Charlotte se fait plaisir, Turner voit triple, Lopez en sauveur : tout le monde veut aller en Playoffs !
Le 02 avr. 2015 à 07:18 par Leo
Quelle personne infâme et mal avisée a dit que la Conférence Est ne vendait pas de rêve avec ses matches à dormir debout excitants dès 1h du mat’ ?! A un peu plus d’une demi-douzaine de rencontres de la fin des haricots (pour certains…), ni les Hornets, ni les Celtics ou encore les Nets ne veulent lâcher le morceau, ces trois franchises se bousculant à l’heure actuelle au portillon du Top 8. Condensé de leur performance respective du soir à trois semaines du début tant attendu des Playoffs !
Charlotte recevait les Pistons et n’a pas fait dans le détail (victoire 102 à 78)
Succès solide et sans appel pour les hommes de Steve Clifford qui se sont remobilisés au meilleur des moments après leur passage à vide face à Boston lundi dernier. Gargarisés par l’adresse longue distance de Marvin Williams (18 unités à 3/6 du parking et 6 rebonds) et l’omniprésence de leur meneur phare, autrement dit Kemba Walker (17 points, 6 rebonds, 4 passes et 3 interceptions), les Frelons ont survolé les débats sans tergiverser une seule seconde, laminant une fébrile escouade de Detroit qui avait décidé, à juste titre, de se ramener les mains dans le fut’ en Caroline du Nord. Malgré un Lance Stephenson une nouvelle fois cloué sur le banc, Charlotte décroche sa 32ème win de la saison tout en montrant à la concurrence qu’il lui reste toujours quelques taquets à placer dans ce sprint final ô combien indécis…
A Boston, le nouveau maître des lieux se nomme Evan Turner (victoire 100 à 87)
Les Pacers l’ont appris à leurs dépens : la vision de jeu proposée par l’un de leurs anciens joueurs fut bien trop difficile à neutraliser cette nuit, dans un TD Garden toujours aussi verdoyant. Hormis les performances notables de George Hill (21 pions inscrits à 9/11 au tir, 6 offrandes et autant de rebonds) et de Rodney Stuckey en provenance du banc (16 unités en 20 minutes), Indiana a calé dans l’exécution de son plan d’attaque, la faute à une défense plus appliquée du camp d’en face. En effet, bien que Kelly Olynyk se soit pourvu d’un somptueux cocard à l’échauffement, ses partenaires ont su élever leur niveau de jeu à l’unisson, laissant alors apparaître une répartition homogène des points sur la feuille de match finale qu’Evan Turner a noircie avec brio. Signant là son troisième triple-double de la saison avec 13 points, 12 passes et 11 prises sous les arceaux au compteur, le natif de Chicago de 26 balais permet aux siens de garder le contact avec cette fameuse huitième place qualificative. Pour les fermiers d’Indianapolis en revanche, ça commence à sentir le roussi..!
Les Nets à quelques centimètres de se faire crucifier par “Carmelo Cleanthony” (victoire 100 à 98)
Que ce fut dur pour Lionel Hollins et ses troupes…! En tête durant quasiment l’ensemble du derby, les rivaux des Knicks ont bien failli se faire surprendre à quelques minutes du terme. Maladroits dans la conclusion de leurs séquences offensives, Deron Williams (26 points et 7 assists, il était temps…) et ses comparses ont eu toutes les peines du monde à freiner le retour tonitruant des jeunes protégés de Derek Fisher. Le désir émis par Jason Smith de “tout faire pour barrer la route” aux Nets s’est éteint à deux secondes du gong final quand Brook Lopez (18 unités et 7 rebonds) s’élève pour la première fois de sa carrière plus haut que tous les autres afin de pousser la gonfle qui finit par embrasser délicatement le fond du filet. Cleanthony Early n’est qu’à un airball cheveu de rentrer le tout premier buzzer-beater de son existence et la soirée faste de l’Italien Andrea Bargnani (22 points et 5 rebonds en 27 minutes) se solde par une énième désillusion. Bref, en verrouillant ce cinquième succès consécutif dans la douleur, Brooklyn conforte non seulement la huitième place à l’Ouest de manière provisoire mais fout désormais les pétoches au Miami Heat (7ème position) en affichant un bilan identique à 8 affrontements de la ligne d’arrivée ! Attention les Floridiens, un malheur est vite arrivé…
En somme, cette Conférence Est ne semble pas encore prête à dévoiler son verdict définitif, le suspense demeurant donc entier en marge du classement. Les différents prétendants aux derniers strapontins savent plus que jamais qu’ils n’ont plus le droit à l’erreur s’ils souhaitent poursuivre l’aventure au-delà du 18 avril.
Source image : montage TrashTalk