Les 10 bonnes raisons de suivre les Los Angeles Lakers sur la saison NBA 2024-2025

Le 09 oct. 2024 à 13:01 par Giovanni Marriette

Austin Reaves 17 avril 2023
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Toutes les équipes ont des raisons d’être suivies cette année, notamment les Lakers. Alors petit arrêt en Californie pour établir ensemble les 10 raisons de suivre le FC LeBron de Los Angeles en 2024-25 !

#1 LeBron et Bronny James ensembles sur le parquet

D’un point de vue strictement sportif, ça ne devrait pas arriver très souvent. Pourquoi ? car jusqu’à preuve du contraire Bronny James n’a encore pas trop le niveau d’un joueur NBA. Mais ne soyons pas dupes. Entre les matchs lors desquels les Lakers devront faire souffler un peu, volontairement ou non, leurs cadres, et le besoin irrépressible de LeBron James d’écrire toujours un peu plus son histoire, bien sûr que les deux se croiseront sur un parquet, probablement plus d’une fois. Difficile de savoir si Bronny appellera LeBron “Papa”, ce dernier a d’ailleurs plaisanté en disant qu’il l’appellerait peut-être “GOAT”, mais en tout cas les premières photos et, mieux encore, le premier pick and roll entre les deux rentrera directement dans l’histoire. Encore.

POUR L’HISTOIRE. pic.twitter.com/Sil8RWQ6TK

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 7, 2024

#2 Voir un joueur de plus de 40 ans dégommer la NBA

Et vous, vous faisiez/ferez quoi à 40 ans ?

A 39 ans en tout cas, LeBron James tournait encore à 25,7 points, 7,3 rebonds et 8,3 passes, le tout en donnant l’impression qu’il pourrait en faire encore plus s’il le voulait. LeBron James peut terminer des équipes entières, il peut postériser n’importe qui, et il est sans doute plus important que le boss de la NBA et qu’au moins dix de ses franchises. On devrait en avoir pour notre argent (et le sien) pendant encore deux saisons, et si la prochaine “pourrait” être celle du grand cirque médiatique pour sa dernière année, cette saison 2024-25 sera assurément le théâtre de quelques cartons du meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, encore, toujours.

Et vous, vous faisiez/ferez quoi à 40 ans ?

#3 Les temps-morts de JJ Redick

Il va être placé sous surveillance accrue. Non pas parce qu’on n’a pas confiance en lui, maius parce qu’aux Lakers tout est passé au crible. Jean-Jorice Biterouge fut un merveilleux joueur, un analyste très solide, mais sera-t-il un bon coach. Plus encore, sera-t-il capable d’avoir un rôle plus important que le nom de la franchise historique qui l’embauche. Que le nom du joueur phare de l’équipe ? Vous l’avez compris, JJ Redick est face à un défi : performer mais avant tout exister. Pourquoi pas, mais bon courage quand même.

#4 Les cartons offensifs de Dalton Knecht

17è (seulement ?) de la Draft 2024, le très gros scoreur Dalton Knecht a tout du steal de Draft. A déjà 23 ans son plafond semble moins haut que certains de ses copains de cuvée, mais paradoxalement son plancher est déjà supérieur, de quoi lui offrir une vraie place dans la rotation dès sa saison rookie. Un débutant pas comme les autres en somme, qui pourrait bien envoyer quelques cartons dès sa saison 1.

#5 La nouvelle victoire au In-Season Tournament

Après avoir emporté l’édition 1 face aux Pacers en 2023, les Lakers ont sans doute coché le In-Season Tournament sur le calendrier. Renommée NBA Cup cette saison, la compétition va gagner en crédit marketing, raison de plus pour débarquer à son tour dans l’armoire à trophées des Lakers et, au passage, de LeBron James. Lors de la phase de “poule” les Lakers affronteront le Thunder, les Suns, le Jazz et les Spurs et tenteront donc d’accéder au bracket final, à défaut d’être présent dans le “vrai” bracket en avril, mais ça, c’est encore une autre histoire.

