Dorell Wright ou James Ennis ? Le Heat joue à pierre-feuille-ciseaux pour son dernier spot

Le 17 août 2015 à 10:47 par Bastien Fontanieu

Doucement mais sûrement, Pat Riley prépare la future saison du Heat avec un vrai souci du détail, comme le 15ème spot qui pourrait proposer un duel assez intéressant à suivre dans les prochaines semaines.

Après une première saison post-LeBron plutôt compliquée, notamment marquée par l’absence de Chris Bosh et une non-qualification en Playoffs pour la première fois depuis 2008, le gourou de Floride savait qu’il devait sortir le chéquier et rappeler à tout le monde qui est le patron. Ce sont donc plusieurs cadres qui ont été rempilés début-juillet (coucou Dwyane, coucou Goran), avant d’armer un superbe cinq majeur avec un banc nettement plus solide que celui de l’année dernière : Gerald Green et Amar’e Stoudemire, deux copains qui viendront épauler Erik Spoelstra dans sa conquête de l’Est en 2016. Du coup, même si les rumeurs se sont avérées incessantes concernant Mario Chalmers et Chris Andersen, le groupe pourrait rester intact jusqu’au camp d’entraînement, avant de trouver un potentiel preneur pour le meneur aux deux bagues. Intact jusqu’au bout ? Uniquement les 14 premiers hommes, puisque le 15ème spot opposerait actuellement James Ennis à un ancien de la maison, un certain Dorell Wright. C’est Barry Jackson du Miami Herald qui a annoncé le duel de la semaine en Floride.

Le Heat a gardé contact avec Dorell Wright et ses agents à Portland, la franchise souhaitant d’ailleurs poursuivre les discussions dans les prochains jours même si aucune offre officielle n’a été proposée aujourd’hui. Si le Heat souhaite offrir un contrat minimum au joueur et qu’il l’accepte en septembre, Wright serait préféré devant James Ennis pour le 15ème spot de l’équipe.

On peut d’ailleurs comprendre cette préférence, pour deux raisons principales. La première, c’est que Dorell est bien connu du Heat puisqu’il a passé ses 6 premières saisons professionnelles du côté de South Beach, avant de s’envoler vers Golden State, Philadelphie puis Portland. Sachant que Miami est dans une dynamique ambitieuse cette saison, mieux vaut prendre un joueur avec plus de bouteille qu’un autre qui va rentrer dans sa deuxième année en NBA. La seconde raison, c’est que dans le jeu ultra-espacé que souhaite souvent prôner Erik Spoelstra, la réussite extérieure de Wright est une vraie arme à utiliser en sortie de banc. Ennis n’est pas affreux dans ce domaine (32.6% l’an passé), mais Dorell tirait à 38% du parking la saison dernière et il a déjà rentré des wagons de tirs importants au fil de sa carrière. Un détail stratégique qui pourrait faire la différence, notamment au poste 3 où Luol Deng peut cracher ses poumons par moments. On va donc suivre à la loupe cette future décision prise par Riley et sa clique, sachant qu’il restera encore pas mal de business à réaliser autour des dossiers Chalmers et Birdman…

Plus les jours avancent, plus le Heat se prépare un effectif au top pour aborder la nouvelle saison régulière : attention au retour de la mafia en Playoffs, ça pourrait secouer à l’American Airlines Arena dans quelques mois.

Source : Miami Herald

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