Le classement TrashTalk des pivots 2015 : Dwight Howard, 3ème position !

Voici le jeu préféré des fans de basket, chaque mois, chaque semaine et chaque jour de… chaque année ! Il fallait bien que TrashTalk  balance la sauce sur les monstres dominants de la saison passée, ce que nous faisons aujourd’hui en classant les meilleurs pivots en activité. On enchaîne en 3ème position, avec un triple défenseur de l’année qui occupe le poste de 5 chez les Rockets.

Comme d’habitude, et comme pour chaque hiérarchie qui se retrouve imposée devant les yeux de nos chers lecteurs, des critères bien spécifiques ont été choisis afin de départager les bêtes évoluant dans les peintures actuelles. Au programme, 6 catégories qui permettent d’obtenir une note générale, celle qui crée le classement final poste par poste. Il y a le bilan collectif, qui reprend le parcours de la franchise l’an passé et permet de voir l’impact qu’a eu un joueur sur le résultat du groupe. Il y a également les statistiques individuelles, baisant les pieds des joueurs les plus gourmands et redressant ceux qui seraient timides de la feuille. Puis vient l’arsenal offensif ainsi que celui défensif, deux catégories distinctes qui permettent de voir si un joueur domine réellement sur une partie du terrain ou bien s’il domine sur les deux. Enfin, le mental se posera sur le QI basket et le leadership de chacun, sans oublier la capacité à rester focus quand la pression monte et le karma tourne. Petit bonus ? Les points TrashTalk ! Qui pourrait s’asseoir à la table de Gary Payton, qui pourrait tenir le regard avec Rasheed Wallace, un classement TT ne serait pas un vrai classement sans le décompte des fautes techniques et autres barfights.

Et bien évidemment, vos avis sont les bienvenus en cas d’accord ou de désaccord. Vous êtes prêts ?
Tant mieux, car on analyse tout de suite Dwight Howard !

Bilan collectif : 9/10

Pour sa 11ème saison dans l’élite, le pivot des Rockets n’a joué que la moitié des rencontres de saison régulière mais il a pesé à chaque fois qu’il a foulé le parquet avec des moyennes restant très correctes. Ensuite, en Playoffs, l’ami Dwight a été énorme ce qui a grandement participé à la superbe campagne des Fusées texanes jusqu’en finale de conférence en retrouvant son pouvoir de dissuasion en défense et montrant un belle complémentarité avec ses coéquipiers.

Statistiques individuelles : 7/10

Howard n’avait pas aussi peu scoré depuis sa saison sophomore et n’avait pas aussi peu pris de rebonds depuis sa saison rookie. Sans oublier cette moyenne de 1,3 contre qui est la moins bonne (en saison régulière) depuis le début de sa carrière. Mais au final, cela reste un exercice où Dwight a tourné à presque 16 points (15,8) tout en ramassant plus de 10 rebonds (10,5) par rencontre ce qui est très honorable. D’autant plus qu’en Playoffs, il a augmenté toutes ses stats pour atteindre les 16,4 points accompagnés de 14 rebonds et de 2,3 contres.

Arsenal offensif : 6/10

S’il a progressé au poste bas en termes de moves et de finition par des petits hooks des deux mains tout en restant un sur-athlète très puissant et donc compliqué à stopper près du cercle, Dwight Howard a toujours de grosses lacunes en attaque. Il est quasiment inoffensif à plus de 3 mètres du cercle car il n’a pas de shoot ni de réelle vision lui permettant de délivrer de bonnes passes. Et pour couronner le tout, Howard est un tireur de lancers-francs médiocre qui n’a rentré qu’à peine plus de la moitié de ses tentatives la saison dernière (52,8%).

Arsenal défensif :  9/10

Clairement un monstre dans ce domaine. Il est grand, puissant, très mobile et doté d’un grosse détente. Il a le sens du timing pour placer des contres en deuxième rideau et s’améliore année après année en ce qui concerne les rotations défensives pour venir en aide et boucher les éventuels trous laissés par ses copains. Il a encore montré sur le dernier exercice qu’il était un pivot défensif de très haut niveau, capable de tenir n’importe qui au poste bas, de “fermer” efficacement et rester devant un joueur plus petit en cas de switch sans oublier de ramasser les rebonds par dizaines et d’envoyer du contre en nombre.

Mental : 6/10

C’est un secteur dans lequel Howard n’a jamais été un “tueur”. Il sourit un peu trop quand il devrait montrer les crocs, il est parfois un peu trop “soft” et n’est pas véritablement un leader. Mais dans ce rôle de lieutenant d’un James Harden dans une forme éclatante, ce bon Dwight a su se faire violence et apporter son expérience ainsi qu’un certain goût du combat qu’on ne lui connaissait pas forcément et qui a assurément fait un bien fou au mental de son équipe notamment quand il a joué avec quelques douleurs au genou en demi-finale de conférence contre les Clippers.

Points TrashTalk : 7/10

A travers quelques déclarations d’amour adressées à son grand ami Kobe Bryant notamment et parce qu’il fait partie de ces joueurs très costauds qui mettent des coups en toute discrétion, qui n’hésitent pas à aller au contact d’un adversaire s’approchant de leur cercle et qui ne sont pas du genre à refuser une petite échauffourée, Dwight Howard mérite une certaine reconnaissance en termes de trashtalking et de conduite borderline sur un parquet.

Moyenne totale : 7.33/10

Bien évidemment, les douleurs au dos et les blessures au genou ont empêché Howard d’avoir son rayonnement habituel mais il a su apporter quand même et a montré qu’il faisait partie des meilleurs à son poste. La saison prochaine, si sa santé le lui permet, D12 devrait être encore plus un facteur au sein de Rockets qui ne viseront rien d’autre que le titre après être allé jusqu’en finale de conférence lors des derniers Playoffs.

5ème position : DeAndre Jordan

4ème position : Al Horford

Source image : slamonline.com