Roi de la débauche, J.R. Smith revient pour terroriser Chicago : prosternez-vous, pauvres Bulls !

ENFIN ! Le revoilà, le souverain pontife des alcooliques notoires de la Ligue, prêt à faire parler la poudre blanche et plonger l’arène des Taureaux dans les ténèbres. MOUHAHAHAHA…!

Quel plaisir démesuré que de savoir le Seigneur “Gérard” finalement sur le retour, notre maître à tous jusqu’aux confins du Mordor et au-delà. Quoi, le palefrenier fragile Iman Shumpert pourrait ne pas participer au pugilat de ce soir ?! Eurk, les Cavaliers n’en ont cure ; ils savent pertinemment qu’ils vont ré-accueillir en leur sein, après deux matches de suspension injustes et deux semaines d’attente quasi insupportables, leur fringuant artificier à la gâchette plus que facile. Facile, tel est bien le terme odieux que nous venons de prononcer ?! Quelle hérésie, quel affront éhonté à la grandeur d’âme qui est celle de inénarrable J.R. Smith, une personnalité saluée d’ailleurs par tous les royaumes de la galaxie. Car oui, “facile” ne fait pas partie du vocabulaire si étayé de notre illustre majesté, shooteur hors-pair et bientôt auto-proclamé comme l’un des plus redoutables de l’histoire du basket, ce sport conçu par un mortel futile qui ne respecte pas encore suffisamment les talents tant divins qu’insoupçonnés de notre Sieur “Gérard”. Nous en avons la larme à l’œil…

Trompé par la ruse infâme du Hobbit Celtic Jae Crowder il y a peu, le Troll Kendrick Perkins a dû puiser dans ses pouvoirs surnaturels pour tenter de canaliser le courroux dévastateur de cet empereur meurtri de la balle orange et à présent vert de rage, aveuglé par ses pulsions démoniaques qui l’invitaient à finir à trois grammes dans une cellule miteuse de dégrisement du commissariat d’Akron à rayer de la carte la ville de Boston ainsi que tous ses fans à la fierté toujours aussi disproportionnée… Mais l’heure n’est plus aux remords superflus du commun des lucides, il est grand temps que les innocentes Vachettes de l’Illinois s’inquiètent du sort que l’éphèbe aux mille et trois tatouages, le Broly tout-puissant et incontrôlable de Cleveland, leur réserve dès 2h du matin. ‘A quelle sauce Derrick Rose et ses compagnons d’infortune vont-ils être mangés ? Quel récital qui servira de modèle aux générations futures nous offrira le véritable paternel caché de Tim Hardaway J.R. ce soir ?’ : vous refusez de vous rendre à l’évidence, vous osez douter de la colère immanente de “Gérard” ?! Misérables effrontés que vous êtes… Contemplez un peu au lieu d’esquisser ce sourire immonde sur votre visage de blasphémateurs ! On parle ici du GOAT, pur, charnel et indiscutable, pas de cet hybride freluquet qu’a été ce Michael Jordan, ou quelque chose du genre…

Il pourrait très bien se produire ceci…

…ça, si Sieur “Gérard” éprouve une quelconque pitié pour Tom Thibodeau, Jimmy Butler et les autres…

…ou encore cela, en faisant exprès de se bander les yeux en plein match !

Prosélytisme humoristique et trivial mis à part, J.R. Smith est back dans les bacs et, rien que pour cette nouvelle savoureuse, cette journée fait déjà partie des plus belles de l’année. “Gérard” aura sans l’ombre d’un doute carte blanche pour arsouiller à gogo en catch-n-shoot, alors pourquoi refuser de regarder la vérité en face pour sa Fantasy League ? Hein, vous ne l’avez pas encore sélectionné ?! Pfff, petits joueurs…

Allez, on termine cet éloge ubuesque à l’égard de l’un des virtuoses les plus extravagants de notre ère sur une note musicale, avec, plus précisément, le son qui résonnera en continu dans son crâne décervelé de héros éternellement incompris en cette soirée de reprise en NBA. A vos kevlars, les douilles vont recouvrir l’United Center tout entier, y’aura plus aucune parcelle praticable, juste des piles de cadavres au milieu des décombres ! Le bougre et meilleur sixième homme 2013 va mitrailler à tout-va, que ça vous plaise ou non… Réveille le léviathan qui sommeille en toi, muscle ton jeu : ON N’ATTEND QUE CA, BORDEL !

Fais-nous rêver, “GERARD”, comme le ‘Pope of Dope’ que tu es !

Source image : montage TrashTalk