Larry Bird remet l’église sur la place du village : “Paul George ne décide pas ce qui se passe ici”
Le 16 juil. 2015 à 11:05 par Benoît Carlier
Paul George a beau être l’homme le mieux payé du vestiaire des Pacers, il n’en reste pas moins un joueur au service de son coach. C’est le message qu’a voulu lui faire passer Larry Bird, histoire de lui montrer qui avait le plus de cheveux blancs sur le crâne et donc qui décidait au sein de la franchise.
Larry Bird et Frank Vogel ont déjà prévenu : les radars risquent de s’emballer dans l’Indiana à partir de la saison prochaine avec du basket small ball bien plus propice au jeu rapide que lorsque Roy Hibbert et David West causaient des embouteillages dans la raquette. Dès la rentrée, chaque joueur va devoir y mettre du sien pour faciliter la transition vers cette nouvelle philosophie de jeu prônée par les Pacers. Si ça ne devrait pas poser de souci à Monta Ellis, toujours partant lorsqu’il s’agit de battre des nouveaux records de vitesse balle en main, Paul George va sûrement nécessiter un peu plus de temps d’adaptation pour prendre ses aises à l’intérieur. Aux dernières nouvelles, PG-13 semblait d’accord pour dire que le small ball suivait l’évolution moderne du jeu en NBA mais avait encore du mal à s’imaginer poste 4 sur de longues séquences.
« Je suis un joueur. Je donnerai le maximum, peu importe où vous mettez sur le terrain. Je ne serai pas ailier-fort 30 minutes par match, mais si je dois y jouer quelques minutes ça me convient tout à fait. »
Un message à première vue bourré de bonne volonté de la part du franchise player d’Indianapolis, mais pas encore suffisamment au goût de « Larry Legend » qui n’a pas hésité à faire savoir qui détenait la télécommande dans la famille des Pacers.
« Paul George ne décide pas de ce qui se passe ici. » Traduction : il ira prendre des coups dans la raquette si l’encadrement du club le décide ainsi.
Auteurs d’une belle free agency jusqu’ici, les Pacers ont effectué les ajustements nécessaires pour permettre à Frank Vogel de proposer un jeu up-tempo grâce à des mobylettes qui manient bien le ballon. Avec la récente signature de David West à San Antonio, des minutes vont se libérer au poste d’ailier-fort et Paul George pourrait se retrouver dans cette position plus souvent qu’il ne l’espère. Elle lui permettra d’espacer le jeu de son équipe et de proposer une menace extérieure supplémentaire en attaque, mais elle implique aussi plus de pénétrations de la part de PG ainsi que des parties de bataille de coudes sous le cercle pour mettre la pression au rebond. Des tâches pas forcément appétissantes qui réclament plus d’efforts et vous garantissent de beaux bleus tous les soirs. Pourtant, il faudra faire avec…
Après une année de rééducation, les efforts ne sont pas terminés pour Paul George qui va désormais devoir venir se frotter aux gros morceaux d’en face dans la peinture. Larry Bird l’a déjà fait comprendre, les traitements de faveur n’existent pas à Indianapolis.
Source : Real GM
Source image : Mail.com