#6 Les petites apparitions d’Armel Traoré

En two-way contract, Armel Traoré aura une petite fenêtre pour se montrer à Hollywood. Bon chance comme dirait l’autre, mais l’ancien candidat à la mairie de Blois et grand brother de Nola Traoré n’est pas là en simple éclaireur pour le petit frère. Avec un body capable de déménager et des mains qui peuvent shooter, Armelito devra défendre dur et prendre ses tickets en attaque. Les occasions seront rares mais il faudra sauter dessus avec férocité, entre deux matchs au bout du banc et trois en G League avec les South Bay Lakers.

#7 Le cocktail de superstars au bord du terrain

Jaxk Nicholson rentrera bientôt au Hall of Fame des superfans, c’est même pas une blague, et tout autour de lui et tout au long de la saison le Staples Center (on n’arrive définitivement pas à appeler cette salle la Cryptomachin) se remplira de sa grosse dizaine de têtes connues en courtside. Adele et Rich Paul, Leonardo DiCaprio, Kendrick Lamar, Michael B. Jordan ou la bande des Jenner/Kardash pour ne citer qu’eux, mais plus globalement des premiers rangs remplis de stars et starlettes du monde du spectacle, souvent plus intéressés par leurs ongles et/ou leurs selfies. C’est là que les Lakers ont tout gagné quand c’est nul sur le parquet, ça reste intéressant en tribunes !

#8 Enfin une saison calibre MVP d’Anthony Davis

On ronfle, un peu.

On ronfle, car si Anthony Davis enchaine les saisons – a minima – solides (meilleure moyenne de rebonds en carrière la saison dernière), son potentiel continue de nous frustrer car on garde cette impression qu’il pourrait dominer ENCORE PLUS. Cheatcode potentiel ultime, en attaque comme en défense, AD est le joueur parfait pour la NBA de toute époque, inarrêtable d’un côté comme de l’autre du parquet, arrêtable uniquement par sa santé, souvent friable depuis le début de sa carrière. Pas la saison passée (76 matchs disputés), rien à voir avec la grosse centaine de matchs loupés lors des trois saisons précédentes. S’il ne sera probablement jamais MVP, Antho peut-il nous lâcher une saison en 27/13/5/2/2 avec des résultats probants pour son équipe ? Spoiler, le cas échéant, il sera carrément dans la course au trophée en trois lettres.

#9 Austin Reaves le facteur X

Le saviez-vous, il existe un joueur chez les Lakers qui tourne en 15,9 points, 4,3 rebonds et 5,5 passes et dont on ne parle clairement pas assez. Le saviez-vous également, il ne s’agit pas de D’Angelo Russell, dont on parle peut-être un peu trop. Après ce headshot un peu gratos, retenez bien ce nom si ce n’est pas déjà fait : Austin Reaves. Vraie révélation des Lakers depuis deux ans, l’arrière titulaire est un électron libre, athlétique, rapide, adroit, qui a réussi à se faire une place chez les Angelinos alors qu’il a presque le physique et la tronche de Monsieur Toutlemonde. Régulièrement dans les Top 10 et désormais faisant partie de la garde rapprochée de LeBron James, Austin reaves fait presque partie des intouchables à Los Angeles.

#10 La vie sans colocataire à la crypto.com arena

Bye-bye les Clippers et leur propriétaire un peu cringe, bye-bye le rouge et le bleu caché dans un coin quand les employés n’ont pas eu le temps de transformer la salle, et bye-bye Billy Cristal quand il se trompe de jour. Les Clippers ont officiellement déménagé à Inglewood et laissent enfin les Lakers seuls propriétaires de la Cryptomachin Arena, ex Staples Center. Une séparation désirée depuis bien longtemps (toujours) par les fans des Lakers, qui vont désormais pouvoir laisser leur chewing-gum collé sous leur siège d’abonné avant de revenir au match suivant, sans risquer qu’un autre ne vienne le mâchouiller trois heures durant avant de le remettre à sa place l’air de rien. C’est rien, c’est américain.


Voir toutes les News