Les 10 bonnes raisons de suivre le Miami Heat sur la saison NBA 2024-25
Le 05 oct. 2024 à 12:28 par Giovanni Marriette
Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Toutes les équipes ont des raisons d’être suivies cette année et particulièrement… le Heat. Alors petit arrêt en Floride pour établir ensemble les 10 raisons de suivre le Miami Heat en 2024-25 !
#1 : Jimmy Butler qui trolle Jean-Louis David et NBA 2K
On va l’avouer, au moment de ces lignes on reste un peu sur le cul après le Media Day, car Jimmy Butler s’est pointé avec une coiffure… normale. Super relou le type, qui a tout de même tenu à faire parler de lui en arrivant deux heures à la bourre car il rentrait de Paris après avoir maté le PSG en Champions League. Pourquoi parler de sa coiffure ? Pour rappel, la bêtise préférée de Jimmy est de se pointer au Media Day avec un look disons… original, car c’est à partir des photos prises ce jour là que les portraits des joueurs sont pris pour le reste de la saison. On avait pu apprécier les cheveux lissés de JB la saison passée, et cette année on aurait payé cher pour le voir avec le mulet de Jules Rambaut ou des cheveux teints à la Dennis Rodman des grandes années. Mais gardez espoir, JB garde peut-être une ou deux bêtises sous le coude pour la reprise.
#2 : le douzième cinq majeur en quinze rencontres
La saison passée, 17 joueurs ont eu les honneurs de débuter un match du Heat sur le parquet. Oui, même Patty Mills. Oui, même RJ Hampton. On connait le côté expérimental d’un Erik Spoelstra en mode Dr Gero., on sait aussi que les blessures des uns et la découverte d’autres favorise ces dernières années un gros turnover, mais pour suivre le Heat cette saison il faudra encore être très concentré. RJ Hampton, quand même.
#3 : la belle saison rookie de Kel’el Ware
Kel’el l’rookie que l’on attend le plus cet automne en Floride ? Kel’el Ware bien sûr. Est-ce qu’on a décidé de parler du gamin uniquement pour faire cette vanne ? Si vous nous connaissez un peu vous avez la réponse. Pivot massif né à Sherwood, peut-être non loin d’une forêt, Kel’el a une envergure immense et se présente comme un potentiel pivot “traditionnel”… à qui on rajouterait un tir. Et très franchement, ça donne déjà très envie de voir ce que ça peut donner aux côtés de QI Bam Adebayo. L’une des belles surprises de la saison à South Beach ?
#4 : la belle chevelure du solide Jaime Jaquez Jr.
A la question peut-on avoir le profil parfait pour jouer un ennemi du Comte de Monte Cristo et être dans le même temps l’un des meilleurs joueurs de NBA la réponse est oui. Comme vous l’aurez compris on ne parle pas de Laurent Laffite mais bien de Jaime Jaquez Jr., ce mousquetaire au footwork n’ayant d’égal que son intelligence de jeu. 11,9 points, 3,8 rebonds et 2,6 passes de moyenne en année 1, un petit 14 pions tous les soirs attendu en saison 2, et un rôle qui devrait se voir accru sous les ordres de Coach Spo. On a hâte, on s’en frise la moustache.
#5 : les 35 points – 12 rebonds – 7 passes d’un mec sorti de nulle part
Haywood Highsmith. Orlando Robinson. Cole Swider. Jamal Cain. L’an passé un certain Alondes Williams en a collé 55 dans un match de G League avec la franchise affiliée au Heat, et selon la politique menée par le staff du Heat (voir premier paragraphe) on devrait logiquement assister à au moins un exploit chelou cette saison. Dru Smith et Josh Christopher sont en two-way contract et auront donc quelques occasions de se montrer, mais, surtout, un mec dans le roster s’appelle Zyon Pullin, comme la marque de slips, et il fallait que ce soit signalé. Vous comprendrez aisément que l’on espère fortement que ce soit donc le fameux Pullin qui pop de la rotation du Heat, pour se permettre toute sorte de blague potache dont même votre oncle aurait honte un soir de Noël. Vivement.
