Qui sont les meilleurs Européens en NBA ? Top 20 des meilleurs envahisseurs de la ligue !

Le 12 sept. 2014 à 12:28 par Giovanni Marriette

A l’aube d’une saison 2014/15 plus excitante que jamais et ouverte à toutes sortes de scénarii (sauf un titre des Lakers évidemment), petite pause européenne dans le programme avec un classement des 20 meilleurs joueurs de la Ligue issus du Vieux Continent. Un classement qui prend en compte le niveau actuel, mais aussi le palmarès et l’incidence de ces derniers sur la NBA depuis leur arrivée. L’occasion en ces temps de Coupe Du Monde de juger une fois de plus l’amitié Franco-Espagnole mais aussi, plus près de la NBA, d’offrir une exposition à des joueurs revanchards dont on devrait, sans trop se mouiller, entendre parler dès la reprise. Première partie du classement aujourd’hui avec les joueurs classés de 20 à 10, autant vous dire qu’il vous faudra attendre avant de découvrir les places de Rudy Gobert, Ronny Turiaf ou encore Rodrigue Beaubois. Ou pas…

20) Andrea Bargnani : New York Knicks, 13.3 points, 5.3 rebonds en 2013/14

Andrea Bargnani

Pour un film coquin c’est oui. Pour la NBA, c’est de plus en plus compliqué.

Pour une fois, on ne parlera pas de l’intérieur des Knicks en se foutant de sa gueule. Enfin juste un peu. Car avec un tel talent pur en attaque et une telle adresse, c’est plutôt dans le Top 5 qu’on devrait aujourd’hui retrouver Andrea. Oui mais voilà, le n°1 de la draft 2006 a décidé de vivre sur des acquis finalement pas suffisants pour la Grande Ligue, le tout en décochant la case défense sur son CV. Très en vue, voire étincelant par moments lors de ses années Raptors (21,4 points/match en 2011), l’Italien est depuis devenu ce joueur que l’on aime critiquer, détester et vanner à longueur de journée et le moins que l’on puisse dire, c’est que le gonze nous aide un peu… Au plus bas dans les cœurs New-yorkais depuis son arrivée à Big Apple à cause d’un contrat “un peu” trop lourd (12 millions par saison), d’un niveau évidemment trop faible et d’une santé précaire lui ayant fait rater notamment 40 matches l’an passé (140 depuis 3 ans), l’ex-grand espoir transalpin n’a plus guère de temps devant lui s’il veut devenir ce joueur dominant, ce genre de Nowitzki du pauvre qu’il aurait pu/du devenir il y a déjà longtemps. Car à 29 ans et en prenant en compte son statut de free agent l’an prochain, ce n’est pas à New York ou Miami que l’on pourrait retrouver Andrea la saison prochaine, mais bien en Chine ou en Turquie, pour aller, déjà, amorcer la dernière ligne droite d’une carrière qui sonne pour le moment comme un joli gâchis. Et si certains se délectent déjà de l’éventuel apport de l’attaque en triangle au sein de l’organisation des Knicks, on peut d’ores et déjà se demander combien d’années seront nécessaires à ce Casanova des temps modernes pour insérer le système. On y croit, mais vraiment un tout petit peu…

19) Donatas Motiejunas, Houston Rockets, 5.5 points, 3.6 rebonds en 2013/14

Chicago a été envahie par les Lithuaniens pour ka venue de Dimo

Un sourire ravageur, une coiffure dégueulasse, drôle de combo.

