Damian Lillard, ce gros fanboy américain de Daniel Balavoine : “Je ne vais pas jouer au héros”

Le 17 oct. 2015 à 05:13 par Bastien Fontanieu

On le connaissait davantage dans l’industrie du rap plutôt que dans celle de Nostalgie, mais le meneur des Blazers a plus d’un tour dans son sac et monsieur a peut-être lâché la plus belle référence de ce mois d’octobre.

Rassurez-vous, calmez-vous, prenez l’air et descendez de votre nuage. Non, vraiment, ceux qui ont cru que Damian Lillard avait balancé du Balavoine en pleine interview, vous ouvrez la porte, vous sortez et vous fermez à clé derrière vous. Disons simplement que, dans sa perspective assez badante, qui consiste à devoir reconstruire une franchise à-peu-près tout seul et qui devrait prendre une décennie selon nos premières estimations, le All-Star préfère voir les choses collectivement plutôt que dans un modèle blindé sur un seul homme, lui en l’occurence. Non, il n’est pas comme ça Damian. Il n’est pas du genre à vouloir prendre ce rôle de héros à deux mains et embrasser le challenge crinière au vent, tel un Kobe déterminé sur son radeau paquebot californien. Non, sincèrement, tout ça n’est pas fait pour lui, surtout quand on signe pour 5 ans et 120 millions de dollars, un salaire qui ne correspond pas du tout à celui d’un super-héro. Alors, il en parle comment de tout ça le Lillard ?

Je ne suis pas très intéressé par tout ce blabla actuel autour de la question du leadership, pour être très honnête avec vous. C’est assez drôle d’ailleurs de voir que c’est devenue une vraie affaire auprès des médias. Tout ce qu’on fait et qu’on va faire sera basé sur le groupe. Je ne vais pas jouer au héros.”

Faut pas croire ce que disent les journaux ? Mes faux pas me collent à la peau ? Dans le corner il va me manquer le Nico ? Rappeur confirmé qui a déjà touché à plusieurs émissions et pourrait s’offrir une seconde carrière après celle en NBA, on espère tout de même envoyer à Lillard une copie du hit de Balavoine, juste pour voir sa réaction et lui donner envie de prendre le gouvernail à deux mains. Au-delà de ça, et donc pour revenir sur l’aspect sportif qui reste primordial, on souhaite simplement rappeler que le salaire de Damian impose une certaine attitude, que ce soit sur comme en dehors des terrains. Bien évidemment, son approche des médias est bonne puisqu’il met immédiatement l’équipe en avant et il fera plus ou moins le héro en prenant environ 100% des tirs de son équipe dans le money time cette saison, mais attention à garder la bonne ligne car les joueurs chèrement payés sont plus rapidement ciblés, surtout si ceux-ci demandent à être sous les projecteurs puis fuient lorsque l’heure de vérité arrive. Allez, on va parier sur un bon coup de bluff médiatique, bien pensé au mois d’octobre histoire de virer les mauvaises questions des journalistes comme on enlève les mauvaises pistes d’une playlist. En parlant de musique d’ailleurs, on retourne voir Daniel, il a des choses à nous dire…

Même les soirs de drame, il faut trouver la flamme qu’il faut. Pour toucher les femmes qui me tendent les mains, qui me crient qu’elles m’aiment et dont je ne sais rien. Voilà peut-être ce qu’il voulait nous dire au fond le Damian, non ?

Source : NBC Sports

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