L’Italie gifle Israël grâce à sa belle adresse : 82-52, fallait pas tanker contre la France…

Le 13 sept. 2015 à 20:09 par Bastien Fontanieu

Apparemment, les copains d’Omri Casspi souhaitaient jouer l’Italie en huitième de finale plutôt que l’EDF à domicile. Compréhensible, sauf que nos amis transalpins ont donné la fessée du jour…

Dans un scénario plutôt similaire à celui de la veille lors de la rencontre opposant la Gaule à la Turquie, ce match n’aura vraiment duré qu’un quart-temps. Pas plus. Agressifs d’entrée et surtout très adroits grâce aux assauts de Marco Belinelli (3 bombes dans les 10 premières minutes), les soldats bleus prennent le match en main et ce ne sont pourtant pas les deux airballs de Bargnani ou sa petite blessure suivie par celle de Gallinari qui changeront la donne. L’ailier des Nuggets était justement à 21 points de moyenne sur le tournoi, il n’en marquera que 6 mais en fallait-il réellement plus ? Neuf unités d’avance pour son groupe au premier quart, dix à la mi-temps puis 29 en fin de troisième, la pluie ne cesse de tomber sur Israël et personne ne semble en mesure de pouvoir l’arrêter. Il faut dire qu’en face, un homme donnera la leçon et s’imposera comme le patron de la rencontre : Alessandro Gentile, trop polyvalent et concentré. La pépite de Milan est peut-être entourée de NBAers comme Bello, Gallo ou Andrea, mais c’est bien lui qui fera la totale à son adversaire.

27 points à 6/8 au tir dont 2/4 du parking, un peu de jeu au poste juste pour rendre fou son défenseur et de beaux lancers provoqués à l’Italienne, il n’y avait rien à faire contre l’arrière de la squadra ce dimanche. Surtout quand ses copains continuent sur leur rythme offensif (30 trois points tentés, 11 rentrés) et que les deux pieds sont enfoncés sur l’accélérateur de la Fiat. Mekel et Eliyahu sont pourtant motivés et trouvent un semblant de réussite (32 points à eux deux), mais difficile de tenir la cadence avec une équipe qui joue à 200 à l’heure et c’est justement l’erreur que commettra cette équipe dès le début de la rencontre. Afin de stopper l’Italie, mieux vaut mettre les deux mains sur le volant et arroser le moteur plutôt que de le laisser prendre feu, sinon on peut vite prendre l’eau et manger un écart entre deux antipasti. C’est d’ailleurs ce qu’il faudra vérifier avec le vainqueur du match opposant la Lituanie à la Géorgie, deux équipes qui ne sont pas trop axées sur le jeu rapide et qui feraient bien de se préparer quand on voit la puissance offensive que peut montrer la troupe de Marco sur 40 minutes. Quoi qu’il en soit, le message est bien passé chez Datome : s’il y a bien une équipe qui veut jouer la Serbie en demi, c’est elle.

Victoire large et impressionnante de l’Italie, qui respecte totalement son identité et s’élève avec. Quand ça rentre pour tout le monde sur un soir, difficile d’arrêter cette belle machine… Prochain match en quart, ce mercredi !

Source image : Sofascore.com


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