Avec un prénom aussi chelou et une coupe de cheveux rappelant les plus belles heures d’Ivan Drago dans Rocky IV ou encore Guile dans Street Fighter (et bim le coup de vieux), on ne donnait pas cher de la peau de Donatas Motiejunas aux Rockets, de surcroît dans l’ombre des biscottos de Dwight Howard et des bouclettes d’Omer Asik. Sauf qu’en fait, le gars n’est finalement pas si inutile que ça… Au milieu d’un basket qu’on qualifiera poliment d’instinctif mais plus sérieusement de bordélique (ci-mer James et coach McHale), le géant (2m13 sans la houppette) lituanien régale par séquences avec sa science du jeu à l’Européenne, sa facilité sur pick’n’roll et de plus en plus sur pick’n’pop. Car détail important et méfiez-vous des apparences, le jeune girafon balte shoote, et même plutôt pas mal… Alors on est d’accord, Donatas n’est pas Dirk Nowitzki. Mais ce n’est pas Andris Biedrins non plus hein… Et après avoir régné en Summer League au milieu d’une opposition mine de rien pas si moche que ça (le futur MVP Rudy Gobert était notamment présent), Motiejunas pourrait voir son rôle s’accroître cette saison dans la rotation de ce génie de Kevin McHale. Et du coup chez nous, on miserait bien quelques kopeks sur une belle saison de la part du bonhomme. On en reparle dans quelques mois ?

18) Marco Belinelli, San Antonio Spurs, 11.4 points et 43% à 3 points en 2013/14

Marco Belinelli

On aurait préféré un selfie mais il est à l’ancienne le Marco…

Peut-être l’un des joueurs de la Ligue dont les stats sont les plus trompeuses, bien que très honnêtes. La “faute” évidemment au collectif texan dont on sait qu’il ne favorise pas forcément les grosses saillies individuelles, et c’est un euphémisme… Mais au prix qu’il coûte (moins de 3 millions la saison), le bellâtre est à n’en pas douter à classer au rayon des (très) bonnes affaires, encore plus fort que le 2+1 gratuit du mardi chez Carrefour. Impliqué dans n’importe quel collectif qui s’offre à lui, joueur de missions et toujours capable (et comment !) de prendre feu derrière l’arc à tout moment, “Bello” s’est fondu dans le roster de Gregg Popovich comme s’il en avait toujours fait partie, avec le résultat collectif qu’on sait. Transparent en début de PlayOffs 2014 comme un vulgaire Mario Chalmers, il avait su réapparaître au meilleur des moments pour aider les Spurs dans leur entreprise de destruction floridienne. Officiellement meilleur Rital de la Ligue en attendant l’éventuel come-back au plus haut niveau de Danilo Gallinari, il est également officieusement, grâce à sa ressemblance avec Jean Reno, le troisième champion NBA français en 2014. Cocorico bolognaise.

17) Nikola Vucevic, Orlando Magic, 14.2 points et 11 rebonds en 2013/14

Nikola Vucevic

En attaque face au meilleur défenseur NBA

Une énigme. Un mec capable de passer une saison entière en double-double et de saigner ses adversaires d’un soir en sortant un match à 30 points et 21 rebonds (face aux Clippers en 2014) ou encore en captant 29 rebonds (!) un soir de Saint Sylvestre face au Heat (record de franchise devant Shaq ma gueule). Pourtant, le Monténégrin mais Suisse de naissance est encore méconnu du grand public. La faute à une franchise aussi sexy (jusque-là) qu’un Angola-Corée en ouverture du Mondial, la faute aussi à un jeu tout en fondamentaux et en puissance, au ras du sol, loin de faire les choux gras dans la presse et l’unanimité dans les highlights quotidiens. Il n’empêche qu’avec sa production statistique, son jeune âge (23 piges le garçon) et l’intersaison intrigante du Magic, on est obligé dès maintenant de compter Niko parmi les joueurs à suivre cette saison. Tractera t-il ses jeunes coéquipiers un peu plus haut cette année ? Décollera t-il à plus de 10 centimètres du sol ? Michal a t-il vraiment volé l’orange du marchand ? Des questions (sauf une) qui devront trouver une réponse affirmative si Vucevic veut que les jeunes “basketix” arrêtent de le confondre avec Pekovic… Avec Oladipo, Elfrid Payton et Aaron Gordon à ses côtés, la première de ses réponses pourrait être un grand oui tant le potentiel athlétique de ce Magic fait fantasmer. Pour voir Vucevic dans un Top 10 par contre, joker…

16) Jonas Valanciunas, Toronto Raptors, 11.3 points, 8.8 rebonds en 2013/14

Jonas Valanciunas

Hakeem comme mentor et Nando comme coéquipier, Jonas a tout pour devenir un crack.

