Jour férié, mode canapé activé : documentaire sur le titre des Mavs en 2011 face à LeBron !
Le 15 août 2015 à 12:09 par Bastien Fontanieu
Un vrai 15 août, ça se fait probablement autour de bonne bouffe et avec des copains ou la famille dans les alentours. Mais quand on veut traîner un peu plus longtemps sous la couette, comment faire ?
Probablement cliquer ci-dessous, sur ce magnifique docu qui retrace le parcours des Mavs en 2011, cette équipe qui n’était pas vraiment annoncée dans les favoris en tout début de saison, mais qui fera le push nécessaire au printemps afin d’offrir notamment à Jason Kidd sa première bague de champion. Véritable bande de lascars menée par un Tyson Chandler rugueux et parfait dans son rôle, la version championne de Dallas aura charmé de nombreux fans, que ce soit par la présence de grandes gueules ou l’accomplissement de certaines carrières : DeShawn Stevenson, Shawn Marion, Jason Terry, Peja Stojakovic, des vieux pots dans lesquels la meilleure confiture sera créée en ce début de nouvelle décennie. Bien évidemment, mentionner les Mavs sans parler de Dirk Nowitzki serait condamnable à vie, lui qui touchera le paradis des basketteurs sur ces Playoffs et ces Finales, martyrisant l’opposition avec un arsenal offensif au sommet de ses capacités. Trop concentré, trop déterminé et surtout trop blessé par les défaites des années précédentes, le Wunderkind deviendra Wunderbar et remportera du coup ce titre tant espéré, lui qui ne pourra retenir ses larmes en retournant dans le vestiaire. Un Dirk intouchable, acclamé par la planète basket.
2011, c’est aussi la première année de LeBron à Miami, le rôle du vilain que tout le monde veut voir chuter, ces statistiques troublantes en Finale et cet avantage de 1-0 gâché à la maison sur un comeback mémorable des visiteurs. LeBron n’est pas ceci, LeBron n’est pas cela, Wade et Bosh ne savent trop où se placer et le banc du Heat a une drôle de tête : c’est aussi pour revivre cette période particulière dans l’histoire de la NBA que ce documentaire fait le plus grand bien. Une année spéciale, avec un champion sublime et dans un capharnaüm médiatique pratiquement sans précédent, quoi de mieux pour se faire plaisir un jour férié ?