Atlanta Dream

Atlanta Dream – TrashTalk
L’Atlanta Dream selon TrashTalk
Née en 2008, la franchise du Atlanta Dream fait encore partie des plus jeunes en WNBA. Implantée dans la capitale géorgienne, elle reflète l’énergie et la détermination du Sud-Est des États-Unis. C’est au sein de la Gateway Center Arena que le Dream évolue, arborant fièrement ses couleurs rouge, gris foncé et bleu ciel.
Le nom « Dream » n’a rien d’anodin : il rend hommage à Martin Luther King Jr., fils emblématique d’Atlanta et porteur du célèbre “I Have a Dream”. Ce lien fort avec l’histoire et les luttes sociales donne une profondeur unique à cette jeune franchise, engagée autant sur le parquet que dans la société.
Finaliste à trois reprises entre 2010 et 2013, le Dream a souvent flirté avec la gloire sans jamais décrocher la bague. Aujourd’hui, la reconstruction bat son plein, portée par un effectif jeune et explosif, à l’image de Rhyne Howard. Une page se tourne, une autre s’écrit… et Atlanta ne compte pas dormir bien longtemps avant de retrouver les sommets.
Effectif 2025 de l’Atlanta Dream
La saison 2024 n’ayant pas fait rêver (super le jeu de mot), le Dream revoit sa copie en récupérant deux gros poissons dans la raquette, Brittney Griner et Brionna Jones. Pourront-elles pour autant cohabiter ? Sans oublier que si le secteur intérieur est désormais solide, que si Allisha Gray et Rhyne Howard vont faire le taf sur les ailes, il reste un souci à régler : est-ce que Jordin Canada peut porter le poids de la création offensive ? Pas de doute sur son impact en défense, mais malgré son expérience est semble juste pour faire tourner seule l’attaque du Dream. À moins que la rookie Te-Hina Paopao crée la surprise et bouscule la hiérarchie.
| # | Joueuse | Poste | Taille | Poids | Date de naissance | Expérience | Université / Pays |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 33 | Maya Caldwell | Arrière | 1m80 | 73kg | 15/12/1998 | 3 | Georgia |
| 3 | Jordin Canada | Arrière | 1m68 | 61kg | 11/08/1995 | 7 | UCLA |
| 12 | Nia Coffey | Ailière | 1m85 | 83kg | 11/06/1995 | 8 | Northwestern |
| 15 | Allisha Gray | Arrière | 1m83 | 76kg | 12/01/1995 | 8 | UNC, South Carolina |
| 42 | Brittney Griner | Pivot | 2m06 | 93kg | 18/10/1990 | 11 | Baylor |
| 0 | Naz Hillmon | Ailière | 1m88 | 86kg | 05/04/2000 | 3 | Michigan |
| 10 | Rhyne Howard | Arrière | 1m88 | 79kg | 29/04/2000 | 3 | Kentucky |
| 24 | Brionna Jones | Ailière | 1m91 | 98kg | 18/12/1995 | 8 | Maryland |
| 2 | Te-Hina PaoPao | Arrière | 1m75 | 21/08/2002 | Rookie | Oregon, South Carolina | |
| 5 | Taylor Thierry | Arrière/Ailière | 1m85 | 08/01/2003 | Rookie | Ohio State | |
| 32 | Shatori Walker-Kimbrough | Arrière | 1m75 | 64kg | 18/05/1995 | 8 | Maryland |
Joueuse française à suivre
Depuis la fin de l’aventure d’Iliana Rupert en 2023 (20 matchs avec le Atlanta Dream), pas de nouvelle Française chez le Dream.
La star : Allisha Gray
Discrète dans la forme, redoutable dans le fond, Allisha Gray est l’arme silencieuse du Dream. Arrivée à Atlanta en 2023 après six saisons solides à Dallas, l’arrière s’est imposée comme une valeur sûre du backcourt WNBA. Shooteuse fiable, défenseuse hargneuse, leader de l’ombre, elle coche toutes les cases sans jamais en faire trop.
En 2024, elle a encore franchi un cap, s’affirmant comme l’une des joueuses les plus régulières de la ligue, capable de planter 20 pions comme de museler la meilleure arrière adverse. Dans une équipe jeune et ambitieuse, Gray fait office de boussole. Et tant qu’elle sera là, Atlanta pourra rêver de ciel dégagé.
Palmarès WNBA du Atlanta Dream
- 0 titre WNBA
- 3 finales perdues : 2010, 2011, 2013
Jeune franchise fondée en 2008, le Atlanta Dream s’est très vite approché des somemts. Emmenée par l’incroyable Angel McCoughtry et la défense de Sancho Lyttle, l’équipe a atteint les Finales WNBA à trois reprises en quatre ans. Certes, la bague s’est toujours refusée à elle, mais l’impact fut immédiat : le Dream s’est imposé comme un acteur sérieux de la ligue, capable de rivaliser avec les cadors.
Retour en arrière : 2010, année de la première finale. Atlanta s’invite à la table des grandes en affrontant les Seattle Storm. Mais la marche est trop haute : malgré une Angel McCoughtry survoltée, le Dream s’incline 0-3. Ce ne sera que le début d’un triptyque douloureux.
