Avis de la rédaction : qui sera le ROY (rookie de l’année) en 2024-25 ?

Le 19 oct. 2024 à 11:53 par Giovanni Marriette

Zaccharie Risacher Draft NBA 2024 27 juin
Source image : NBA League Pass

A l’orée de cette nouvelle saison NBA, la rédaction s’est pliée au petit jeu habituel des pronostics. Les trophées individuels, les équipes qui vont décevoir, étonner, etc, on se mouille pour pouvoir se taper des barres dans huit mois, en se retournant sur – bien souvent – ces takes désastreuses. Aujourd’hui ? Nos pronos pour le trophée de ROY, le meilleur débutant cette saison. Et n’oubliez jamais, vous pouvez tailler, mais on veut votre avis d’abord.

Nicolas M.

Zach Edey : en mode “Shaq Edey” à l’université, l’ancien géant de Purdue va montrer que les nombreux doutes exprimés concernant son adaptation à la NBA étaient largement exagérés. Dans une équipe de Memphis qui avait clairement besoin d’un pivot, le monstre de 2m24 pour 138kg aura rapidement des responsabilités. Des responsabilités qu’il assumera à travers une grosse productivité sur les parquets, autant en défense qu’en attaque. Edey devrait notamment se régaler grâce aux caviars de Ja Morant, et participera ainsi au retour des Grizzlies sur le devant de la scène. Je vois bien une saison en 12 points – 10 rebonds – 3 contres à 60% au tir. Et dans une cuvée de rookies pas ouf, ça suffira pour décrocher le titre de ROY.

Giovanni

Zaccharie Risacher : au risque de me faire harponner (ça doit faire mal), je trouve cette promo de Draft assez “moyenne”. Des mecs intéressants (Castle, Dillingham), un trio de Français sans complexes, mais dans l’optique d’un trophée de ROY je ne vois personne aussi bien outillé que Zaccharie. Aisance, QI basket, adresse, fondamentaux et – j’ose – environnement : le Z a tout ce qu’il faut pour aller toper ses 15 pions de moyenne en année 1 et ainsi décrocher le ROY, aidé qu’il sera par le bilan “moyen/bien” des Hawks. Si vous voulez en débattre vous connaissez l’adresse, mais sachez déjà que j’ai raison.

Alexandre T.

Alexandre Sarr : en débarquant chez les Wizards, Alex Sarr n’a pas mis les pieds dans l’environnement le plus attirant en NBA à l’instant T. Point positif pour lui, il arrive en pleine reconstruction et devrait donc être responsabilisé rapidement au sein de l’effectif, probablement même encore plus si Kyle Kuzma met les voiles. Quand on regarde les principales têtes d’affiche de la Draft, peu ont vraiment l’assurance d’avoir un énorme temps de jeu et un rôle important dès l’année 1. Sarr entre lui dans cette case, il sera au cœur du projet. 16 points, 10 rebonds et 2,5 contres plus tard, le frangin d’Olivier lèvera un trophée de ROY.

Nico V

Tidjane Salaün : que faut-il à un rookie pour réaliser une excellente première saison ? Des compétences solides sur le plan basket. Check. Une intelligence de jeu qui lui permet de se montrer même sans ballon. Check. Jusqu’ici, on est sur du classique pour n’importe quel entrant en NBA. Le plus ? Tempérament de bosseur acharné. Check. Audace, confiance parfois étonnante mais payante. Check. Tidjane Salaün coche beaucoup de cases sur le papier. Dans une équipe qui a tout intérêt à lui laisser du temps de jeu pour l’affamer encore plus, je le vois bien surprendre bien au-delà de la Caroline du Nord.

Robin

Ryan Dunn : un prénom de soldat à sauver, et pourtant lui c’est tout l’inverse. Un nom de Pub irlandais, mais quand on lui parle de Guinness, l’ailier ne pense qu’à son futur record du monde d’interceptions. Le désert de l’Arizona accueille un nouveau grain de sable pour les adversaires, on pourrait l’appeler Ryan Dune. Le gamin a le gabarit parfait et n’hésite pas à plonger sur tous les ballons, Ryan Dunnaruma. Il va tous les mettre d’accord, Ryan Dunleavy, et collectionner les récompenses sur son Office, Ryan Dundies. (Au fait, le vrai Rookie de l’Année sera Alexandre Sarr, mais la course sera plus ennuyeuse que le Grand Prix de Formule 1 de Monaco, alors j’ai préféré parler de mon chouchou).

Maxime

Tidjane Salaün : honnêtement, et au risque de me faire embrocher avec un certain Giovanni M, cette cuvée 2024 ne m’inspire pas grand-chose non plus. Alors, parce que de nos trois lottery pick français, les deux autres ont déjà été cités, je pars sur Tidjane Salaün. Et puis il faut se l’avouer Titi a tout ce qu’il faut pour briller dès l’an 1 en NBA. Physiquement, c’est costaud, le gars a l’air bosseur et devrait en plus avoir de belles minutes chez les Hornets. Maintenant il va falloir saisir les opportunités de se montrer. Mais bon, quand on voit comment le T a géré sa pré-saison, pas de raison de s’inquiéter.

Thibault

Reed Sheppard : Ici on a un sérieux faible pour les mecs qui sont capables d’envoyer de la bombinette de tous les endroits du parquet. Reed Sheppard a vraiment LA tronche du pyromane par excellence. S’il paraît assez improbable de le revoir tirer à 52% derrière l’arc, Reed va allumer et enchaîner les buckets en catch-and-shoot. Souvent caché dans un corner à l’image de ceux qui se cachaient dans les buissons sur Fornite, Sheppard pourra sortir de sa tanière au moment opportun pour flirter avec les 12 points de moyenne. N’oublions pas qu’il est un défenseur plus que correct. Reed Sheppard peut beaucoup apporter à ces jeunes Rockets qui ont faim de Playoffs. De quoi devenir Rookie de l’Année ? Moi j’y crois.

Clément

Zach Edey : j’ai décidé d’écouter Mohamed Henni, qui m’a conseillé de prendre des risques, sous peine d’avoir une vie nulle, alors je mets Zach Edey. Profil très décrié avant même son arrivée dans la ligue, il a été choisi par Memphis pour meubler son poste de pivot, déserté malgré la présence de Jaren Jackson Jr., et force est de constater que le yéti Canadien fait le taf. Le pivot aura forcément son temps de jeu à Memphis et ses opportunités avec Ja Morant à la baguette. Alors quitte à se taper des barres, autant y aller à fond.


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