Flashback 2013 – Game 4 : Dwyane Wade mange sur la tête des Spurs
Le 12 juin 2014 à 20:09 par Giovanni Marriette
Depuis le début de ces finales, pour vous faire patienter jusqu’à la nuit, Trashtalk vous rafraîchit la mémoire et vous offre un retour en arrière, 1 an auparavant, pour vous faire revivre des finales 2013 qui furent un sommet de spectacle, d’intensité et de suspense. 7 matches rentrés instantanément au panthéon du basket. Après le “TP Game” pour ouvrir la série, la réaction du Heat lors du Game 2 et la poussée de fièvre de Green et Neal 2 jours plus tard, place aujourd’hui au Game 4, placé sous le signe des Tres Amigos, et SURTOUT d’un Dwyane Wade en mode 2006…
En ces derniers jours de printemps, le Heat est donc mené 2-1 et doit impérativement l’emporter sous peine de jouer sa vie sur les 3 matches suivants. Les statistiques prouvent qu’à 3-1 une série est pliée 98 fois sur 100, LeBron et ses sbires savent donc ce qu’ils leur restent à faire…
Et comme souvent lors d’un must-win, ce sont les têtes d’affiche qui vont envoyer du lourd. D-Wade notamment, omniprésent en défense (6 steals) et tranchant en attaque (32 points), à des années lumières de ses prouesses athlétiques de 2006 mais toujours aussi efficace. Rebonds offensifs, agressions offensives et leadership assumé, Flash redevient l’espace d’un soir le véritable franchise player qu’il fût quelques années en arrière et qu’on soit fan ou pas du bonhomme, ça fait du bien à nos petits yeux mi-clos… Pour l’épauler, un Chris Bosh sobre mais parfait dans son rôle de troisième homme avec 20 points et 13 rebonds à 8/14 aux tirs. Quant à LeBron James, il envoie calmement 33 points à 15/25 histoire de s’assurer de la victoire de ses pin-co…
Car en dépit d’un retour aux affaires avant la mi-temps pour souffler sur la nuque du Heat, les Spurs d’un Tony Parker amoindri n’auront jamais réussi à trouver les clés pour enrayer la machine floridienne. Malgré Gary Neal et Danny Green une fois de plus on fire derrière la ligne, Gregg Popovich ne peut que constater la puissance du Big Three adverse alors que dans ses rangs Manu Ginobili passe lui complètement au travers… Et avec un Ray Allen à 14 points, c’est tout simplement 99 des 109 points du Heat marqués par les 4 stars d’Erik Spoelstra. Unstoppable…
2 partout balle au centre avant un dernier match à l’AT&T Center, on aura bel et bien une série étriquée jusqu’au bout. On commence à s’en douter à ce moment là, la série est sur le point de prendre une dimension exceptionnelle…
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Image de couverture : bleacherreport.com