Les Bucks vont couper leur pied de weed : Larry Sanders peut aller voir ailleurs

Le 19 févr. 2015 à 04:00 par Benjamin

Larry Sanders, Milwaukee Bucks

C’était dans les petits papiers depuis quelques temps, c’est désormais tout proche d’arriver. Larry Sanders et les Bucks vont se séparer d’un commun accord et mettre fin à leur collaboration qui avait pourtant si bien débuté.

Prolongé pour 4 ans et 44M$ après une troisième saison pleine de promesses dans la ligue il y a deux ans, un an avant la fin de son contrat rookie, le grand Larry a tout de même été beau joueur en acceptant de laisser une grande partie de la somme sur la table (21M$ pour être précis). De fait, les 15M$ qui lui sont encore dus (il en a déjà perçu 8 pour la saison en cours) lui seront versés au rythme d’environ 2M$ par an jusqu’en 2022.

Les Bucks s’en tirent donc pas mal, eux qui avaient (à juste titre) placé tant d’espoirs dans leur joueur. En plus d’être très souvent dissipé et incontrôlable lorsqu’il jouait, Larry Sanders a aussi connu deux dernières années absolument chaotiques hors des parquets. Entre la bar fight qui lui a couté un pouce quelques mois après le début de la saison 2013-2014, les deux suspensions (5 puis 10 jours pour récidive) reçues pour avoir un peu trop tiré sur le joint, et même deux citations de police pour avoir abandonné ses chiots dans le froid de Milwaukee, les casseroles ne manquent pas.

Jason Kidd aura eu beau laisser toutes les dernières chances du monde à son pivot d’être réintégré à l’équipe, en le couvrant pendant de longs mois devant la presse qui s’étonnait de ses absences répétées, cela n’aura pas suffi. Il semble bien que l’amour de Sanders pour les herbes de Provence ne soit pas vraiment compatible avec une carrière au haut niveau, même si les tests anti-dopage ne sont pas vraiment des plus stricts dans la ligue. Il aurait peut-être pu s’en tirer au bon vieux temps, mais un tel mode de vie ne passe pas dans la NBA d’aujourd’hui.

Le Bernard Lama des gymnases sera donc bientôt libre comme l’air de signer dans une autre franchise pour finir la saison. Une option qu’il ne devrait toutefois pas envisager, puisqu’il semblerait qu’il ait des plans autres que le basket d’ici l’été prochain. Un pèlerinage vers la Jamaïque ? L’ouverture d’une boutique d’herbe médicinales dans le Colorado ? Seul lui le sait (ou peut être pas d’ailleurs). Une chose est sure, ce sera loin du hardwood.

Un immense gâchis pour celui qui a déjà gagné son droit d’entrée au club des pivots dépressifs, où figurent en bonne place les Greg Oden et autres Andrew Bynum, incapables de résister à la pression d’une carrière de haut niveau. A seulement 26 ans, l’espoir est quand même toujours de mise, mais pour combien de temps ?

Source : yahoo.com

Image : teespring.com