Fin de saison pour Alexandre Sarr, cap sur la Draft !

Le 14 mars 2024 à 11:56 par Céleste Macquet

Alexandre Sarr
Source image : YouTube

Défaite 100-84 au Game 3 des demi-finales de la NBL pour Alexandre Sarr. Les Tasmania Jack Jumpers ont finalement eu raison des Wildcats de Perth. De quoi laisser au frère d’Olivier du temps pour se concentrer sur la draft NBA, à trois mois et demi de la grande échéance.

La fin de l’aventure en Océanie est amère pour Alexandre Sarr, et c’est l’équipe de l’île de la Tasmanie qui va rejoindre le Melbourne United de Matthew Dellavedova en Finales de NBL (victoire 100-94 face aux Hawks d’Illawarra au Game 3). Scott Roth et ses joueurs ont réussi à déjouer les plans des Wildcats et créer l’upset, portés par un Jack McVeigh de gala (27 points).

Sarr with the SWAT 🚫

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— NBL (@NBL) March 13, 2024

Du côté du Français ? Un dernier match dans la continuité de sa saison. Presque 20 minutes de temps de jeu, 9 points à 2/5 aux tirs, 3 rebonds, 1 contre, 1 interception et un ballon perdu. A noter que le pivot a envoyé presque 3 contres de moyenne sur la série, en sortie de banc. De la provocation de faute (5/7 aux lancers-francs), un placement malin en attaque et déjà une capacité à faire réfléchir les attaquants adverses à deux fois avant d’attaquer son panier, voilà des qualités que les scouts vont garder en tête à l’approche de cette draft à venir, où son concurrent principal pour le premier pick n’est pour l’instant nul autre que son compatriote Zaccharie Risacher.

The Bleacher Report ou Sports Illustrated ont déjà placé Sarr en première position de leurs mock drafts par le passé, notamment après son match carnassier face au G League Ignite au début d’année. Les mocks vont continuer à bouger avec la March Madness à venir et les fins de saisons des championnats européens, mais Sarr s’est fait une belle place au milieu de tous ses concurrents. Sarr deviendra en tout cas et sans aucun doute, après Ousmane Dieng, Hugo Besson et Rayan Rupert, le quatrième français drafté en NBA en ayant joué en NBL. Lui qui est surtout vanté pour ses capacités défensives a tout de même scoré plus en moyenne dans la ligue océanienne que Rupert et Dieng ne l’avaient fait (6,6 et 8,9 respectivement). Hugo Besson envoyait pour sa part presque 14 points par soir mais était expérimenté de deux années supplémentaires.

Alex Sarr's season ended with Perth's loss in game 3 of the NBL semis. Did some super impressive things defensively as usual while showing flashes of ability out of pick and roll, as a cutter and crashing the offensive glass. Overall a great season for the potential No. 1 pick. pic.twitter.com/2wI9vVVp8a

— Jonathan Givony (@DraftExpress) March 13, 2024

Le bilan de cette saison pour Alexandre ? Des moyennes définitives à 9,4 points avec des excellents pourcentages au tir (59,8%). Il reste du travail derrière l’arc (28,6%) mais les progrès sont encourageants. Pour le reste, 4,3 rebonds, 0,9 passe, 0,4 interception et 1,5 contre. Le plus impressionnant dans ces stats ? Elles sont systématiquement réalisées en sortie de banc. En effet, Sarr n’a pas démarré un seul match cette saison, barré par le pivot dominant Keanu Pinder (à ne pas confondre avec les Kinder Pinguí). C’est donc en seulement 17,2 minutes de moyenne qu’Alexandre envoyait sa production.

Pas marrant de se faire sortir de post-season par une équipe dont le nom est le mix entre un Looney Tune et un exercice de crossfit, mais Alex Sarr se dirige vers des échéances plus importantes désormais. A suivre ? Du workout en masse au début de l’été, de l’entraînement individuel sans doute, pour une grosse place à aller chercher sur le podium de la draft à venir !


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