Ames sensibles s’abstenir : Anthony Davis détruit la raquette des Nuggets
Le 10 mars 2014 à 09:57 par Giovanni Marriette
Il n’y a pas que les Bulls et Jodie Meeks dans la vie… Passé relativement à travers dans cette soirée folle, “l’Unibrow” a massacré hier soir la raquette des Nuggets, pourtant pas connue pour être la plus docile de la ligue. Un des plus gros matches de la jeune carrière du girafon, qui prouve match après match qu’il est bel et bien le futur de la NBA au poste 4.
Dépassés dans la course aux Playoffs, les Pelicans n’auront jusqu’à fin avril qu’une seule raison d’exister pour les fans de New Orleans. Et c’est bien évidemment Anthony Davis. Celui qui a plus de sourcils que Manu Ginobili de cheveux sur le caillou représente l’unique raison de voir évoluer les Pels, n’en déplaise à Alexis Ajinca, Tyreke Evans et leur team de gentils loosers…
Hier soir, face aux Nuggets, également résignés à obtenir un accessit en Playoffs malgré une probabilité mathématique moins désastreuse que leur adversaire du soir, le monosourcil a une fois de plus marché sur l’eau. 32 points, 17 rebonds, 6 blocks et une présence de tous les instants des 2 cotés du parquet pour abattre les boys de Brian Shaw. Kenneth Faried, JJ Hickson et Timofey Mozgov se sont relayés toute la soirée sans succès à la garde du franchise player de New Orleans… Profitant depuis le début de saison du relatif manque des Pels au poste 5, Davis s’occupe de tout dans la raquette et il a encore prouvé hier soir que l’avenir lui appartenait à un poste où les nouveaux Duncan ou Garnett tardent à se faire connaître…
Toujours à la lutte avec Lance Stephenson et à peu près toute l’équipe des Suns pour chopper le trophée de MIP en fin de saison, malgré un gentleman agrement qui voudrait que la NBA refuse souvent de le donner à un joueur sophomore, le voir rafler la mise serait pourtant très logique tant le jeune intérieur porte sa franchise et domine quasiment tous ses adversaires soir après soir…
Ah oui au fait, pour les curieux, il y avait quand même d’autres joueurs et un match qui se déroulait à la même heure… Et les Pelicans se sont imposés après prolongations, 111-107, grâce notamment à Anthony Morrow qui a envoyé tout le monde faire du rab en égalisant au buzzer. Mais ça, on avoue que ça nous intéresse beaucoup moins que l’évolution du jeune prospect…
A 20 matches de la fin de sa seconde saison régulière, Davis possède en tout cas “la chance” de ne pas avoir la pression du résultat sur les épaules. L’occasion pour lui de continuer à taffer ses fondamentaux encore timides. Car une fois qu’il saura allier tous les gestes inhérents à son poste à sa formidable puissance, on vous prévient, le gamin sera tout simplement inarrêtable. Le futur on vous dit…