2013, la dernière grande aventure : pour la troisième fois en quatre saisons, le Dream atteint les Finales. Face au Minnesota Lynx d’une Maya Moore intouchable, Atlanta tente le tout pour le tout. Mais une nouvelle fois, l’expérience et la profondeur de l’adversaire font la différence. Depuis ? Un long tunnel de transition.
Histoire de la franchise du Atlanta Dream
Créée en 2008, la franchise du Atlanta Dream incarne à la fois l’ancrage du basket féminin dans le Sud des États-Unis et un engagement social fort. Sportivement, le Dream s’impose rapidement comme un acteur majeur de la ligue. Portée par Angel McCoughtry, superstar précoce et figure emblématique, la franchise atteint trois Finales WNBA en quatre ans (2010, 2011, 2013). Malheureusement, la bague leur échappe à chaque fois, notamment face à des armadas comme le Lynx ou le Storm. Reste une identité : celle d’une équipe combative, explosive, jamais résignée.
Mais ce qui distingue vraiment Atlanta, c’est aussi son impact hors des parquets. En 2020, alors que la sénatrice républicaine et co-propriétaire Kelly Loeffler s’oppose publiquement au mouvement Black Lives Matter, les joueuses du Dream ripostent avec une force symbolique rare. Sur les t-shirts : “Vote Warnock”, en soutien au rival politique de Loeffler, Raphael Warnock. Le geste fait la une des médias, galvanise les électeurs… et contribue à une victoire historique aux sénatoriales. Depuis, Loeffler a quitté la franchise, poussée vers la sortie par les joueuses, mais l’héritage reste intact.
Aujourd’hui, avec des talents comme Rhyne Howard et Allisha Gray, une nouvelle direction ambitieuse et un public fidèle, le Dream se reconstruit avec sérieux. L’objectif ? Retourner en Playoffs, écrire une nouvelle page de gloire… et continuer à montrer que sport et conscience sociale peuvent marcher main dans la main à Atlanta.
| Année | W | L | Bilan | Rang | Coach | Playoffs |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 15 | 25 | 37,5% | 4 | Tanisha Wright (15-25) | Défaite au 1er tour |
| 2023 | 19 | 21 | 47,5% | 3 | Tanisha Wright (19-21) | Défaite au 1er tour |
| 2022 | 14 | 22 | 38,9% | 5 | Tanisha Wright (14-22) | Absent des Playoffs |
| 2021 | 8 | 24 | 25,0% | 5 | Mike Petersen (6-13), Darius Taylor (2-11) | Absent des Playoffs |
| 2020 | 7 | 15 | 31,8% | 4 | Nicki Collen (7-15) | Absent des Playoffs |
| 2019 | 8 | 26 | 23,5% | 6 | Nicki Collen (8-26) | Absent des Playoffs |
| 2018 | 23 | 11 | 67,6% | 1 | Nicki Collen (23-11) | Défaite en demi-finale |
| 2017 | 12 | 22 | 35,3% | 4 | Michael Cooper (12-22) | Absent des Playoffs |
| 2016 | 17 | 17 | 50,0% | 3 | Michael Cooper (17-17) | Défaite au 2e tour |
| 2015 | 15 | 19 | 44,1% | 5 | Michael Cooper (15-19) | Absent des Playoffs |
| 2014 | 19 | 15 | 55,9% | 1 | Michael Cooper (19-15) | Défaite en demi-finale Conf. Est |
| 2013 | 17 | 17 | 50,0% | 2 | Fred Williams (17-17) | Défaite en Finales |
| 2012 | 19 | 15 | 55,9% | 3 | Fred Williams (7-3), Marynell Meadors (12-12) | Défaite en demi-finale Conf. Est |
| 2011 | 20 | 14 | 58,8% | 3 | Marynell Meadors (20-14) | Défaite en Finales |
| 2010 | 19 | 15 | 55,9% | 4 | Marynell Meadors (19-15) | Défaite en Finales |
| 2009 | 18 | 16 | 52,9% | 2 | Marynell Meadors (18-16) | Défaite en demi-finale Conf. Est |
| 2008 | 4 | 30 | 11,8% | 7 | Marynell Meadors (4-30) | Absent des Playoffs |
Ce qu’on en dit chez TrashTalk
À Atlanta, les rêves ne meurent jamais. Et même si la franchise court encore après sa première bague, le Dream espère bien devenir un cauchemar pour ses adversaires. Avec l’effectif actuel ? Ce n’est pas gagné, mais entre une Allisha Gray en patronne de l’ombre, une Rhyne Howard prête à enflammer chaque match et les tours jumelles Brittney Griner – Brionna Jones, le Dream souhaite au minimum relancer une dynamique positive.
Fiche technique
| Ville | Atlanta, Géorgie |
| Conférence | Est |
| Création | 2008 |
| Salle | Gateway Center Arena |
| Couleurs | Rouge, gris foncé, bleu clair |
| Coach 2025 | Karl Smesko |
