Clippers, Bulls, Knicks : les trois équipes favorites pour récupérer Carmelo Anthony ?
Le 03 janv. 2014 à 23:58 par Bastien Fontanieu
On avait déjà vécu la même galère à l’époque des Nuggets, quand George Karl s’embrouillait avec Melo avant de le voir partir. On a prié très fort pour ne pas revivre la même déferlante de rumeurs à deux francs cinquante, mais nous y voilà contre toute attente.
Plus les semaines passent, plus les rumeurs entourant les futures possibles destinations de Carmelo Anthony se multiplient. Après avoir longtemps entendu qu’il souhaitait finir sa carrière dans la Grosse Pomme, mais qu’il pourrait évaluer d’autres franchises cet été (propos tenus quelques jours avant le début de la saison), le scoreur-fou n’a pas délibérément proposé une liste de villes préférées comme Dwight l’a fait auparavant, mais il semblerait que plusieurs sources réduisent son champ de possibilité à trois équipes : les Clippers, les Bulls, et ses Knicks.
Ce qui est sûr, c’est que le produit de Syracuse souhaite jouer le titre. Finies les performances individuelles (sic), les récompenses du mois d’Avril, Melo veut faire partie des discussions du mois de Juin mais celles sur le basket, pas sur ses activités extra-sportives. Car oui, celles-ci auront toute leur importance cet été. Titulaires de plusieurs gros contrats avec Jordan Brand, PowerCoco Energy Drink et des montres par exemple, Anthony est un homme d’affaire qui sait ce qu’il veut, et qui souhaitera donc rester sur un gros marché. Los Angeles, Chicago et New York présentent cette même caractéristique.
Les Lakers semblent loin de remporter le pactole, notamment par la présence d’un moustachu aux cris stridents pendant les temps-morts : un certain Mike D’Antoni. Le coach des Angelinos a déjà fait équipe avec Melo chez les Knicks, et c’est peu dire si le résultat final fût un fiasco. Les Clippers par contre pourraient proposer le meilleur deal pour l’ailier ainsi que pour les Knicks, pour deux raisons. La première, c’est que Chris Paul est très proche de Melo (Team Jordan, Team Bulls, Team sans bagues), et la deuxième c’est que pour l’obtenir les Knicks devraient réaliser un sign-and-trade cet été, forçant ainsi certains joueurs comme Blake Griffin et/ou DeAndre Jordan à faire leurs valises en direction de la Grosse Pomme. Une façon pour Anthony de s’éviter l’étiquette ‘LBJ’ du type qui trahit son équipe de coeur sans lui laisser de contrepartie ni l’avoir prévenue. Les Bulls restent enfin l’équipe la plus intrigante, car Melo est un fan caché du coaching de Tom Thibodeau et qu’il aurait droit à un spot de rêve dans ses systèmes avec le probable départ de Luol Deng en Juillet 2014.
Et puis, enfin, il reste les Knicks.
Son équipe a manqué le virage Chris Paul, ainsi que celui de Deron Williams. Il semblerait que Kevin Love et Rajon Rondo soient devenues les nouvelles acquisitions promises à Anthony, mais les Knicks pourront-ils vraiment s’offrir ces deux joueurs ? Même un seul des deux ? Difficile d’imaginer Danny Ainge renforcer un rival de division, et Love semble tout droit destiné vers son état préféré : la Californie des Lakers ou Clippers. Carmelo se demande donc si cette équipe peut réellement progresser et si elle pourra rattraper les Pacers, Bulls ou Heat dont l’avenir semble nettement plus rassurant.
L’autre fait marquant, c’est d’avoir vu un certain Stephon Marbury se faire calomnier il y a quelques jours lors de sa première venue au Madison Square Garden en trois ans. L’ex-meneur des Knicks n’a pas eu droit à un accueil des plus chaleureux, lui qui est souvent catalogué comme étant le leader de sa franchise lors de leur mauvaise passe au début des années 2000. Melo ne souhaiterait probablement pas être lié aux échecs de ses Knicks version 2010, même si ce dernier peut exhiber quelques records de points, un titre de meilleur scoreur, et des participations aux PlayOffs. Suffisant pour avoir envie d’ailleurs ?
La chasse est ouverte, et elle ne risque pas de baisser en intensité. Si les PlayOffs nous permettront de profiter du printemps autour de la balle orange, le dossier Melo risque de ressortir avec une paranoïa médiatique folle vers la mi-Juin 2014, date prévue pour commencer les démarches envers les agences immobilières de Los Angeles et de Chicago…
Source : NY Post