Gerald Wallace accuse ses coéquipiers d’être égoïstes

Le 03 nov. 2013 à 15:10 par Nathan

Vendredi soir. Massachusetts, Boston, TD Garden. Les Celtics recevaient, pour leur début à domicile, les Bucks de Milwaukee. Alors que le match était à la portée des Verts et Blancs (+16 à la mi-temps), Boston s’est écroulé dans les deux derniers quarts temps, pour enfin perdre le match face à des Bucks pas folichons. Si la saison des Celtics risque déjà d’être compliquée, ce n’est pas avec ce genre de matchs, maladroitement perdus, qu’elle va s’améliorer.

Un état de fait que Gerald Wallace ne peut pas supporter. Alors qu’il avait déjà poussé une petite gueulante sur ses coéquipiers en présaison, le voilà qui en remet une couche. Et il n’y va pas de mains mortes :

“Nous sommes devenus égoïstes [durant la deuxième mi-temps du match contre les Bucks, Ndlr]. On a été égoïste, en tant qu’équipe. Au lieu de se soucier de comment gagner le match, on s’est soucié de nos stats, de combien de paniers on allait mettre.  Et ça s’est vu. On est passé d’une équipe soudée, qui jouait de manière altruiste en première mi-temps, à une équipe qui avait 5 individualités, qui jouaient pour leurs pommes,  et ça a déteint sur notre prestation défensive.”

C’est bon, c’est dit. Il fallait effectivement voir les Celtics vendredi soir pour se rendre compte du problème : le jeu est brouillon, les rôles sont indéterminés, il n’y a pas d’alchimie. On irait pas jusqu’à dire que les C’s sont égoïstes, mais on sent très bien que le collectif est absent dans le Massachusetts. Mais faisons confiance à Wallace : selon lui, le problème, c’est que ses coéquipiers ne pensent qu’à faire gonfler les stats.

“Je n’arrive pas à comprendre. Il faut tous qu’on se demande, individuellement : qu’est ce qui est le plus important, gagner ou gonfler ses stats ? C’était un match qu’on était supposé gagner facilement, même sans les titulaires dans le 4ème QT. Au lieu de ça, on est devenu égoïste. On a arrêté  de faire tourner la balle, le jeu était statique, et leur second unit a fait ce qu’elle voulait face à nous.”

On peut penser qu’avec le retour de Rondo, à partir de Décembre si tout se passe bien, va changer les choses : les C’s auront un leader, une base solide sur laquelle grandir et se déployer ; un leader qui peine à s’exprimer en la personne de Jeff Green, peu à l’aise dans le rôle du go-to-guy offensif officiel.

En tout cas, la situation des C’s ne peut pas durer jusqu’en Décembre : quelqu’un doit trouver la solution. Et en général, celui sur lequel on fait porter toute la responsabilité de l’affaire, c’est le coach. Brad Stevens, au boulot, et vite.

Source : WEEI.com / Source image : vlsportysexycool.com