En feu, Monta Ellis fait oublier l’énorme absence de Raymond Felton
Le 20 nov. 2014 à 10:23 par David Carroz
De retour de blessure, Raymond Felton purge actuellement ses matches de suspension suite à son adhésion à la NRA. Ce qui aurait pu être un handicap insurmontable pour Dallas s’est avéré hier une opportunité unique pour des joueurs de moindre importance de se distinguer, à l’instar de Monta Ellis, pour remporter une rencontre serrée (105 – 102) à Washington cette nuit.
Ce n’était pourtant pas chose aisée, les Wizards enregistraient de leur côté le retour de Bradley Beal. Moins doué que Felton, c’est sur le banc que le jeune arrière débutait le match, traitement que notre “Immonde” favori ne pourra pas tolérer lorsqu’il sera de nouveau disponible. Mais Beal s’en est accommodé, finissant meilleur marqueur de son équipe avec 21 points à 9/17 dont 3/6 à 3 points en 25 minutes. Depuis son canapé, “Raymond la Taupe” n’est pas impressionné. Il trouve ça mignon, mignon, mignon, tout au plus.
Gareth Temple était donc titulaire probablement pour la dernière fois aux côtés d’un John Wall maladroit mais altruiste (11 points à 5/17, 8 échecs pour commencer, 11 passes). Surtout, le meneur All-Star a manqué un shoot à 3 points pour égaliser en fin de match, alors que Beal venait de provoquer un passage en force. Deux choses impensables pour Raymond Felton. Premièrement il ne fait jamais de passage en force, puis il ne rate pas de shoot. Encore moins décisif.
Dirk Nowitzki, lui non plus, n’en loupe pas beaucoup. Pourtant peu en verve au tir depuis le début du match (13 points à 4/12), tout juste de retour sur le parquet (après un passage au vestiaire pour soigner une cheville tordue lors d’un contact avec Kris Humphries), il rentre un 3 points important à 80 secondes de la fin pour donner un break de 5 points à son équipe. Les Wizards ne reviendront pas. Un rôle qui revient habituellement à l’absent de la soirée.
Je tiens à remercier Raymond Felton de m’avoir sans cesse encouragé à prendre ces tirs que lui rentre aussi facilement. – Dirk Nowitzki dans un univers parallèle.
Mais celui qui a masqué l’absence du FOAT (Fattest Of All Time), c’est la crevette Monta Ellis. Oui, un mec qui semble taillé dans une biscotte, comme celles que mange par dizaines au petit déj’ ce cher Raymond. Avec 34 points à 10/21 dont 2/4 de loin et 12/14 aux lancers francs, l’arrière des Mavs a porté son équipe sur ses maigres épaules pour permettre à son équipe de s’imposer.
Comme quoi, le gros ventre ne sert pas à grand chose, si ce n’est à la renommée de notre ami Raymond. Fat don’t lie.
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