Larry Sanders, bientôt viré de la NBA : “Je crois en la Marijuana et ses bienfaits, je l’étudie” !

Le 07 avr. 2014 à 12:08 par Bastien Fontanieu

S’il est bien vrai que nous parlons assez peu des Bucks par ici, hormis les belles performances de Giannis ou la prise de poids d’O.J. Mayo, il convient de s’arrêter un moment pour s’incliner devant la grandeur intellectuelle de Larry Sanders, dealer professionnel qui n’en a désormais plus rien à foutre.

C’est donc avant la rencontre de ses Bucks face aux Bulls ce Vendredi que le géant a été interviewé par le Sun Sentinel, après avoir appris que la Ligue le suspendrait 5 matchs de suite pour consommation de marijuana, une substance formellement interdite par la NBA et son protocole de l’Association des Joueurs. Dans la plupart des cas, quand on est pointé du doigt publiquement pour une telle bêtise, on s’excuse auprès de sa franchise, ses fans, et on la joue discret. Sauf dans le cerveau de Sanders, qui serait apparemment privé de quelques cases importantes.

“C’est un sujet auquel j’attache beaucoup d’importance, si vous voulez savoir quelque chose de personnel me concernant. J’assumerai les conséquences de mes actes, je sais que c’est une substance interdite par la NBA. Mais je crois en la Marijuana et ses bienfaits médicaux. Je sais ce qu’il va se passer si j’en consomme, je l’étudie et je sais quels sont les bénéfices à en tirer. On en a été privés si vous regardez ça sous différents angles. On ne peut pas lier cette substance aux autres drogues qui peuvent rendre les gens addictifs et avoir des effets extrêmement négatifs sur votre corps, votre famille, ou vos relations. Ce n’est pas la même chose. On la stigmatise en tant que substance illégale, je déteste ça : une fois que ça deviendra légal, il n’y aura plus aucun soucis. Mais je comprends que dans le cadre de ma profession ce soit illégal, je m’excuse auprès de mes fans et j’assumerai les conséquences qui en découlent.”

Même si le débat autour des qualités et défauts que possèdent cette substance reste intéressant et entier, il convient de rappeler à l’intéressé les millions de dollars qu’il brasse, le rôle qu’il possède auprès des plus jeunes et le secteur dans lequel il bosse. Si tu veux faire de la plongée sous-marine ou élever du coton en Asie, on n’aura aucun soucis puisque l’importance de tes propos sera moindre et ton exposition médiatique également. Seulement, tenir de tels propos quand on est un sportif et qu’on vient de signer un contrat énorme, c’est pas très malin.

Josh Howard est un exemple de joueur qui a complètement cramé suite à la consommation abusive de marijuana : aussi bonne soit-elle, on ne peut pas faire l’aveugle et refuser les responsabilités qui sont offertes avec les dollars de la NBA. Reste donc à voir la réaction d’Adam Silver, et un dernier conseils pour Larry : les états du Colorado et de Washington sont les seuls à légaliser cette drogue. Maintenant, si tu veux un transfert, n’hésite pas…

Source : Sun Sentinel

Source image : BlackSportsOnline