Auteur d’une performance autant impressionnante statistiquement, que décisive, hier soir face à Houston (victoire 111-104), LaMarcus Aldridge s’est permis de marquer son territoire, en antenne nationale, sur TNT. Il a tout naturellement récolté les lauriers de sa performance, à travers les “MVP chants” du public, mais aussi à travers les mots de ses coéquipiers en interview.
Il faut dire qu’un telle performance (32pts à 12/22; 25rbds, record en carrière; 2pd; 2ct; 2int, premier joueur de l’histoire des Blazers à réaliser un 30/25), un Jeudi soir, passe difficilement inaperçue, et les petits camarades de LMA, ne se sont pas fait prier pour le rappeler, au micro des reporters, après le match.
Son compère de la raquette Robin Lopez, s’est montré tout simplement effrayé par le niveau de son franchise player:
“Je sais qu’on en est qu’à 20 matches dans la saison, mais il joue à un niveau irréel, on aurait pu penser que le match contre OKC serait son pic, mais ce soir il sort ce genre de match, je ne veux même pas essayer de prédire la suite, il n’a plus de limites”
Wes Matthews, lui , n’y allait pas par quatre chemins:
“C’est le MVP, son niveau de jeu est dingue. Il est le meilleur power forward de la NBA”.
(Dirk Nowitzki, qui a littéralement torché les Blazers en un quart temps, il y a une semaine, doit encore s’en marrer…)
L’intéressé, LaMarcus, donnait beaucoup de crédit à son coach et à ses partenaires, pour sa forme du début de saison:
“Le coach me donne vraiment la liberté de prendre des gros shoots, de faire des big plays, tout ce que je veux faire sur le terrain. Je pense que sa confiance, et celle de mes coéquipiers, sont vraiment la clé de mon début de saison”
Tout cela avant de tacler l’opinion publique de la NBA, qui le sous évalue régulièrement selon lui, qui n’est que 8ème du vote des forwards pour le All Star Game:
“Mon jeu ne me rapportera jamais beaucoup de votes, ainsi que le fait d’évoluer dans un petit marché. Les gens ne savent probablement pas qui je suis, et ce que je fais ici. Certains n’aiment peut être juste pas mon jeu. Je ne suis pas flashy, je ne dunk pas, je ne fais rien de vraiment excitant”.
Seule voix dissonante, dans ce concert de louanges, l’illustre Sir Charles Barkley, consultant pour TNT, et pas vraiment fan du jeu de LMA, et des Blazers en général:
“C’est une bonne équipe, mais je ne sais pas si une équipe, et un franchise payer, qui prennent autant de jump shots , peuvent faire des dégâts en playoffs”.
Simple aigreur, ou critique fondée, difficile à dire, mais on peut faire confiance à Charles quand il parle d’intérieurs.
Si le début de saison des Blazers, et de LMA, sont unanimement félicités par la critique, la suite est soumise à pas mal d’avis divergents. Cette équipe est elle cette fois-ci faite pour durer, ou va-t-elle s’écraser lamentablement, à court de jus, comme la saison dernière. La question est la même pour leur franchise player, LaMarcus Aldridge, qui semble persuadé de ne pas recevoir le crédit qu’il devrait.
Les highlights de LaMarcus hier soir:
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Sources: The Oregonian; Bleacher Report