Les Raptors en PlayOffs pour la 1ère fois depuis 2008, c’est fait ! Ticket validé face aux Celtics
Le 29 mars 2014 à 10:57 par Bastien Fontanieu
Ils les voulaient ces PlayOffs. Peu de monde attendait les Raptors dans le Top 3 de la Conférence Est en fin de campagne, mais les voici alors que la saison régulière voit défiler ses dernières secondes.
En battant Boston sur son parquet hier soir, le public du Air Canada Centre a laissé explosé sa joie, et ils en avaient bien le droit. Six longues années depuis leur dernière participation aux PlayOffs, quatre ans après le départ de Chris Bosh en direction de Miami, la belle ville de l’Ontario a fait péter le mode repeat sur Celebration de Kool and the Gang et les fans se laissaient porter par la liesse du moment en faisant des distributions de hugs et autres high five. Mérité ? Forcément. Depuis l’arrivée de Masai Ujiri à la tête des coulisses l’été dernier, la franchise a subi un lifting de pro pour devenir une des belles gosses de l’Est, et s’est même offert une identité. Du coeur, de l’envie, un peu de folie et beaucoup de sérieux.
Il suffisait de voir les hommes de Dwane Casey menés au score alors que le match touchait à sa fin, le calme sur leur visage et la détermination dans le groupe, pour comprendre que cette équipe n’est pas pareille que toutes les autres. Pas pareille que celle menée par Andrea Bargnani, et encore le mot menée vient de pleurer toutes les larmes de son corps. Pas pareille que celle explosée par la simple présence de Rudy Gay, qui fait aujourd’hui les beaux jours de Sacramento au fin-fond de la Conférence Ouest. Ujiri a donc réalisé un boulot énorme pour construire un roster solide et complémentaire, en repêchant des contrats à la con et en saupoudrant le tout de confiance et d’amour. Chuck Hayes, Kyle Lowry, Greivis Vasquez, John Salmons, des joueurs de basket corrects mais perdus dans la jungle NBA. Ils ont enfin trouvé leur maison, celle qui leur demande de jouer solide et intelligemment, comme sur cette fin de match encore hier soir. DeMar DeRozan qui devient All Star, Valanciunas continuant sa progression et les petites touches de droite comme de gauche avec Steve Novak, le sublime Patrick Patterson ou encore Tyler Hansbrough et enfin Amir Johnson. Décisif sur sa claquette pour la gagne, l’intérieur a confirmé nos propos en interview d’après-match. Pas un sourire, des mots réfléchis, une attitude changée : le boulot n’est pas terminé, il ne fait que commencer.
Jusqu’où iront ces Raptors ? Probablement les demi-finales, et après on verra. C’est que du bonus comme dirait l’autre, car en Novembre dernier les deux mots qui circulaient le plus dans les coulisses canadiennes étaient Andrew et Wiggins. Une belle revanche donc de la part de ce groupe qui a encore beaucoup à faire et apprendre, mais qui possède un coeur gros comme ça et une socré souof dé vaincre tabernacle.
Source image : BlueToronto