Free Agency 2024 : Drew Eubanks s’engage avec le Utah Jazz, c’est pas génial la NBA ?
Le 01 juil. 2024 à 17:59 par Julien Vion
Dans une Free Agency déjà légendaire, Adrian Wojnarowski a envoyé la bombe de l’année : l’immense Drew Eubanks quitte les Phoenix Suns pour rejoindre le Utah Jazz. Le monde du basket tremble encore.
DREW EUBANKS ! UTAH ! WOW !
Non, le test est un échec. L’écrire avec des majuscules ne rend pas la nouvelle plus excitante. Drew Eubanks, pivot remplaçant de Jusuf Nurkic a Phoenix, rejoint le Jazz dans cette Free Agency. Après avoir eu raison du moral des fans des Suns pendant un an, le pivot au toucher soyeux – attention cette affirmation relève de l’ironie – déplace ses talents loin de l’Arizona.
Selon Adrian Wojnarowski, ce sont les mormons qui ont la chance de récupérer le joueur de 27 ans passé notamment par les Spurs et les Blazers. 5 millions la saison sur deux ans pour choper du rebond et terroriser les raquettes, que la vie est douce. Les Suns avaient, on le rappelle quand même, perdu un second tour de draft pour tampering en le récupérant.
Free agent C Drew Eubanks has agreed on a two-year, $10 million deal to join the Utah Jazz, sources tell ESPN. Eubanks spent the past season with the Phoenix Suns and stays in the West on the Jazz’s frontline. pic.twitter.com/5ejnjRNp7h
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) July 1, 2024
La question se pose désormais. Peut-on réussir en NBA en s’appelant Drew ? Sans vouloir offenser le génial Drew Gooden et ses soixante-dix franchises, le jeune Drew Peterson pourtant tout juste champion NBA, un Drew Gordon que tout le monde a oublié ou même un certain Drew Barry dont vous doutez actuellement de l’existence, la liste ne fait pas forcément causer dans les chaumières. Le double All-Star John Drew triche puisqu’il s’appelle John, tandis que Larry Drew a marqué plus de 20 points de moyenne lors de la saison 1982-83 mais ne s’appelle toujours pas Drew. Le théorème est peut-être évident : en tant que prénom, les quatre lettres portent peut-être le mauvais œil.
Mais au regard de cette liste, Eubanks est peut-être le plus beau des Drew. Le nouveau pivot du Jazz respire plus les baskets que le basket, mais son association avec Walker Kessler fait rêver les fans des années 50. Pas besoin de se poser des questions de spacing, Drew Eubanks a rentré 100% de ses 3-points en 2023-24 (3/3), et personne ne pourra jamais lui enlever. On passera sur Andre Drew-mond et sa belle tête de Drew, ce papier est déjà riche en légendes.
Après ce travail de recherche, l’envie nous vient subitement d’organiser un dîner de Drew. On passe le message à Jacques Villeret et Thierry Lhermitte, comptez sur nous.