Génie du jour : le proprio des Rockets a trouvé la solution au problème Sterling

Le 29 avr. 2014 à 12:02 par Giovanni Marriette

Leslie Alexander

On aimerait en parler le moins possible mais la vérité est cruelle : Donald Sterling vampirise en ce moment toute l’actualité. Tout le monde donne son avis, chacun y va de son petit commentaire. C’est dans ce climat de foire aux bons sentiments que Leslie Alexander, propriétaire des Rockets, est intervenu hier auprès d’Adam Silver, un comish’ qui se serait d’ailleurs bien passé d’une telle affaire quelques mois seulement après sa prise de pouvoir…

L’idée lumineuse du patron de James Harden ? Rendre tous les joueurs des Clippers free-agent pour démolir l’effectif du grand méchant Sterling. Mon dieu mais quel génie ! Apparemment, Leslie Alexander aurait vraiment songé à profiter d’un pareil tremblement de terre puisqu’il en aurait même parlé au grand manitou de la ligue…

“Je me suis dit que c’était peut être la solution pour qu’il soit obligé de vendre sa franchise. Je lui ai donné mon avis (à Adam Silver), il en fera ce qu’il en veut. Mais je pense vraiment que rendre ses joueurs free agent serait la solution…”

Pour Alexander, l’objectif numéro 1 est tout d’abord de faire en sorte que Sterling dégage. Et il pense que les propriétaires ont un grand rôle a jouer dans cette histoire:

“Ce genre de propos n’a pas lieu d’être en NBA, ni par un joueur, ni par un coach, ni par un propriétaire et cet homme n’a rien à faire dans la ligue. Quoiqu’il arrive, nous devons être sûrs que ce genre de choses n’arrivera plus jamais. J’ai parlé de tout ça à Adam. Je lui ai dit de prendre en compte ma proposition car la loi en NBA ne prévoit pas de sanctions assez dures pour ce genre de choses. Alors que s’il perd tous ses joueurs, plus personne ne voudra signer aux Clippers. Il sera obligé de prendre des joueurs sous-cotés et de les payer grassement. Et puis, dans ces conditions, quel coach pourrait bien vouloir signer là-bas ? Les joueurs ont le droit de ne pas vouloir jouer pour un tel personnage. Dans une entreprise, quand un employé n’est pas d’accord avec la direction, il vide son casier et s’en va. Je pense que les joueurs de cette ligue devraient aussi avoir ce droit…”

Adam Silver tiendra ce soir une conférence de presse très attendue au sujet de “l’affaire”. Pas sûr que les arguments ci-dessus soient au centre des débats même si on peut tout de même reconnaître une certaine logique dans les propos d’Alexander. Sans doute le riche monsieur a dû imaginer un 5 de départ CP3/Harden/Parsons/Griffin/Howard. Mais laissons de côté les vieux rêves pour l’instant et concentrons-nous sur l’essentiel : dégager Donald Sterling de notre belle NBA.

texte: realgm.com

image: insider.espn.go.com