Absolument terrifiant dans toutes les catégories jeunes, le 4ème Jonas Brother a franchi une à une les marches vers le plus haut niveau mondial, jusqu’à devenir ce gladiateur capable de prendre au printemps dernier 18 rebonds sur la raquette de Brooklyn. Petit à petit, il s’est imposé comme le titulaire en puissance du poste 5 chez les Raptors, le tout en se forgeant une solide réputation dans la ligue. Et à seulement 22 ans, le Lituanien a tout pour devenir à moyen terme l’un des pivots les plus solides de NBA. Loin de s’écraser face aux bulldozers adverses, de plus en plus capable de se créer un petit shoot à 5/6 mètres, Valanciunas se rapproche tout doucement du statut qui lui était promis il y a de ça quelques années, le tout dans une organisation gérée de main de maître et en pleine progression. Tous les voyants sont au vert (normal pour un Lituanien) pour le gamin et même si Florent Pietrus lui a l’an passé appris les rudiments de la vie, peu d’intérieurs en NBA sont aujourd’hui capables de suivre le phénomène quand celui-ci est “in the zone”. Des mains en or alliées à un mental d’acier, le mélange idéal pour survivre dans les raquettes cain-ri… Attention tout de même à respecter certains codes de conduite, mais selon toute vraisemblance, le règne de Jonas 1er ne fait que commencer.

15) Jose Manuel Calderon, New York Knicks, 11.4 points, 4.7 assists et 44.9% à 3 points en 2013/14

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A cette époque pas si lointaine, Rosé lâchait pas moins de 9 caviars par match…

Ce n’est pas parce que les Espagnols sont actuellement en deuil national (jouissance) qu’on ne rendra pas hommage à certains joueurs de la Roja. Parmi eux, Jose Manuel Calderon, dit “Rosé”, récent arrivant dans le joyeux bordel des Knicks. Plus tout à fait un jeune premier (33 ans), le meneur ibère peut se targuer de posséder un palmarès à l’international long comme le bras de Giannis Antetokounmpo. Champion d’Europe, champion du Monde, double médaillé d’argent aux Jeux, l’ancien joueur des Raptors, des Pistons et des Mavs n’a plus rien à prouver sur la scène mondiale. Outre-Atlantique en revanche, on change de braquet… Car malgré une carrière individuelle plus qu’honnête avec 4 saisons à près de 9 assists de moyenne, 98% aux LFS en 2009 (prend-ça Ian Mahinmi), “Jean-Manu” peine à allier les perfs en solo avec de beaux bilans collectifs. Hormis la saison passée où les Mavs furent à 2 doigts de faire tomber le futur champion en PlayOffs et 2 apparitions en postseason avec les Raptors, on peine à trouver l’existence d’une saison pleinement réussie pour le vétéran. Mais en arrêtant 2 minutes de faire la fine bouche, on reconnaîtra quand même chez JMC une carrière pleine, en tant que titulaire solide, et c’est déjà pas mal me direz-vous… Et en atterrissant aux côtés de Melo, qui dit que ses dernières années ricaines n’en seront pas encore meilleures, dans un système fait pour exploiter son adresse longue distance ? Sacré défi en perspective mais dans une ville où bon nombre de meneurs se sont vautrés royalement, Jean Manu pourrait en surprendre plus d’un. Et dans tout les cas, il fera forcément mieux que son prédécesseur…

