“Roudy Gowburt ?” : la NBA découvre Rudy Gobert, deuxième bon match pour le frenchie

Le 26 oct. 2013 à 14:29 par Bastien Fontanieu

Long, très long. Grand, très grand. On dit déjà de lui qu’il s’agit de JaVale McGee…avec plus de basket dans la tête et dans les mains. Après un premier bon match de présaison face aux Clippers, Rudy remettait ça hier face aux Lakers.

Davantage concentré sur le rôle d’éboueur que chaque rookie dans une raquette NBA doit se coltiner, Rudy s’opposait aux monstres des Clippers il y a deux jours avec DeAndre Jordan devant lui et Ryan Hollins, deux pogo-sticks qui ne pensaient pas voir ce long européen garder le regard avec les deux hommes de Doc Rivers. Hier soir, opposé à Pau Gasol et Jordan Hill, un cran au-dessus en terme d’opposition chez les géants, le français a tout donné et ses dunks résonnent probablement encore dans la tête de Mike D’Antoni : 16 points à 8/10, 9 rebonds et 3 contres en 25 minutes de jeu.

C’est qu’on avait surtout peur de voir ‘Roudy’, comme disent les américains, se faire soulever sous les arceaux à cause de ses 108 faibles kilos, un joli bébé quand on le croise dans la rue mais malheureusement pas tout à fait le genre à intimider les mastodontes présents au quotidien dans la Ligue de l’Oncle Sam, dans laquelle le poids de Gobert est nettement plus celui d’un ailier-fort voir d’un ailier (coucou LeBron) que celui d’un pivot. Mais si le régime à l’américaine devrait bientôt faire son effet, avec beaucoup de musculation et de protéines matin midi et soir, le natif de Saint-Quentin possède dors-et-déjà une envergure tout simplement ahurissante, et qui l’aidera grandement pour ses débuts.

C’est ce que peut témoigner Jordan Hill, qui a mangé sévère sur les rebonds toute la soirée comme sur l’énorme face appel deux pieds servi par le Roi Gobert, une activité de tout instant montrée par le français et qui a non seulement séduit le staff de son Jazz mais aussi les commentateurs des Lakers. Trop long, trop chia**, boxé au rebond mais capable de l’attirer de son côté avec une de ses 72 phalanges téléscopiques : le nouveau français à faire merveille en NBA serait peut-être en train de se faire justice sous nos yeux, et confirmer que sa position dans la dernière Draft n’était pas une grosse blague.

Présaison ou pas, voir un frenchie contrer Pau Gasol deux fois au poste, aller chercher des rebonds venus d’ailleurs, et planter des tomars bien secs sans avoir peur de s’en prendre un : Rudy Gobert pourrait vite devenir la petite sensation chez les rookies cette saison, de la même manière qu’Andre Drummond a su le faire l’an passé. On demande confirmation dès ce mois de Novembre, mais jusqu’ici : chapeau bas garçon.

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