Les notes de Knicks – Pacers : le jaune d’Indiana était en fait celui des Warriors 2016

Le 20 mai 2024 à 00:49 par Julien Vion

Indiana Pacers 20 mai 2024
Source image : NBA League Pass

On ne change pas une équipe qui gagne, on ne change pas des noteurs qui notent. Cette année encore, la Team Notes de la rédac de TrashTalk tente de vous partager ses bulletins le plus souvent possible. Un Game 7 à 21h30 au Madison Square Garden entre les Knicks et les Pacers ? C’est quoi ce POULET ? Surtout quand les visiteurs décident de se prendre pour les Warriors version 2015-16.

Dans un Garden BOUILLANTISSIME, les Pacers ont commencé par shooter à 190%, parce que c’est plus facile le basketball comme ça. Une avalanche de paniers venus du fin fond de l’Indiana assomme la Grosse Pomme et… ne s’arrête pas. La première mi-temps est PAR-FAITE, c’est stupéfiant de stupéfaction. Il ne manquait plus qu’un Alec Burks game pour faire passer la soirée dans un moment spécial. Cette équipe d’Indy arrive même à garder son calme quand les Knicks envoient un run du désespoir dans le troisième quart, car rien n’arrête un tracteur lancé à pleine vitesse. Les Pacers terminent le Game 7 en claquettes et rejoignent les Finales de Conférence. Sacrée série. 

Les statistiques maison de l’avalanche des tracteurs

# New York Knicks

Jalen Brunson (3,5) : le maire de la ville avait trop de choses à faire ce soir, et a forcé les tirs malgré sa gêne physique. Il doit finalement quitter le parquet à cause d’une main gauche fracturée, le shérif gît six pieds sous terre. Merci pour les émotions et la saison 2023-24, salut mon pote…

Donte DiVincenzo (8) : la seule éclaircie dans une nuit cauchemardesque. Ses bombinettes folles (9/15 du parking) et ses 39 points de patron ont tenté d’empêcher la chute de NY, mais les fondations s’étaient déjà effondrées. C’était la Divine Comédie de Donte, un chef-d’œuvre qui a le mérite d’exister.

O.G. Anunoby (911) : son match est exactement ce qu’il se passe dans la tête d’un fan de basket pendant un rêve. On s’imagine rentrer des trois-points gigantesques dans un Game 7 au Garden, mais… on fait presque du surplace quand on essaye de courir. Au moins, pas besoin d’appeler une ambulance quand notre réveil sonne.

Josh Hart (5) : jouer un match avec des abdos, un genou, un poignet, une oreille et un cubitus en moins, c’est tout un concept, mais rien n’est impossible pour ce bon vieux Josh. Iron Man n’avait plus de batterie, était trop court sur les shoots et termine à 6 fautes, mais n’a pas à rougir de ce qu’il a proposé. Merci pour ces Playoffs MONSIEUR Josh Hart.

Isaiah Hartenstein (3) : le génial pivot des Knicks aura tout fait presque à l’envers ce soir. Zéro point, deux pertes de balle et -25 sur le parquet. Sa performance rappelle les grandes heures de Solomon Alabi, Vitaly Potapenko ou John Amaechi, pas forcément des noms qu’on veut voir à côté du sien.

Miles McBride (4) : Deuce a beaucoup tiré, mais a beaucoup raté. Deuce s’est peut-être trop inspiré de Florent Balmont version 2014-15, avec plus de cheveux.

Precious Achiuwa (3) : une conduite de balle à la Cheick Diabaté, le touché à la Precious Achiuwa, ça veut dire ce que ça veut dire.

Alec Burks (7,5) : started from the Pistons now we here. Pourquoi ne pas sortir son meilleur match de la saison dans un Game 7 au second tour des Playoffs ? Tout le monde en rêvait, Burks l’a fait. 26 points, 26 raisons de croire en ses rêves.

# Les Indiana… Warriors 2016

Tyrese Haliburton (8,5) : Prince Hali était dans un rêve bleu, et a martyrisé le Madison Square Garden toute la soirée. 26 points avec 6 bombinettes du parking, Jasmine était sous le charme et les fans adverses étaient Abu. Mentions spéciale pour le trashtalking avec un mec au premier rang. C’est bien NY qui a terminé… au tapis.

Andrew Nembhard (8) : AN n’a quasiment rien raté de la soirée. Avec 20 puntos et 6 passes, le Canadien a bien représenté les couleurs des élans et du sirop d’érable.

Aaron Nesmith (9) : AN n’a rien raté de la soirée. 8/8 au shoot, 2/2 du parking, 1/1 sur la ligne, et une défense de zinzin tout au long de la partie. Il mérite d’avoir deux “A” dans son prénom, tel une pile toute neuve qu’on insère dans une manette de Wii. Et si on oublie de mettre la dragonne, il viendra le faire lui-même, parce qu’il est partout.

Pascal Siakam (8) : la toupie Beyblade la plus volumineuse du monde a envoyé une première mi-temps du futur. Est-ce un avion ? Est-ce un oiseau ? Est-ce un Storm Pegasus ? Non ! C’est Pascal. Pascal ça calme, comme un grand frère qui est là pour faire respecter la hiérarchie.

Myles Turner (7,5) : 17 points, 4 contres et deux 3-points du parking, Turner a maîtrisé la peinture comme Joseph Mallord William avant lui. Vapeur et vitesse, ça résume bien son match.

Ben Sheppard (6) : son grand cœur n’a d’égal que la splendeur de sa merveilleuse moustache. Le rookie a attaqué son Game 7 dans au MSG sans complexe, et a parfaitement rempli son rôle. Ben 10/10.

Opi Toppin (5,5) : pour paraphraser les plus grands entraîneurs de l’histoire de la Liguain, l’important c’est les trois points. C’est ce que Obi nous a proposé ce soir, et la victoire qui va avec.

TJ McConnell (8) : le meilleur passeur du soir côté tracteurs a encore envoyé une belle partition. Les initiales TJ signifient aussi “t’es joli”, parce que t’es sacrément joli TJ.

Isaiah Jackson (6,5) : les Knicks se sont dit que c’était une bonne idée de le laisser dunker tranquille dans la raquette. Il a prouvé que non. Bim.

James Johnson (tonton/20) : a calmé tout le monde en fronçant les sourcils dans le premier quart-temps. C’est le vieux tonton qu’on oublie pendant les repas de famille mais qui fait peur quand il se lève de son canapé. Tonton Johnson a encore les jambes de se lever, au moins.