#6 : les tribunes vides à chaque premier quart-temps
Les raisons diffèrent entre 1) y’a du monde sur le périph, 2) ça squatte dans les buvettes et loges de la salle et 3) les gens s’en battent les reins, mais les faits sont là : le Kaseya Center sonne bien souvent creux sur les débuts de match, et même sur les fins de match lorsque ce dernier ne respire pas le suspense. En prenant en compte que les gens quittent leur siège “un peu” avant la mi-temps et reviennent “un peu” après, pour sentir la bonne ambiance floridienne il faudra donc viser les minutes 5 à 9 du deuxième et du troisième quart. Ou alors aller voir un match à Orlando mais disons-le en chuchotant, faudrait pas non plus créer des embrouilles entre fanbases.
#7 : une saison complète de Tyler Herro ?
Après une année rookie terminée dans une bulle mais en Finales NBA, le Heat avait de légitimes raisons de sourire en imaginant la courbe de progression de Tyler Herro. Souci majeur, après trois saisons à 20 pions de moyenne dont une (2021-22) terminée avec le trophée de meilleur sixième homme, Tyler Herro reste une énigme et un mec sur qui l’on ne peut pas forcément compter. Pas franchement de sa faute car c’est surtout de blessures dont on parle puisque le T a loupé la bagatelle de 99 matchs en quatre saisons dont 40 la saison dernière, et pour que le Heat redevienne un vrai contender il faudra pouvoir jouer avec un Herro en mode héros. Un peu facile celle-là, comme Tyler quand il est sur ses deux cannes.
#8 : Bam Adebayo qui devient le patron indiscutable
Éternel sous-coté, Bam Adebayo doit s’imposer comme le mâle alpha de sa franchise pour être enfin considéré à sa juste valeur. Défenseur elite qui mérite plus d’attention, attaquant ultime car capable de tout faire avec un physique de pivot, Bam doit passer le cap du mec très bon partout pour atteindre l’étage de l’excellence. Jimmy Butler a 85 ans et joue quand il veut/peut, les mecs autour de Bam sont connus uniquement par leur famille, il est donc l’heure de devenir le vrai patron à Miami. Symbole de la Heat Culture et avec sa tête de maire de la ville, il en manque peu pour franchir ce cap. Un peu plus de méchanceté peut-être, du leadership aussi, que Bam possède, mais qui peine à transpirer. C’est l’heure !
#9 : A’ja Wilson en courtside dès fin octobre (fin de la saison WNBA)
Depuis que les deux ont été aperçus sirotant je ne sais quoi à je ne sais quelle terrasse, les rumeurs vont bon train, d’autant que Bam n’a raté aucun match d’A’ja cet été à Lille et Paris, d’autant qu’A’ja était aux premières loges à chaque match des mecs, hum hum comme dirait l’autre. Nous tout ce qui nous intéresse, en gros obsédés… de basket que nous sommes, c’est si les deux se jouent au poste le week-end dans le jardin. On surveillera en tout cas A’ja hurler à Bam de prendre ses tirs au premier rang du Kaseya à partir de la mi-octobre, chapitre de plus à l’une des bromances les plus stylées du circuit.
#10 : la contract Year de Jimmy Butler (et le tarif de la prolongation)
Si vous connaissez un peu Jimmy Butler, vous savez donc qu’il fait partie de ces quelques mecs capables d’être injouables un peu quand ils l’ont décidé. Si vous connaissez un peu la NBA, vous savez que les joueurs deviennent en général meilleurs, comme par enchantement, à l’occasion de leur “contract year”, c’est à dire quand ils sont censés signer un nouveau contrat dans les mois suivants. En prenant en compte ces deux informations, à votre avis, il va tourner à quel genre de moyennes Jimmy Butler cette saison ? Plus ou moins de 25/7/7 ?