Fouille-merde : Donald Sterling ne voulait pas du deal entre Redick, Dudley et Bledsoe

Le 29 oct. 2013 à 14:34 par Kevin

Deux jours après le deal conclu entre les Los Angeles Clippers, les Suns de Phoenix et les Bucks de Milwaukee, Yahoo! Sports nous révèle que le propriétaire de Lob City, Donald Sterling, a tenté d’annuler la transaction auprès de son président, Andy Roeser. Alors que Doc Rivers est arrivé dans la cité des Anges avec les pleins pouvoirs, Adrian Wojnarowski rapporte que l’ancien head coach de Boston n’aurait pas vu d’un très bon œil cette drôle d’intervention.

Héritant des pouvoirs absolus, Doc Rivers ne s’attendait sûrement pas à croiser d’emblée le fer avec son fantasque boss. Le plus ancien propriétaire  de la Ligue depuis la mort de Jerry Buss (Sterling possède en effet les Clippers depuis 1981) n’a en effet pas vu d’un bon œil le blockbuster deal conclu entre les Bucks, les Suns et sa propre franchse. Alors que les médias en faisaient déjà leurs unes, Sterling a tenté de faire chapeauter la transaction en coulisses avant la date de officialisation légale imposée par la NBA, le 11 juillet. 

Le principal souci pour Sterling était la hauteur financière du contrat de l’ancien Magic (27 millions de dollars sur4 ans) qu’il estimait être trop élevé pour un tel joueur. Il a donc demandé à Doc Rivers de lui faire une liste de joueur au même potentiel, mais au tarif bien moins exorbitant. Pourtant, Rivers avait convaincu quelques jours plutôt l’entourage de JJ Redick et le joueur lui-même que la culture fantasque des Clippers avait changé, et que ce genre de situation ne pouvait arriver…

Adrian Wojnarowski nous révèle également que le successeur de Vinny Del Negro a été humilié et embarrassé par cette intervention. Doc Rivers pensait que la remise en cause de son autorité allait le desservir pour des négociations futures auprès des autres dirigeants de la Grande Ligue. Certains pensent même que Rivers aurait été obligé de démissionner si Sterling avait eu gain de cause.

“Il n’en a jamais été question” déclare une source anonyme à Yahoo! Sport, “mais l’intervention de Sterling n’avait pas lieu d’être.”

L’ancien entraîneur de la Maison Verte a finalement convaincu son patron que JJ Redick pourrait amener une véritable plus-valu aux Clippers. À ce dernier de prouver sur le terrain dès ce soir, face aux Lakers, et lors des prochains mois, que Rivers a misé sur le bon cheval s’il veut éviter une nouvelle intrusion mal venue du propriétaire le plus imprévisible de la NBA. 

Source texte : Yahoo!Sports | Source image : JSSports Blogger