Quoi de plus normal en ce jour saint célébrant la naissance de l’une des plus grandes gueules de l’histoire que de se rendre dans l’un des bastions déshérités de notre belle NBA. Car après une très brève discussion entre les membres de votre rédaction chérie, il est apparu plus que normal que de poser un big-up à une ville et une franchise qui nous auront fait vibrer des années durant, et qui nous auront surtout offert notre Papa à nous, Gary Paytoooon, dont la simple évocation du nom nous fait frémir. So now, let’s go to Seattle, pour un petit hors-série de notre tour quotidien des franchises qui peuplent la Grande Ligue. Et pour ce détour, nul doute que ces quelques brèves vous parleront à tous, tant les Sonics sont ancrés dans le paysage de la NBA et ce malgré leur “mort”. Enjoy !
Tu sais que t’es fan des Sonics quand…
Chaque année, tu te remets à rêver quand une franchise est à deux doigts d’être sur la paille. Cette fois-ci c’est la bonne. Enfin c’est ce que tu crois à chaque fois…
D’ailleurs tu ne veux pas de “Las Vegas Sonics” ni de “Carpentras Sonics”. Pour toi les Sonics doivent revenir, mais ils doivent le faire à Seattle. T’es quand même super utopiste toi.
La Cité Émeraude bordel… Rien que le surnom de la ville claque. “Windy City” et “Big Apple” à côté c’est de la gnognotte.
Contrairement à bon nombre de tes potes, tous en fait, tu ne crains plus rien car tu es déjà mort une fois. C’était en 2008 et cette date te fout les larmes à sa simple évocation.
Malgré tout, tu peux quand même te consoler en te disant que le “Real MVP” a commencé sous tes couleurs.
Tu possèdes donc un MVP dans le palmarès de ta franchise. Et y’a même pas à discuter là-dessus.
Si tu pouvais choisir, tu quitterais Marseille pour aller habiter à Dunkerque. Parce que le Nord c’est stylé et chaleureux.
Et puis tu adores la pluie.
Tom Hanks et Meg Ryan sont deux de tes chouchous.
Hersey Hawkins en est un autre.
Et d’ailleurs Hawkins + Ellis + Payton + Schrempf + Perkins + McMillan en 98, c’est quel level de violence du parking ça ?
Tu sais très bien que, comme beaucoup d’autres, tes Sonics auraient une belle bague au doigt s’ils n’avaient pas croisé ce foutu extraterrestre en 96…
Au diable Vince Carter, Antonio McDyess ou autre Michael Machin : tu sais que le dunkeur au combo hauteur / puissance le plus ouf de tous les temps n’est autre que le Reign Man.
Tu ne trouves d’ailleurs pas étonnant que le mec soit devenu gros, alcoolique, drogué et fauché après son départ des Sonics. Après tout ça doit pas être facile de quitter le paradis.
Au diable aussi Dirk Nowitzki, qui n’aurait sans doute jamais osé quoique ce soit sans les portes défoncées par l’ami Detlef Schrempf. Quelqu’un se rappelle d’ailleurs qu’il tapait des “360 Rider avec ballon en flamme” sur Hang-Time dans les années 96/98 ? Pas abusé DU TOUT.
Bon il est temps de parler de Gary non ? Défenseur ultime sur les postes arrières, grande gueule parmi les plus féroces de l’histoire, jamais peur de s’attaquer aux plus grands, surnom stylé de ouf… mais palmarès trop léger malheureusement. C’est pas grave Gary, tu es et tu resteras Papa.
Tu as connu George Karl quand il était un bon coach.
Tu as connu Lenny Wilkens quand il était un joueur.
Tu a connu Jim McIllvaine titulaire et tu as surtout cru au triptyque Petro – Sene – Swift dans une raquette.
Et bizarrement c’est cette année-là que la franchise a disparu…
Non seulement tu es d’accord avec l’adage “c’était mieux avant”, mais toi tu te l’es carrément tatoué.
Source image : mynorthwest.com