14) Omer Asik, New Orleans Pelicans, 5.8 points et 7.9 rebonds en 2013/14

De nouvelles rumeurs de transfert concernent Asik

J’ai pas touchaioo…

Attention, grosse saison à venir pour ce bloc né à Bursa il y a 28 ans. Car ne vous méprenez pas, les stats ci-dessus sont celles d’un homme blessé dans son corps et dans sa chair. Un Omer Asik en pleine possession de ses moyens physiques et mentaux taperait plus facilement dans le double-double quotidien, comme ses stats en 2013 par exemple (10.1 points, 11.7 rebonds en 82 matches, encore mieux en PO). Et imaginez juste à quel point le géant turc va se faire plaisir cette saison à la Nouvelle Orléans… Bah oui, le gars va juste passer d’un rôle de back-up à Houston à une place dans le starting five des Pels, le tout en profitant de la place laissée des 2 côtés du terrain par Anthony Davis aka le futur MVP (pas cette année on est d’accord hein…). Il y a donc de quoi se réjouir du côté d’Omer tant la saison passée s’était soldée par un échec personnel retentissant entre bobos, apport en chute libre et problèmes contractuels… Mais tout ça est déjà loin et cette saison 2014/15 devrait être celle du retour de la bête, au sein d’une jeune équipe excitante, même si la cannibale Conférence Ouest aura une nouvelle fois sans doute raison de ces jeunes Pels peut-être encore trop frais… Dans tous les cas, Omer Asik, c’est : de longs bras dissuasifs, un tempérament de guerrier, de bonnes mains en attaque et déjà un statut de vétéran malgré ses 4 années seulement passées dans la Grande Ligue. Par contre l’ami, à 15 millions de billets la saison, il faudra pas te rater parce qu’en cas d’échec cette année, nous on te ratera pas, parole de trashtalkers…

13) Boris Diaw, San Antonio Spurs, 9.1 points, 4.1 rebonds en 2013/14

Source image : rollingstone.com

Babac est un (très) gros chat, il a 7 vies.

Le classement défile et les artistes se dévoilent peu à peu. Première étape française de ce Top 20, une étape aux arrondis bien rebondis, une étape pleine de grâce et de malice. Quoi de mieux pour faire comprendre le basket à un gosse qu’une bonne vieille mixtape de Boris ? A part les systèmes de Mike Woodson l’an passé on ne voit pas… Tour à tour avion de chasse dans ses années parisiennes et paloises, rookie trop poli et trop bousculé à Atlanta dès 2003, Babac a passé la seconde en débarquant en 2005 à Phoenix. Résultat ? Un nouveau surnom, 3D, et surtout un titre historique de MIP pour un homme devenu capable de jouer à 4 postes différents, tour à tour sniper dans son coin, tourelle intérieure en attaque et seul homme de l’univers capable de poser des écrans à 14 joueurs en même temps grâce à son boule “Nicky Minajesque”… Plus sérieusement, le capitaine des Bleus (ah oui il est également champion d’Europe avec la France, LA FRANCE on vous dit) a su se reconstruire au gré de l’évolution des forces en présence pour devenir cet espèce de magnificateur dans le collectif (pourtant déjà huilé comme les cheveux d’un candidat de Secret Story) de Gregg Popovich. En fait, la carrière de Boris Viaud est parfaite. Peu de joueurs ont ainsi été capable de remonter à la surface après une ou plusieurs saisons de galère (celles à Charlotte notamment) et, même si les Spurs y sont pour beaucoup dans les dernières sorties de Boris, la trajectoire de sa carrière dénote une fois de plus l’intelligence de l’homme en plus de celle du joueur. Enfin récompensé collectivement ces 2 dernières saisons, il a désormais un triple objectif avant sans doute de raccrocher les sneakers. Un titre de plus avec les Spurs de son pin-co Toni Pi, un Euro à jouer à domicile (joie) et enfin en ligne de mire, les JO de Rio en 2016. A ce moment là, comme son acolyte Flo Pietrus, il aura largement la matière pour nous écrire un joli bouquin, à faire lire, bien sûr, dans toutes les écoles…

12) Luol Deng, Miami Heat, 14.3 points, 5.1 rebonds en 2013/14

Luol Deng

Si le mot underrated portait un nom, il s’appellerait Luol.

