Défaite des Celtics à OKC : occasion ratée d’installer les meubles dans le Top 8…

Les soirées passent, les matches s’enchaînent et les victoires deviennent de plus en plus précieuses dans cette course aux Playoffs. Boston peut aujourd’hui se mordre les doigts en ayant laissé passer une belle chance du côté d’Oklahoma City cette nuit (122-118)…

Brad Stevens avait fait le plus dur. Il le savait, qu’en permettant à ses hommes de mener à la mi-temps sur le parquet du Thunder (57-53), la plus grosse partie du boulot avait été accomplie. Il le savait, qu’en tirant à 64% sur ces 24 premières minutes, il réalisait un exploit dans les plaines d’OKC. Il le savait, qu’en limitant Russell Westbrook à quelques mauvaises décisions et des tirs forcés notamment grâce à l’énorme défense d’Avery Bradley, ses hommes pouvaient se reposer tranquillement à la pause. Se reposer justement, peut-être un peu trop quand on voit la second mi-temps proposée par les visiteurs venus du Massachusetts, un coup de barre terrible qui aura forcé les Celtics à redevenir cette équipe un peu trop jeune et bordélique, commettant des erreurs assez bêtes dans un match aussi serré et précieux tout en laissant la bande à Scott Brooks se balader (40 points dans le troisième quart). Sans Kevin Durant, ni Serge Ibaka, avec un RW en demi-teinte et un Marcus Smart tout simplement en feu (25 points à 7/12 du balcon), on ne sait pas vraiment ce que la maison verte pouvait demander de plus. Ah si tiens, peut-être une défaite des Pacers à Chicago ? Tout était rassemblé pour que Tyler Zeller et ses potes confirment leur place dans le Top 8 cette nuit, mais le réveil de l’adversaire et l’endormissement des petits hommes verts aura effacé ce doux rêve.

Les 15 points marqués par Westbrook dans le troisième quart ajoutés aux trop nombreuses pertes de balle (20 au total) permettront à Enes Kanter et compagnie de reprendre le volant en mains, un virage tellement violent que le Thunder ne regardera pratiquement plus derrière malgré un joli concours de lancers en fin de match. Ainsi, si cette victoire leur permet de reprendre la place des Pelicans dans leur Top 8, la défaite conserve Boston dans son Top 8 mais uniquement par avantage des confrontations avec les Pacers dont le bilan est désormais le même (30 victoires – 37 défaites), plutôt que par une victoire solide qui tendait les bras aux Celtics. Le petit rayon de soleil viendra donc de Smart qui avait effectué sa carrière universitaire dans l’Oklahoma, un retour à la maison réussi puisque le meneur a tout fait sur ce match, rentrant chaque gros tir tout en défendant avec cette habitude solidité, sans oublier un peu de trashtalking avec Steven Adams. Le genre de performance à laquelle il faudra s’habituer dans les années à venir, le pitbull ayant encore du temps pour bosser son tir mais possédant déjà un bagage offensif très intéressant.

Direction San Antonio pour jouer des Spurs fâchés d’avoir récemment perdu en prolongations : pas la meilleure opération pour les Celtics, qui devront compter sur les Cavs pour gérer les Pacers et Sacramento pour freiner les Hornets…

Source image : concordmonitor.com