Pour Frank Vogel et les Pacers, LeBron James est un mélange de Shaq et Jordan
Le 31 mai 2014 à 12:00 par David Carroz
Forcément déçu de la tournure prise par la saison des Pacers et leur élimination cette nuit à Miami, Frank Vogel était touché après le match. La défaite ou plutôt l’humiliation avait du mal à passer. Pour autant, le coach d’Indiana a tenu à rendre hommage à ses joueurs, mais aussi à ses adversaires qu’il considère comme les Chicago Bulls de l’époque actuelle. Classe. Et bien entendu, LeBron James se retrouve dans le rôle de Michael Jordan.
C’est amèrement décevant de perdre contre cette équipe trois ans de suite. Mais nous nous battons contre le Michael Jordan de notre époque. – Frank Vogel.
Forcément, face à une équipe qui l’élimine pour la troisième fois consécutive en PlayOffs, Frank Vogel se sent impuissant, et la comparaison – justifiée ou non – peut se comprendre. Comment faire face à cette franchise qui domine le début de la décennie 2010, comme les Bulls l’ont fait dans les années 90 ?
David West lui aussi a comparé LeBron James à un autre joueur qui paraissait inarrêtable en son temps.
LeBron, il est presque comme Shaq maintenant quand vous devez avoir 24 fautes dans votre roster pour vous occuper de lui. – David West.
Unstoppable. En dehors du Game 5 où il a été pénalisé par les fautes, jamais les Pacers n’ont trouvé la formule pour ralentir LeBron James. Sa combinaison vitesse/puissance est sans égale. Et même Lance Stephenson, malgré tous ses efforts les plus farfelus (amis aussi une bonne défense, il faut le reconnaitre), n’a pas réussi à le contenir.
Malgré tout, Frank Vogel reste fier de son équipe, qui ne termine qu’à 2 victoires de la finale NBA. Si proche, mais pourtant si loin avec l’impression laissée lors de cette série face au Heat. Pour autant, tout n’est pas à jeter dans cette saison. Une équipe qui termine première de sa conférence avec 56 victoires malgré les distractions (Andrew Bynum, Lance Stephenson, les critiques internes) et qui arrive à aller en finale à l’Est, même sans briller, n’est fondamentalement pas si mauvaise. Le noyau de l’effectif est cohérent et compétent.
Reste à savoir s’il est suffisant pour viser plus haut et comment Larry Bird va le retoucher. Première question : faut-il re-signer Lance Stephenson ? Deuxième : faut-il continuer de s’appuyer autant sur Roy Hibbert qui a disparu une grande partie des PlayOffs ? Il y en aura bien d’autres pour qu’Indiana continue sa progression. On apprend toujours dans la défaite, surtout face aux meilleurs.
Source : Bleacher Report
Source image de couverture : Getty Images via Bleacher Report