C’était il y a 10 ans : LeBron et Carmelo enflamment le Rookie Game à même pas 20 ans !

Le 14 févr. 2014 à 20:32 par Bastien Fontanieu

Los Angeles, 2004. Shaquille O’Neal est encore chez les Lakers, Allen Iverson sévit chez les Sixers, et la NBA reçoit une vague dont elle ne se remettra pas : la Draft 2003. Dix ans plus tard, revenons sur le Rookie Challenge de cette cuvée exceptionnelle.

Le meilleur match de l’histoire entre joueurs de première comme de seconde année ? Probablement, quand on lit les témoignages des gens présents à cet évènement, la douche de moments forts qui y ont eu lieu, et les noms qui figuraient sur la feuille de match. Jugez-en plutôt par vous-même : LeBron James, Yao Ming, Carmelo Anthony, Manu Ginobili, Dwyane Wade, Amare Stoudemire, Chris Bosh. Et encore on vous parle là des blases principaux, pas des Carlos Boozer (alors coéquipier de LeBron chez les Cavs), de la paire Marko Jaric-Chris Kaman qui représentait les Clippers comme hôtes d’accueil, ou de Nene comme Kirk Hinrich.

Transfert 1

Cette rencontre partait déjà avec un buzz fou : le premier match en duo de Melo et LBJ, une paire qui à l’époque avait cent fois plus de hype que celle formée par LeBron et Dwyane Wade aujourd’hui, le jeune joueur du Heat étant alors considéré comme un bon meneur de jeu en devenir. On sait ce qu’il est devenu par la suite, mais lors de l’entre-deux tout le monde a les yeux rivés sur ces deux gamins qui ont l’air de jouer ensemble depuis 10 ans : alley-oop sans regarder, dunks stratosphériques, je te la passe tu me la rends, bouge pas je la sauve et je te la mets en l’air, on sent que les bambins prennent du plaisir et Dieu sait si le public en fait tout autant. 260 points marqués, des actions à couper le souffle, et surtout, un homme : Amare Stoudemire.

La bête de Phoenix en est à sa deuxième année chez les Suns. Si le trophée de Rookie de l’Année est sympathiquement accroché dans sa chambre, son évolution fait peur à beaucoup d’intérieurs dans la Ligue et ses poignets fracassent davantage d’arceaux que d’extincteurs. Un massacre ce soir-là, 36 points et 11 rebonds à 17/23 au tir, dont des tomahawks à faire péter le micro qui avait été disposé à côté de la planche. Nommé MVP de la rencontre, il soutient les mots de Carlos Boozer qui avait annoncé vouloir donner la fessée aux jeunes, chose promise chose due.

Los Angeles découvre alors le talent de ce gamin au numéro 23, qui tape des riders d’une fluidité déconcertante, joue en souriant et caresse l’arceau avec ses yeux. 33 points, 5 rebonds et 6 passes, une soirée comme une autre finalement quand on compare à aujourd’hui.