DJ Rodman, fils de Dennis Rodman, s’est entraîné avec les Golden State Warriors

Le 14 juin 2024 à 16:32 par Julien Vion

DJ Rodman 14 juin 2024
Source image : YouTube

En amont de la Draft NBA 2024, les franchises NBA organisent leurs fameux workouts pour tester la plupart des prospects. Sur le parquet des Golden State Warriors, c’est DJ Rodman, le fiston du célèbre intérieur bondissant, qu’on pouvait retrouver hier.

Et si le retour d’un Rodman en NBA était imminent ?

Dennis Thayned “DJ” Rodman, fils du Hall of Famer Dennis Rodman, a été testé ce jeudi 13 juin par les Golden State Warriors en amont de la Draft NBA 2024. La route est encore longue, mais c’est peut-être une première étape dans un chemin sinueux pour tenter sa chance sur les traces de son papa.

Après avoir terminé son cursus universitaire, quatre années à Washington State avant une pige d’une saison à USC, le nom de DJ Rodman n’est pas présent dans les principales mock drafts américaines. Afin d’avoir une chance, le joueur qui évolue au poste d’ailier ou d’ailier fort malgré son mètre 98 espère taper dans l’œil d’une franchise pour gratter une fin de second tour voire un contrat two-way en tant que non-drafté.

DJ Rodman, son of NBA Hall of Famer Dennis, explained why he’s NBA ready for more than just his namesake after a pre-draft workout with the Warriors (via @DaltonJ_Johnson)https://t.co/56fezxxq1S

— Warriors on NBCS (@NBCSWarriors) June 14, 2024

Sur le parquet, DJ Rodman est loin d’être une version bis de son paternel. Légèrement plus petit, il n’est pas un rebondeur d’élite avec “seulement” 4,2 prises de moyenne dans sa carrière NCAA. Néanmoins, il se distingue par sa polyvalence défensive et ne rechigne jamais à perdre un poumon ou deux sur le terrain. Son physique de guard ne l’empêche pas de se coller dans le short de gros ailiers dans la raquette. Ses propos, recueillis par NBC Sports, témoignent d’un petit lien de filiation à ce niveau-là :

“C’est dans mon sang (…) J’ai l’impression que c’est quelque chose que je peux contrôler tous les soirs. On ne peut pas contrôler sa réussite au tir, mais on peut contrôler son niveau d’effort sur le plan défensif. On peut donner à son équipe les meilleures chances de gagner en bloquant sa matchup ou en arrêtant l’un des meilleurs joueurs de l’équipe adverse.”

La tâche est légèrement plus compliquée offensivement. En 143 rencontres universitaires, DJ Rodman n’affiche qu’un petite moyenne de 6,1 points à 41% au tir. Il reste que depuis deux saisons, son adresse à 37% derrière l’arc (presque quatre tentatives par soir) est un progrès encourageant.

Le fiston de Dennis Rodman foulera-t-il un jour la NBA ? Réponse probablement dans quelques mois, mais DJ n’arrêtera jamais d’essayer.


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