Pour Pat Riley : “Le Big Three pourrait devenir une équipe générationnelle, pas seulement 4 ans”

Le 04 avr. 2014 à 11:37 par Bastien Fontanieu

Même si l’été nous semble particulièrement lointain d’un point de vue basketballistique, notamment avec de magnifiques PlayOffs au bout du virage, le Heat sait qu’il faudra conserver son Big Three au complet s’il souhaite continuer à dominer la Conférence Est et même la Ligue toute entière.

En effet, on savait depuis 2010 que LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade seraient au milieu de l’actualité vers la fin de la campagne 2014 quand on voyait la nature de leur contrat signé ensemble : 6 ans au Heat pour presque 110 millions de dollars, mais les deux dernières saisons avec les décisions dans leurs mains. La première, cet été, avec une ETO (Early Termination Option qui permet de quitter la franchise en devenant agent-libre) et la seconde, l’an prochain, avec une Player Option (option qui permet de rester une année supplémentaire avant de devenir agent-libre). Du coup, si la probabilité que le Big Three se sépare est équivalente à celle des Bobcats de remporter le titre, les premières gouttes de sueur font leur apparition dans le camp de Pat Riley, le boss de la franchise, qui sait ce qui peut se passer au niveau des médias en cas de défaite au mois de Juin ou Mai.

“Vous avez toujours peur. Ce n’est pas une vraie peur en soit, mais je suis toujours inquiet quand les joueurs sont dans cette situation. Maintenant nous pensons que nous possédons la meilleure organisation de toute la Ligue pour des joueurs qui souhaitent rester, tout comme pour des joueurs qui seraient intéressés à l’idée de venir jouer ici. Avec le Big Three, nous espérons que cette équipe devienne générationnelle, pas seulement 4 ans parce que certains ont des options. Il faut voir les choses sur le long-terme et c’est ce que je fais de mieux : je vois le plus loin possible. Regardez ce qu’ils ont, ils ont exactement eu ce qu’ils voulaient ici. Regardez comment ils étaient avant et comparez avec ce qui leur est arrivé ici depuis. Ils ont joint leurs forces, sacrifié de l’argent, sacrifié leur rôle, et leur récompense fût deux titres consécutifs de champion sans compter la possibilité d’en remporter un troisième cette année. Ce serait très dur pour moi d’envisager que qui que ce soit est capable de refuser l’opportunité de réaliser quelque chose d’aussi spécial sur les 10-12 prochaines années, mais on sait jamais. On ne sait jamais…”

Des paroles justes et pleines de sagesse de la part du gourou de la franchise qui a fait de Miami le centre de la planète basket les deux derniers étés, avec deux titres en trois participations aux Finales et des joueurs qui sont venus s’ajouter au groupe pour continuer à dominer les classements. Ray Allen, Birdman ou Greg Oden, tous sont venus car influencés par les paroles de Riley, et c’est Chris Bosh le premier qui est impressionné par son aura.

“Vous écoutez ce qu’il dit, et il le sait en plus. Je me souviens qu’il me parlait une fois lors d’un meeting, à la fin de la discussion c’est limite si je voulais commencer la saison dans la minute qui suivait. Il a cette façon de savoir tout, d’avoir tout fait et de connaitre la recette du succès, du coup quand il s’approche vous êtes au garde-à-vous. Il m’a donné sa bague remportée en 2006 à mon arrivée et m’a dit que je lui rendrais dès que je gagne ma propre bague ici. Donc je l’ai pris, et j’étais choqué parce qu’il me donnait quelque chose qu’il voulait garder ! Mais je l’ai encore d’ailleurs et je lui rendrais à la fin de la saison.”

Chris Bosh rendra-t-il la bague à Riley ainsi que son contrat ? Difficile d’imaginer ce groupe se décomposer après 3 finales en autant d’années et une possible 4ème dans deux mois. Seulement, le goût de la défaite n’a pas encore refait son apparition en Floride, et qui sait ce qui peut se passer quand la pression montera en cas d’élimination…?

Source : ESPN

Source image : CelebrityNetWorth


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