Hier, la NBA a initié une charge contre Donald Sterling dans le but de le forcer à mettre fin à sa qualité actuelle de propriétaire des Los Angeles Clippers. C’est donc le “Board of Governors” et ses 12 membres qui vont devoir trancher et, si cette charge est soutenue par un vote au moins au trois quart du Board, tous les intérêts de propriétaires dans les Clippers seront dissous et la franchise sera vendue à de nouveaux propriétaires.
Bien évidemment, la constitution NBA donne à Donald Sterling la possibilité de se défendre en répondant à cette charge. Pour ce faire, il a jusqu’au 27 mai tout comme il a également le droit de se présenter à la réunion spéciale du Board qui aura lieu le 3 juin prochain et qui sera présidée par Glen Taylor des Minnesota Timberwolves.
Les charges stipulent que, par sa conduite et ses propos, Sterling endommage et continue à endommager la NBA et ses équipes. Entre autres choses, Sterling a décrié les Afro-Americains et les minorités d’une manière générale. L’opinion publique a, bien sûr, été choquée par les propos tenus par l’octogénaire et enregistrés par sa petite amie.
On ne sait pas encore quelle va être la stratégie de défense de Sterling (car il va se défendre…) mais on sait déjà que la NBA va appuyer son attaque en arguant du fait que les déclarations de l’actuel proprio des Clippers ébranlent sérieusement tous les efforts de la ligue pour promouvoir la diversité et l’intégration, que cela endommage la relation avec les fans, cela porte préjudice à tous les autres propriétaires, aux joueurs et tout le staff des Clippers, que cela peut faire perdre à la NBA quelques partenaires importants en terme de marketing et de merchandising.
C’est sur cette base que la NBA compte obtenir la validation du bannissement à vie de Donald Sterling ainsi qu’un changement de propriétaire aux Clippers. Le vieux milliardaire ne va pas se laisser faire, il a déjà refusé de payer l’amende de 2,5 millions de dollars, il ne va donc certainement pas en rester là et va probablement utiliser son droit de réponse pour commencer. Ensuite, nous verrons comment évolue cette affaire en fonction du vote du “Board of Governors”. Il est fort possible que la bataille juridique ne fasse que commencer.
Source : realgm.com
Source image : AP Photo/Mark J. Terrill, File