Avis de la rédaction : qui sera le COY (meilleur coach) en 2024-25 ?

Le 19 oct. 2024 à 12:01 par Giovanni Marriette

Ime Udoka
Source image : NBA League Pass

A l’orée de cette nouvelle saison NBA, la rédaction s’est pliée au petit jeu habituel des pronostics. Les trophées individuels, les équipes qui vont décevoir, étonner, etc, on se mouille pour pouvoir se taper des barres dans huit mois, en se retournant sur – bien souvent – ces takes désastreuses. Aujourd’hui ? Nos pronos pour le trophée de COY, le meilleur coach de la saison. Et n’oubliez jamais, vous pouvez tailler, mais on veut votre avis d’abord.

Nicolas M.

Joe Mazzulla : critiqué au terme de sa première saison NBA après l’échec de Boston en Playoffs, Joe Mazzulla a prouvé la saison passée qu’il faisait partie des meilleurs coachs NBA à seulement 36 ans. Il a été quatrième dans la course du Coach de l’Année mais surtout il a réussi à remporter le titre de champion NBA avec les Celtics. Sous-estimé à cause de la grosse qualité de son roster, Mazzulla est un tacticien redoutable qui apporte sa propre méthode et des idées nouvelles dans son coaching. Je pense que les Celtics seront encore la meilleure équipe NBA cette saison, et Mazzulla méritera alors d’être récompensé.

Giovanni

Erik Spoelstra ! Non j’déconne. J’ai envie de partir sur une grosse cote avec Charles Lee. Référencé en tant qu’assistant et désormais à la tête d’un projet moyen/long terme, le Charlot peut selon moi en étonner plus d’un. Pour cela les planètes devront toutefois s’aligner, entendez par là éviter les blessures. Car si l’ensemble du roster de Charlotte Lee traverse la régulière sans trop d’encombres, j’imagine bien nos Frelonnets aller chercher un joli play-in à l’Est avec la grosse quarantaine de victoires, ce qui nous placerait le bizut à une belle place parmi les coachs. Je ne mise pas mon PEL là-dessus, mais pourquoi pas.

Alexandre T.

Ime Udoka : un pari un peu ambitieux mais en même temps.. Le Coach de l’année est souvent désigné grâce aux progrès de son équipe et à une grande remontée au classement. Pour beaucoup de coachs en NBA, ce dernier critère est plus compliqué à assurer. Les Rockets ont le potentiel pour monter de quelques rangs à l’Ouest, si la dynamique de la saison passée se confirme, avec une infirmerie moins remplie. Le retour en tenue de Steven Adams, Alperen Sengun et Jalen Green qui brillent enfin ensemble et Houston qui fait plus de bruit que prévu à l’Ouest. Ce serait alors un vrai dossier de COY 2025.

Nico V

JJ Redick : Il existe un monde, un univers dans ce multivers global que la science imagine possible mais n’arrive pas à démontrer, où JJ Redick est le coach de l’année. En poussant ses Lakers au maximum de leur potentiel, rotations réussies, cohérentes et superstars qui jouent. Cela n’arrive que dans une réalité sur 14 000 605, comme l’a dit ce bon Dr. Strange. Toutefois, les Avengers ont réussi à vaincre Thanos. Et, pensant ensuite à Michel Blanc, qui nous a tant fait vibrer pendant des décennies de cinéma, je terminerai sur ces mots : “Oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce. Sur un malentendu, ça peut passer”.

Robin

Erik Spoelstra : Voilà 15 ans que le coach du Heat est moins respecté que mon ancien prof de technologie ou que le panneau STOP de ma résidence (on voit la rue qui arrive à droite facilement 15 mètres avant), mais le changement c’est maintenant. Alors vas-y Erik be you, be proud of you because you can be do what we want to do. Et s’ils continuent à ne pas te donner de récompense alors que tu auras à nouveau amené Miami dans le Top 4 de l’Est avec Nassir Little en titulaire, prends-ta moto, mets un casque, achète des croissants et rends-toi chez les votants. Hollandemain d’une belle nuit, ils pourraient y repenser à deux fois. Et quoi qu’il arrive, nous, nous serons là pour te dire “merci pour ce moment”.

Maxime

Jason Kidd : l’aviez pas venu v’nir, celle-là ? Bah moi non plus, mais qui ne tente rien n’a rien. Jason Kidd n’est sûrement pas le meilleur coach sur un banc NBA, mais ici, on croit fort à la réussite des Mavs cette saison. L’an dernier, les Texans ont quand même réalisé un joli exercice dans la jungle qu’est la conférence Ouest. Pourquoi ne pas refaire la même chose en mieux, en grattant par exemple une place dans le top 3 ? Avec un duo Luka – Kyrie en feu, et un Klay Thompson qui retrouve son basket, Kidd aura juste à se laisser porter jusqu’au trophée. Tout bénef.

Thibault

Ime Udoka : année 2 de l’ère Ime Udoka aux Rockets et elle peut symboliser le retour en Playoffs des Rockets. Après un décollage raté la saison dernière, coach Udoka pourrait faire décoller sa fusée Ariane pour la faire atterrir après la mi-avril. Une performance qui serait synonyme de grande avancée dans un projet Rockets qui ne cesse de nous intriguer davantage. S’il parvient à faire cohabiter durablement le duo Green / Sengun et que H-Town passe un cap sur le bilan comptable, Ime Udoka devrait rafler la mise.

Clément

Taylor Jenkins : tiens, un revenant ! J’étais à deux doigts de mettre Ime Udoka, mais ses progrès seront forcément moins forts et je vois les Oursons plus hauts, puis la NBA trouvera encore un moyen de ne pas honorer Erik Spoelstra. TJ repart au combat avec un effectif qui sera moins entamé par les blessures et qui retrouve ses ambitions pré-dingueries de Ja Morant. Ce dernier est d’ailleurs remis sur pied et prêt à redevenir une place forte dans sa conférence. Le projet « fine in the West » ayant pris un sacré coup dans le carafon la saison passée, il est temps de remédier à ça à Memphis. Jenkins a de nouvelles armes et saura les utiliser à bon escient.


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