Taj Gibson a l’air plutôt sûr de lui : “Mike Dunleavy est un pur gangster” !

Le 06 mars 2014 à 16:53 par Bastien Fontanieu

On aime bien les gens qui nous rabâchent que l’habit ne fait pas le moine. De là à imaginer que Mike Dunleavy est un type dangereux, faut le faire quand même.

C’est donc Taj Gibson qui nous a offert ce joli compliment, en s’exprimant sur son coéquipier débarqué aux Bulls l’été dernier, et qui a fait forte impression sur comme en dehors des terrains. Auparavant, les deux ne pouvaient pas se blairer : normal, quand Mike jouait aux Pacers ou à Milwaukee, c’était tout le temps un match chaud puisque les trois villes (avec Chicago) sont plutôt proches géographiquement. Seulement, maintenant que l’ailier ne se bat plus contre mais avec Gibson, le discours a bien changé.

“Honnêtement au début je ne l’aimais pas, parce qu’il jouait à Indiana. Et après il est passé à Milwaukee ! Donc chaque match était dans un contexte de rivalité, ça se chauffait beaucoup. Maintenant j’adore le fait qu’il n’a jamais peur, il fait des grosses fautes par moment : j’adore ce côté chez lui.”

Sauf que les deux ne s’étaient pas rencontrés en premier sur les parquets NBA. Loin de là même, puisque Taj a partagé une anecdote en début de saison, qu’il avait gardé jusqu’ici pour lui puisque les intéressés n’avaient rien en commun. Alors que l’intérieur était encore au lycée, un parcours qu’il effectuera du côté de New York, il prit le métro très tard un soir. Quelle surprise ne fût pas sienne quand il y croisa Dunleavy tout seul ! Probablement pas pour dealer, mais assez étonnant tout de même, quand on sait que la plupart des joueurs profitent de leur statut pour se déplacer soit en groupe, soit dans leur propre voiture, laissant les transports en commun pour les fans.

“Ce n’est pas tous les jours que vous verrez un joueur en NBA prendre le train, surtout tard le soir. C’est un pur gangster.”

DeMarcus Cousins peut confirmer que le garçon n’est pas du genre à reculer devant un challenge, quand on voit l’embrouille qui les a liés cette saison. Pareil pour Tyler Hansbrough, qui aime lui aussi frotter des coudes, mais qui a dû utiliser tout son arsenal de catcheur pour calmer l’ailier. Formé pourtant à Duke, une Université qui a relâché pas mal de nice guys comme Grant Hill, Gerald Henderson ou Christian Laettner chez les pros, Mike est une forte tête qui joue très bien des poings et utilise à merveille son côté petit garçon propre sur lui-même.

La leçon est donc retenue, merci Taj. Si vous voulez vous en prendre à Mike Dunleavy, ne le jugez pas sur son apparence. Car derrière sa dégaine de banquier impeccable se cache un schizophrène free-fighter et turbulent.

Source : Chicago Tribune

Source image : DrunkAthletes.com


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