The Ball Never Lies #21 – Bernard King
Le 17 mai 2014 à 17:16 par Alexandre Martin
En septembre 2013, Bernard King a été intronisé au Hall of Fame malgré un relativement petit nombre de matchs joués en carrière (874) mais ce n’est que mérité pour cet ailier aussi charismatique que doué offensivement. De 1977 à 1993, King a donc passé 16 saisons en NBA mais il n’en a vraiment joué que 12 car entre ses excès nocturnes, l’alcool et une grave blessure au genou, ce sont près de 4 exercices entiers qui sont passés à la trappe.
Pourtant, depuis le poste 3, l’ami Bernard a enfilé près de 20 000 points (22,5 en moyenne par match) et ramassé plus de 5 000 rebonds des Nets aux … Nets en passant par le Jazz (vite fait), les Warriors et bien sûr les Knicks. A son apogée, pendant sa période Big Apple, King était tout simplement inarrêtable. Il était un scoreur sûr, pas forcément le plus spectaculaire mais d’un efficacité rare !
“Un attaquant pur, Bernard King était un attaquant pur !” Magic Johnson
Et oui, Bernard King a ravi les fans NBA par son aisance, sa facilité, sa pureté offensive. L’ironie du sport a voulu que cet enfant de Brooklyn devienne roi sous le maillot des Knicks mais, malheureusement pour lui, un soir de mars 1985 à Kansas City, une rupture totale des ligaments croisés le fusilla net alors qu’il était au top et qu’il tournait à presque 33 points de moyenne depuis le début d’une saison qu’il finira avec le titre de meilleur marqueur mais également à l’infirmerie dont il ne sortira que deux ans plus tard pour effectuer un retour impressionnant à un très haut niveau avec les Bullets…
Un attaquant pur, élégant et muni d’un mental d’acier malgré tous les déboires qu’il a connu. Voilà ce qu’était Bernard King !
Portrait…
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