Kawhi Leonard nommé Défenseur de l’Année : la tarentule des Spurs enchaîne les trophées !
Le 23 avr. 2015 à 16:24 par Bastien Fontanieu
Il a 23 ans, n’a pas encore été All-Star, mais possède désormais un titre de Défenseur de l’Année à mettre à côté de celui de MVP des Finales. L’ailier des Spurs prend la place de Joakim Noah dans la hiérarchie des stoppeurs !
La bataille fût serrée jusqu’au bout, mais c’est finalement la tarentule formée à San Diego State University qui l’emporte. Aux coudes à coudes avec Draymond Green, l’intérieur polyvalent des Warriors réalisant une campagne remarquable dans sa moitié de terrain, c’est Kawhi qui a séduit le plus grand nombre de votants, en repartant avec 333 votes contre 317 pour Green. Alors qu’il avait loupé 18 rencontres sur la saison régulière et qu’il prenait pas mal de retard dans cette course, c’est grâce à un énorme mois de mars que la hype a changé de camp, Draymond n’arrivant pas à tenir malgré les excellents résultats de Golden State. Il faut dire que depuis ses dernières Finales face au Heat, durant lesquelles il avait notamment défendu à merveille sur LeBron en antenne nationale, la réputation de Leonard a explosé et on attendait le gamin dans les finalistes sur ce trophée.
(Source : Twitter)
En l’emportant dès sa 4ème saison professionnelle, Kawhi devient le premier ailier récompensé depuis Ron Artest en 2004, quand les Pacers faisaient flipper tout le monde sur demi-terrain et l’ami des pandas jouait sérieusement au basket. Concernant le classement de cette année, retenons tout de même la très belle 5ème place de Rudy Gobert, le podium complété par DeAndre Jordan et Anthony Davis pour accompagner les 4 monstres. Un très beau quintet qui a martyrisé de nombreuses attaques, mais quand celle des Spurs s’est resserrée c’est bien Leonard qui a le plus étonné. De Curry à Harden en passant par Westbrook, les plus grands attaquants passés par l’AT&T Center sont repartis les mains sur les genoux, face à la pression du timide ailier : 2.3 interceptions par rencontres et des mains interminables, ça aide.
On attend donc avec impatience la conférence de presse, histoire d’obtenir un combo sujet-verbe-complément de qualité et quelques remerciements monotones.
Source : NBA.com
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