Pacers – Hawks, Analyse du Game 7 : trop de pression pour les faucons, Indiana se qualifie !

Le 04 mai 2014 à 08:31 par Bastien Fontanieu

Fiou, c’était juste mais c’est passé : menés 1 à 0, puis 2 à 1 et même 3 à 2, les Pacers se sont regroupés au meilleur moment pour forcer un Game 7 et l’emporter devant leur public 92 à 80. Exactement ce qu’il fallait pour ressouder cette équipe en perdition.

Ce qu’on attendait

Une leçon. La fin d’un petit jeu pas très malin et surtout assez dangereux. En s’amusant avec les Hawks comme s’il s’agissait de vulgaires enfants, les Pacers ont failli passer à la trappe mais se sont sortit les doigts du c** à temps afin de jouer un match ultime. L’occasion également de vérifier toute l’importance de l’avantage à la maison, celui que Frank Vogel avait exigé de ses hommes depuis le début de saison et qu’ils ont obtenu en terminant premier de leur conférence. Dans le camp des Hawks, on espérait surtout un miracle : après Mike Scott en feu au Game 5, on ne s’imaginait pas voir le gonze proposer une nouvelle performance exemplaire, mais il fallait que quelqu’un sorte le match de sa vie en déplacement.

Ce qui s’est passé

20 minutes de jeu, et puis plus rien. Les Hawks tenaient bien tête aux Pacers en ce début de rencontre, avec la même recette habituelle : des trois points, une défense collective, et quelques coups d’éclat. Seulement, le score stagnait tellement autour de 35 partout en milieu de second quart-temps que les hôtes se sont énervés et ont décidé de passer la vitesse supérieure : défense suffocante, public en feu, Paul George inspiré et Lance Stephenson en rythme. Le genre de combo qui nous a rappelé le jeu d’Indiana en début de saison, celui qui abattait les équipes moralement et physiquement. La preuve étant d’ailleurs le très bon premier quart-temps de Roy Hibbert, agressif au poste et mobile en défense. Exactement ce qu’il fallait pour motiver son équipe, elle qui jouera donc à partir de la 20ème minute comme un leader de conférence, et ne regardera jamais en arrière. 10 à 15 points d’écart le reste du match, des Hawks perdus qui shootent à 30% sur la rencontre, des trois points forcés, et des points encaissés sur contre-attaqye : cette jeune équipe d’Atlanta a fait transpirer Indiana, mais elle manquait cruellement d’expérience pour terminer sa série. Un peu comme les Pacers il y a quelques années finalement…

Il a abusé : Paul Millsap

En fait on devrait mettre toute l’équipe d’Atlanta, qui n’a pas été capable de mettre deux tirs consécutifs, mais on est obligé de s’en prendre à l’intérieur qui, par son statut de All Star, devait montrer la voie : 8 ou 9 de ses premiers tirs manqués, des fautes à éviter sur Hibbert, et un leadership vocal absent. C’est peu dire si les faucons cherchaient un joueur à suivre et si leur meilleur élément n’a pas assuré. On pourra quand même noter les jolis cartons de DeMarre Carroll (1/7), Pero Antic (0/5), Mike Scott (5/14) ou Jeff Teague (5/16), mais personne ne pouvait toucher Millsap qui a quand même pris 21 tirs et en a loupé 15. Burp.

Il a assuré : Paul George

Au dernier match, c’est David West qui avait assuré la boutique en prenant le match à son compte en déplacement. Crevé et en manque de réussite, le vétéran a dû se régaler en voyant son jeune coéquipier All Star prendre son rôle avec beaucoup d’importance : vocal, impliqué en défense, exigent et appliqué, PG nous a régalé par sa capacité à couvrir tout le terrain de la première à la dernière minute, en fatiguant Jeff Teague sans oublier de scorer dans toutes les positions possibles. 30 points et 11 rebonds en choisissant parfaitement ses spots, c’était ce joueur-là qu’on avait découvert face au Heat l’an passé en Finales de Conférence.

La citation du match : Paul george

“On sait ce qu’on veut cette saison, on connait la route, et on sait ce qu’il faut faire. Donc on est content de passer à autre chose et se concentrer sur la prochaine équipe.”

Et maintenant ?

Vacances pour Atlanta, travail pour Indiana. Les hommes de Mike Budenholzer réalisent quand même une belle première saison ensemble, et devront construire autour d’Al Horford l’an prochain pour faire encore plus de bruit. Du côté des Pacers, les Wizards sont désormais au menu, et il ne faudra pas les prendre de façon légère : les Hawks ont donné des chances pour se rattraper, pas sûrs que Washington en fasse de même sur ces demi-finales.

Source image : Twitter


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