 20. Des détails à prendre en compte, mais qui ne peuvent brouiller l’évidence : quel que soit le soir où vous le prendrez, un 30-10 est à portée de main. Et alors les rencontres où tout va dans son sens…

Les géants, c’est fait ! Désormais, vous saurez quel joueur il faudra prendre lorsque des petites raquettes se présenteront en ville, ou lequel de ces hommes sera dans une grande forme au niveau de sa réussite au tir. Ne sous-estimez pas l’importance des lancers et des goodies, car c’est ce qui pourra faire la différence entre votre score et celui de votre voisin, plus malin sur la matchup du soir… Prochainement, les ailiers-forts !

Source image : Montage TrashTalk / FanSided


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