Comme Jean-Claude Dusse, Mark Cuban sait qu’il ne peut pas miser sur son physique pour serrer
Le 30 nov. 2014 à 18:15 par Ludovic
Un peu à la manière du plus grand séducteur jamais vu sur grand écran, Mark Cuban sait qu’il ne peut pas miser que sur son physique d’apollon pour recruter des agents libres. Ainsi, plutôt que décider de se mêler à la lutte, le texan préfère courir d’autres lièvres.
Ainsi, même si Carmelo Anthony était sur le marché cet été, et même si les Dallas Mavericks ont tenté leur chance, le propriétaire de la franchise ne se voyait pas gagner le gros lot, et a préféré la jouer cool plutôt que de miser toutes ses chances sur une seule cible. Face à Chicago, Los Angeles et Houston, Mark Cuban sentait que son équipe avait moins d’arguments. Et, franchement, ça se tient :
“Bien sûr, je n’aurai pas dit non (à une signature de Carmelo Anthony à Dallas). Mais je ne me sentais pas vraiment en confiance. Il n’avait pas dit oui. Pour moi, quand quelqu’un ne vous dit pas oui… je fais partie de la vieille école de la vente. Et je ne pense même pas que j’aurai pu avoir les couteaux viande (référence au film “Glengarry GlenRoss”, où les fameux couteaux représentent le deuxième prix). On était d’ailleurs tellement confiants qu’on a signé Chandlers (Parsons) avant qu’il prenne sa décision finale.” Mark Cuban
Leçon du jour : si la fille sur laquelle vous avez des vues est trop bien entourée et que la concurrence vous paraît féroce, changez plutôt de cible, quitte à ce que le deuxième choix soit beaucoup moins sexy. D’ailleurs, Chandler Parsons l’a sans doute très bien pris.
Selon Mark Cuban, le fait est que sa franchise ne pouvait rien offrir de plus que New York. Même si elle est supérieure sportivement à l’heure actuelle, le probable départ à la retraite de Dirk Nowitzki dans les deux prochaines années risque de marquer le point de départ d’un nouveau cycle et d’une reconstruction. Chose que Carmelo Anthony vit actuellement à Big Apple, mais avec 30 millions de dollars en plus.
Le speech a du mal à paraître crédible. De plus, ne pas se donner à fond pour un joueur de cet acabit ne ressemble pas vraiment à Mark Cuban. Peut être veut-il sauver les apparences en évitant d’annoncer un énième recalage qui l’aurait mis mal à l’aise. Son mentor, Jean Claude, n’avait pourtant pas ce genre de gêne.
Source article : Pro Basketball Talk
Source image : rantsports.com