New Orleans Voodoos : après « Unibrow », Jrue Holiday prend un congé payé de 2 à 4 semaines
Le 22 janv. 2015 à 17:05 par Benoît Carlier
Au moment de choisir une nouvelle appellation pour remplacer les Hornets, New Orleans aurait peut-être dû porter son choix sur les Voodoos plutôt que les Pelicans. En effet, il ne serait pas très étonnant d’apprendre qu’un sorcier a jeté un sort sur la ville de NOLA dernièrement, les cadres de la franchise devant pointer à l’infirmerie les uns après les autres.
Alors qu’ils fêtaient le retour de leur franchise player face aux Lakers mercredi dernier, les Pelicans ont perdu le troisième meilleur marqueur de leur équipe, Jrue Holiday. L’ancien Sixer sera indisponible deux à quatre semaines suite à une blessure de stress au pied droit. Des vacances forcées malvenues pour Holiday et New Orleans alors que les PlayOffs semblent déjà s’éloigner de Louisiane malgré un bilan parfaitement équilibré de 21 victoires pour 21 défaites à la mi-saison.
L’absence d’Anthony Davis la semaine dernière s’était soldée par un bilan étonnant pour les Pelicans qui étaient allés chercher un succès à Philadelphie et Toronto (!) avant de céder face aux Knicks au Madison Square Garden. Un bilan que seul Monty Williams est capable d’expliquer. Et même si Jrue Holiday est moins indispensable à son équipe que peut l’être « Unibrow », le meneur tourne quand même à 15,2 points et 7,1 assists par match et il devrait faire défaut aux Pelicans dans la création comme en défense.
En son absence, Tyreke Evans devrait avoir encore plus de responsabilités, mais il aura aussi une excuse supplémentaire pour monopoliser la gonfle dans le money-time, quitte à n’en faire qu’à sa tête comme ça a déjà pu être le cas cette saison. Seul rayon de soleil dans cette ambiance morose, New Orleans jouera 10 de ses 12 prochains matches au Smoothie King Center. Un avantage suffisant pour griller Phoenix et Oklahoma City dans la course à la huitième place à l’Ouest ? Ne misez pas votre maison dessus…
Source : NBA.com
Source image : Derick E. Hingle – USA TODAY Sports