S’il existe un seul joueur de devoir parfait, capable également de défendre comme un damné et d’apporter en attaque, le tout avec un comportement exemplaire, ce joueur est sûrement Luol Deng. Le Soudanais naturalisé rosbeef, en NBA depuis sa sélection au 7ème pick en 2004 par… les Suns (si, si), est le coéquipier modèle. Hormis sa saison rookie avec les Bulls, franchise dans laquelle il restera jusqu’en 2013 avant de partir pour Cleveland (le pauvre Jooks ne s’en est toujours pas remis), jamais Luol n’est descendu en dessous des 33 minutes de jeu, jamais il n’est descendu non-plus en dessous de 14 points, 5 rebonds et 3 assists (plus de 16 points et 6 rebonds en carrière). Sans compter que c’est à peu près tous les soirs que ce bon vieux Luol se charge de la principale gâchette adverse, quelle qu’elle soit. Une assurance tous risque on vous dit ! Et si les fans du Heat (les vrais hein) pleurent encore le départ de leur Roi, ils devraient maintenant se féliciter d’avoir récupéré l’un des joueurs les plus intéressants du marché, capable de poser des 15/5/5 tous les soirs, le tout en fermant sa gueule et en suivant le cahier des charges du coaching staff à la lettre. Alors ok, les plus sceptiques viendront logiquement nous parler du physique friable du Sieur Deng, ok certains diront qu’il n’est pas taillé pour être un franchise player mais au fait, est-ce vraiment ce qu’on lui demande ? Plus opérationnel en tant que capitaine de route que véritable leader, il n’en demeure pas moins celui par qui passera la rédemption du Heat cette saison. Impliqué dans le collectif et la communauté, il est ce genre de joueur que l’on ne peut détester, tant sur le terrain qu’en dehors. Une très bonne touche pour Mayami, qu’on se le dise.

11) Ricky Rubio, Minnesota Timberwolves, 9.5 points, 8.6 assists, 2.3 steals en 2013/14

Ricky Rubio

Si Ricky savait shooter, çe serait All Star Game à tous les coups. Mais avec des “si”, les Bucks seraient champions en titre…

11ème place pour Ricard “Ricky” Rubio. Une place qui pourrait être beaucoup plus haute si le petit génie avait atterri ailleurs, s’il se concentrait sur son jeu avant de clamer haut et fort qu’il veut être le boss à Minny, et surtout s’il faisait appel à Chip Engeland ou un de ses potes pour apprendre à shooter… Car soyons sérieux, 35% aux tirs et à peine 30% à 3 points, mais de qui tu te moques petit Ricky ??? Plus crade encore que Parker à ses débuts, Rubio nous a habitué depuis ses débuts à sortir la pelle à vannes dès qu’il prend un shoot et ça, ce n’est plus possible. Car c’est bien dommage, sa propension à balancer des avions nous ferait presque oublier le merveilleux joueur qu’il est depuis si longtemps. On parle quand même d’un mec capable de sortir une finale d’Euro U16 à 51 points, 24 rebonds, 12 assists et 7 steals. Relisez bien cette phrase, on vous jure qu’il n’y a pas d’erreur… Et depuis, le gamin n’a cessé de gravir les marches quatre à quatre, participant par exemple à ses premiers JO à l’âge de 18 ans. De toutes les campagnes avec la Roja depuis, sa carrière NBA peine elle à décoller, malgré un potentiel que l’on imagine pourtant sans limite… Parmi les playmakers les plus talentueux de la ligue, Ricky a eu ce qu’il voulait puisqu’il sera l’an prochain le taulier des Wolves autour des nouveaux louveteaux, Andrew Wiggins en tête. Pas le droit à l’erreur donc pour un joueur qui clame haut et fort depuis des années son ambition de leadership. On ne sait pas encore si la recette fonctionnera mais une chose est sûre, le petit Ricky a les cartes en main pour faire beaucoup plus que ce qu’il fait déjà, et on pèse nos mots. Potentiel All Star, mais potentiel gros gâchis…

To be continued…

image de couverture : hollywotion