Paul George : « Nous ne perdrons pas face au Heat en cas d’avantage du terrain »
Le 17 janv. 2014 à 07:21 par Benoît Carlier
Passés à deux doigts de créer l’exploit et d’éliminer le champion en titre floridien pour accéder à leurs premières Finales NBA depuis 2000, les Pacers ont beaucoup appris de la dernière campagne printanière. À l’image de leur franchise player, ils semblent désormais fin prêts à relever le défi, et ce dès cette année.
Tout le monde se souvient encore de la manière dont les Pacers avaient fait douter Miami en finale de conférence la saison dernière, poussant le Heat dans ses derniers retranchements jusqu’à un Game 7 décisif. Mais cette saison, bien des choses ont changé et Paul George n’imagine pas un seul instant s’incliner une nouvelle fois face au Heat, dans le cas où Indiana parviendrait à conserver sa première place à l’Est jusqu’aux PlayOffs. En effet, les protégés de Larry Bird seraient alors titulaires d’un avantage non négligeable sur celui qui est devenu leur pire ennemi, le privilège d’accueillir un hypothétique Game 7 au Bankers Life Fieldhouse.
« Nous ne perdrons pas si on a l’avantage du parquet. Tout le monde sait comment nous jouons à la maison. Nous étions l’une des meilleures équipes à domicile lors des derniers PlayOffs. Nous savons maintenant combien l’avantage du parquet est important et l’un de nos principaux buts cette année consiste à verrouiller cette première place pour avoir l’opportunité de jouer à domicile durant la majorité des PlayOffs. »
La leçon a été retenue 5 sur 5 par les Pacers qui puisent leur motivation sans fin dans leur cruelle élimination de l’an dernier. Aujourd’hui, cette expérience apparaît comme nécessaire et pourrait enfin s’avérer payante pour la troupe de Frank Vogel. Appliqués comme ils le sont soir après soir, il n’y aurait rien d’étonnant à les voir conserver leur précieux et ainsi disposer de l’avantage du parquet une fois l’heure des Grands arrivée.
Affichant actuellement un bilan de 31-7, soit quatre défaites de moins que Miami, les Pacers empruntent ce qui semble être la voie du succès. Mais attention tout de même à LeBron James et ses sbires, qui, s’ils restent sur trois revers de rang, ont toutefois pu acquérir au fil des années l’habitude des grands rendez-vous. Les Spurs en témoigneront, le Game 6 des dernières Finales remporté par le Heat après prolongation restera l’un des pires souvenirs pour les fans de San Antonio.
Source texte : Showtime | Source photo : Brian Spurlock – USA TODAY Sports
