Responsabilités accrues pour Jeremy Lamb cette année à Charlotte : Durant et Westbrook se marrent
Le 13 oct. 2015 à 07:31 par Giovanni Marriette
S’il en est un qui pourrait profiter à plein de l’absence longue durée de Michael Kidd-Gilchrist, c’est bien ce bon Jeremy Lamb. Pratiquement la seule option de Steve Clifford pour débuter au poste 2, l’ancien shooteur mal-aimé du Thunder a un gros défi à relever cette saison.
Il y a quelques semaines, de nombreux insiders plaçaient les Hornets parmi les prétendants aux Playoffs, à la lutte avec des franchises comme Indiana, Boston ou Detroit. Aujourd’hui la franchise de Michael Jordan est retombée d’un ou deux rangs chez les bookmakers et Frelon ne rime plus avec postseason… La raison ? La blessure et l’indisponibilité de Michael Kidd-Gilchrist (finalement évaluée à six mois) bien-sûr, d’autant plus quand on sait que l’ailier au shoot pourtant dégueulasse était la saison passée le baromètre de son équipe. Capable d’élever considérablement le niveau défensif de Charlotte et après avoir fait de gros progrès en attaque (de 7.2 à 11 points/match la saison passée), MKG arrivait dans sa quatrième saison dans la Ligue tout fier d’être l’un des cadres du groupe. Malheureusement, l’épaule de l’ailier des Hornets en a décidé autrement et on ne reverra donc pas sa belle mécanique de tir avant au moins le mois d’avril. On s’est compris.
Malgré tout cela, comme le dit si bien cette expression qui date de l’année de naissance d’Andre Miller, le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres et c’est donc à Jeremy Lamb que devrait revenir le poste de starter au poste 2, une “promotion” un peu par défaut puisque c’est à Nico Batum qu’aurait dû échoir au départ le spot arrière, avec donc Kidd-Gilchrist sur les ailes. De plus, comme le rappelle une source proche de la franchise de Caroline du Nord, Jéjé Lamb est tout simplement le seul “véritable” poste 2 de l’effectif de Clifford. Forcément, ça aide.
Ils adorent Jeremy Lamb ! Et puis c’est véritablement le seul arrière long et athlétique de tout le roster maintenant que Batum sera occupé à tenir le poste 3…
L’arrière de 23 ans est donc à un tournant de sa carrière, lui qui nous a habitué pour le moment à nous balancer à la gueule une sélection de tirs plus que douteuse, avec forcément le pourcentage qui va avec. Arrivé à OKC à l’été 2012 en provenance de Houston dans l’échange impliquant James Harden, Lamb n’a jamais réussi à s’imposer à Oklahoma, malgré une saison sophomore porteuse d’espoir, sans cesse barré par des extraterrestres du scoring réquisitionnant le ballon et les tirs même lorsque la salle est fermée. A l’arrivée, un joueur en perpétuel manque de confiance (7 points à 42% en carrière), qui ne shoote pas en rythme et qui envoie donc des parpaings à ne plus savoir qu’en faire…
C’est donc aujourd’hui l’occasion rêvée pour Jeremy Lamb s’il veut prouver à ses détracteurs et à Scott Brooks qu’il est plus qu’un porteur d’eau capable de mettre deux trois paniers de temps en temps. Et surtout qu’il est capable de s’inscrire dans un collectif, avec des systèmes autres que ceux des garbages durant lesquels il passait le plus clair de son temps la saison passée…
source texte : realgm.com
source image : nba.com