Trey Burke prêt à driver les jeunes Jazzmen
Le 27 août 2013 à 19:54 par Giovanni Marriette
Si Trey Burke (20 ans, 1m81) est complètement passé à travers lors de la Summer League d’Orlando (13/54 aux shoots dont un très vilain 1/19 from downtown), il n’empêche que le rookie débarqué cet été de Michigan a envie de prouver d’entrée qu’il peut driver une équipe du Jazz rajeunie du sol au plafond cet été, et vu le roster, le meneur de jeu a du pain sur la planche, c’est le moins que l’on puisse dire…
Dans une interview donnée à nos confrères de NBA.com, il a tenté de trouver une explication quant à sa contre performance au shoot durant la Summer League:
“Je pense avoir fait mon job dans tous les autres secteurs de jeu. J’ai juste été maladroit. Pourquoi? Je ne sais pas. Je n’ai jamais shooté comme ça auparavant. Je pense que j’ai perdu un peu confiance en moi après le 1er match, en étant maladroit tout en essayant de m’ intégrer dans les nouveaux systèmes, avec de nouveaux partenaires”.
Concernant les réactions du Staff et l’approche du début de la saison, le gamin semble respirer la confiance tout en gardant la tête sur les épaules sans oublier de citer quelques uns de ses illustres futurs concurrents, un discours policé et plein d’admiration…
“Les Coaches ont aimé ma performance. Honnêtement, au vu de mes performances à Michigan, on ne m’a pas forcément choisi pour mon adresse, mais plutôt pour faire courir mon équipe, mettre mes partenaires dans de bonnes dispositions et prendre mes shoots quoiqu’il arrive, et à ce niveau là ils sont vraiment satisfaits de mon travail”.
A la question de savoir si le bonhomme a des modèles, rien de bien étonnant…
“J’ai beaucoup regardé mes propres matches l’année dernière. Cet été j’ai beaucoup étudié le jeu de Tony Parker et Chris Paul, notamment dans l’art du pick and roll qu’ils maitrisent à la perfection. Je pense avoir été très bon dans cet exercice avec Michigan, maintenant je dois essayer de passer au niveau supérieur”.
Quant aux prévisions d’un ciel maussade sur la saison à venir dans l’Utah, le rookie trouve encore la parade.
“J’aime les challenges et c’est un des plus gros challenges de ma vie. Je me suis préparé pour ça et pour être efficace le plus rapidement possible. J’aime gagner, donc je ne pense qu’à la victoire. Vous n’avez la pression que si vous vous la mettez tout seul. Si je commence à vouloir uniquement plaire aux fans, plaire aux coaches, c’est comme ça que la pression arrivera. Je dois juste bien faire et c’est tout!”
A deux mois du coup d’envoi de la saison, si la jeune escouade du Jazz parait bien frêle pour espérer autre chose qu’une place d’honneur, une seule certitude: la franchise possède un meneur en pleine confiance a qui on a, semble t’ il, déjà confié les clés de la boutique.
Mais dans une franchise qui a déjà vu passer des meneurs d’exception comme John Stockton ou plus récemment D-Will, le minot devra rapidement faire ses preuves pour ramener le Jazz aux sommets de la Ligue. Affaire à suivre..