Troisième match discret de LeBron James : 40 pions, 12 rebonds, 8 passes et un nouveau record
Le 10 juin 2015 à 08:16 par Leo
Déjà gargantuesque aux Games 1 & 2, le “Chosen One” ne s’est pas fait prier pour remettre une fois encore le couvert la nuit dernière face aux Warriors. Létal dans ses prises d’initiatives et ses percées puissantes vers le cercle, LeBron James a ajouté une nouvelle ligne brillante à son CV…
La planète basket l’attendait au tournant : l’enfant du pays de 30 piges a tout sauf manqué son rendez-vous avec la victoire, un deuxième succès acquis 96 à 91 au final qui permet à présent à ses partenaires de virer en tête dans ces Finales. En ce qui le concerne, le “King” s’est encore et toujours démené afin de masquer les absences préjudiciables de Kyrie Irving et de Kevin Love. Redoublant d’abnégation et d’altruisme, il n’a pas tergiversé dès qu’il fut question d’aller marquer les paniers importants, de convertir ses lancers-francs dans le clutch (10/12) ou de faire ressentir sa présence à Harrison Barnes puis à Andre Iguodala au cours de ses nombreuses isolations. Bien épaulé par le trublion Matthew Dellavedova au cœur du combat, le célèbre numéro 23 des Cavs finit la rencontre sous les vives clameurs d’un public aux anges, ce dernier affichant pas moins de 40 poins, 12 prises au rebond et 8 caviars.
Au diable le 14/34 au tir qui va faire grincer les caries de certains, ouverture d’une nouvelle page dans le Livre des Records de la Grande Ligue ! En effet, grâce à cette énième fiche statistique remarquable, ce LeBron James qu’on hait apprécier – ou qu’on adore détester, selon les goûts et les couleurs de chacun – compte à l’heure actuelle 123 unités inscrites sur les trois premiers affrontements des Finales, soit le meilleur plafond atteint par un joueur dans l’histoire NBA, toutes générations confondues. Il dépasse ainsi le Warrior Rick Barry qui, quant à lui, en avait marqué 122 lors des Playoffs de 1967. Comme quoi, le destin est un sacré farceur quand même…
Bon, ça commence à picoter là ou toujours pas ? En tout cas, Stephen Curry et ses compagnons de route en ont pris plein les yeux hier soir.
Source image : Twitter, @Cleveland_FR