Ras le bol du vert : Gerald Wallace critique de nouveau l’attitude de ses coéquipiers

Le 08 janv. 2014 à 19:23 par Leo

Cela n’est plus une surprise, voire cela ne l’a jamais été. Depuis son transfert express déploré des Nets de Brooklyn, Gerald Wallace se sent boudiné dans ses habits pourtant chatoyants des Boston Celtics. Dès lors, à la suite d’une nouvelle déconvenue essuyée sur le parquet des Nuggets de Denver 129-98 la nuit dernière, l’ancienne star des Bobcats n’ a pas cherché à contenir ses maux au sortir de la rencontre.

“Je suis très étonné. A présent, nous sommes l’équipe qui parle beaucoup”, s’exprime Wallace, fustigeant le manque d’effort et d’implication des siens pendant la rencontre, concédant 103 points après trois quart-temps joués, subits. “Il est question de comment nous voulons devenir meilleur. C’est facile de simplement en parler à l’entraînement. Mais lorsque les lumières s’allument, lorsque cela compte vraiment, lorsqu’il s’agit vraiment de rendre l’équipe plus forte et de vouloir gagner tous ensemble, nous ne le faisons pas.”

[…] “Allo! Denver a tout fait correctement, alors tout est allé dans leur sens. La manière dont nous avons joué, en tant qu’équipe, ce que nous avons réalisé, on n’a pas mérité d’avoir les mêmes coups de sifflet qu’eux. La première faute flagrante sifflée contre Jared (Sullinger) était du 50-50 et la seconde, je l’ai vue au moins une cinquantaine de fois, et c’était la première fois que je l’ai vu comptée comme une flagrante. Tout a marché pour eux, alors pourquoi avoir le bénéfice du doute là-dessus ? On joue encore pire que de la merde de toute façon”, ponctue avec dépit Wallace, auteur de 4 points, 2 offrandes et 4 rebonds en à peine 24 minutes de jeu…

Observant les Knicks, Sixers et Cavaliers revenir activement dans leur rétroviseur, les Celtics stagnent à la dixième place de la conférence Est, restant sur une série peu glorieuse de cinq revers consécutifs. Déjà réprimé pour un coup de sang similaire plus tôt dans la saison, l’agacement de Wallace traduit non seulement sa non acceptation profonde quant à sa situation personnelle dans le Massachusetts mais aussi un manque de leadership criant et préjudiciable au sein de l’effectif de Brad Stevens. L’attente autour du retour plus qu’espéré de Rajon Rondo devient, semble-t-il, de plus en plus insoutenable…

Source texte : Slam Online / Source photo : bostonherald.com


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